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La''' rue Eugène Pottier''' se trouve entre la[[ Clinique de la Sagesse]] et la[[ rue Jules Vallès.]]
La '''rue Eugène Pottier''' se trouve entre la [[Clinique de la Sagesse]] et la [[rue Jules Vallès]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 7 février 1983 puis prolongée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 16 juin 1984.
 
== Eugène Pottier ==
== Eugène Pottier ==
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Chansonnier et homme politique


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(4 octobre [[1816]], Paris - 6 novembre [[1887]], Paris)


Eugène Pottier né à Paris en [[1816]], [[décédé]] en 1887. Chansonnier Populaire Révolutionnaire, sous la II République (25 février [[1848]] - 2 décembre [[1852]]) et le second Empire de Napoléon III. Il devient homme politique lors de l'insurrection de la Commune (18 mars – 28 mai [[1871]]).
Chansonnier Populaire Révolutionnaire sous la II République (25 février [[1848]] - 2 décembre [[1852]]) et le second Empire de Napoléon III, il devient homme politique lors de l'insurrection de la Commune (18 mars – 28 mai [[1871]]).


Auteur en juin [[1871]] des paroles de l'hymne révolutionnaire '' {{w|L'internationale}}''. Ouvrier dessinateur sur étoffes sous le second Empire, il rentre dans l'opposition au régime et devient un des promoteurs du Syndicalisme.
Il est l'auteur en juin [[1871]] des paroles de l'hymne révolutionnaire ''{{w|L'internationale}}''. Ouvrier dessinateur sur étoffes sous le second Empire, il rentre dans l'opposition au régime et devient un des promoteurs du Syndicalisme.


En [[1867]], à 51 ans, il fonde la chambre Syndicale des ateliers de dessin.  
En [[1867]], à 51 ans, il fonde la chambre Syndicale des ateliers de dessin.  


Du18 mars au 28 mai [[1871]], il est membre du Comité Centrale Républicain et fait partie de la  
Du 18 mars au 28 mai [[1871]], il est membre du Comité Central Républicain et fait partie de la commission des services de la fédération des artistes.
commission des services de la fédération des artistes.


Condamné à mort par contumace le 17 mai [[1873]], il s’exile aux États-Unis, d'où il organise la solidarité pour les communards déportés. C'est de là aussi qu'il adhère à la franc-maçonnerie, puis au {{w|Parti ouvrier socialiste d'Amérique}}.  
Condamné à mort par contumace le 17 mai [[1873]], il s’exile aux États-Unis, d'où il organise la solidarité pour les communards déportés. C'est de là aussi qu'il adhère à la franc-maçonnerie, puis au {{w|Parti ouvrier socialiste d'Amérique}}.  
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*''La question sociale'' ([[1885]])
*''La question sociale'' ([[1885]])


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==Notes et références==
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Version du 3 novembre 2015 à 18:30

La rue Eugène Pottier se trouve entre la Clinique de la Sagesse et la rue Jules Vallès. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 7 février 1983 puis prolongée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 16 juin 1984.

Eugène Pottier

Stamps of Germany (DDR) 1963, MiNr 0966.jpg

Chansonnier et homme politique

(4 octobre 1816, Paris - 6 novembre 1887, Paris)

Chansonnier Populaire Révolutionnaire sous la II République (25 février 1848 - 2 décembre 1852) et le second Empire de Napoléon III, il devient homme politique lors de l'insurrection de la Commune (18 mars – 28 mai 1871).

Il est l'auteur en juin 1871 des paroles de l'hymne révolutionnaire L'internationale Wikipedia-logo-v2.svg. Ouvrier dessinateur sur étoffes sous le second Empire, il rentre dans l'opposition au régime et devient un des promoteurs du Syndicalisme.

En 1867, à 51 ans, il fonde la chambre Syndicale des ateliers de dessin.

Du 18 mars au 28 mai 1871, il est membre du Comité Central Républicain et fait partie de la commission des services de la fédération des artistes.

Condamné à mort par contumace le 17 mai 1873, il s’exile aux États-Unis, d'où il organise la solidarité pour les communards déportés. C'est de là aussi qu'il adhère à la franc-maçonnerie, puis au Parti ouvrier socialiste d'Amérique Wikipedia-logo-v2.svg.

Ruiné et à demi paralysé, il revient en France après l’amnistie de 1880[1].

Poète Révolutionnaire, il a chanté la commune et la lutte du prolétariat :

  • La terreur blanche
  • En avant la classe ouvrière
  • L'insurgé et un recueil
  • La question sociale (1885)

Sur la carte

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Notes et références

  1. Biographie inspirée du travail de Bernard Fournier, Les gens de chez nous

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