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Son père militaire militaire tué au combat en 1917, il est élevé par sa mère. A Rennes, il entre aux PTT en 1927, puis à la radio. Agent des FFC (réseau de la France Combattante), il diffuse des journaux clandestins, établit de fausses cartes d’identité et recueille des renseignements sur les troupes d’occupation. Jusqu’en avril 1943, il poursuit ses activités et organise des noyaux de renseignements en Ille-et-Vilaine. En mai,il est en relation avec les réseaux « Eleuthère » et « Marathon» de la « France Combattante » auxquels il transmet des renseignements d'ordre militaire, ainsi que sur les émetteurs allemands et les stations de brouillage de la radio. À partir d’octobre, il étend son action à la région Ouest. | Son père militaire militaire tué au combat en 1917, il est élevé par sa mère. A Rennes, il entre aux PTT en 1927, puis à la radio. Agent des FFC (réseau de la France Combattante), il diffuse des journaux clandestins, établit de fausses cartes d’identité et recueille des renseignements sur les troupes d’occupation. Jusqu’en avril 1943, il poursuit ses activités et organise des noyaux de renseignements en Ille-et-Vilaine. En mai,il est en relation avec les réseaux « Eleuthère » et « Marathon» de la « France Combattante » auxquels il transmet des renseignements d'ordre militaire, ainsi que sur les émetteurs allemands et les stations de brouillage de la radio. À partir d’octobre, il étend son action à la région Ouest. | ||
En avril 1944, il est contacté par le responsable du réseau « Centurie » qui devient son unique correspondant. Il assure des liaisons avec les réseaux qu’il sert et les mouvements de « Défense de la France » et l’Organisation civile et militaire(OCM), il est également en relation avec des chargés de mission par Londres, pour la recherche et l’hébergement des parachutistes. | En avril 1944, il est contacté par le responsable du réseau « Centurie » qui devient son unique correspondant. Il assure des liaisons avec les réseaux qu’il sert et les mouvements de « Défense de la France » et l’Organisation civile et militaire (OCM), il est également en relation avec des chargés de mission par Londres, pour la recherche et l’hébergement des parachutistes. | ||
À la Libération, il se met à la disposition des Alliés pour la remise en état des émetteurs de radio et prend une part active aux combats de dégagement de la région bretonne. Après la guerre, Marcel Viaud, dévoué au service des anciens résistants et déportés, fonde, avec quelques autres personnalités, le Comité de coordination des mouvements de la Résistance d’Ille-et-Vilaine. Handicapé, il meurt d’une grave maladie en 1973. | |||
==Sur la carte== | |||
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de la Résistance | |||
Version du 26 août 2015 à 13:54
L' allée Marcel Viaud est une petite voie est-ouest partant de la rue du 7e d'Artillerie, près du monument de la déportation et de la Résistance.
Ce nom lui a été donné en mémoire de :
Marcel Viaud
agent des réseaux de la France combattante
(1906, Rennes - 1973, Rennes)
Son père militaire militaire tué au combat en 1917, il est élevé par sa mère. A Rennes, il entre aux PTT en 1927, puis à la radio. Agent des FFC (réseau de la France Combattante), il diffuse des journaux clandestins, établit de fausses cartes d’identité et recueille des renseignements sur les troupes d’occupation. Jusqu’en avril 1943, il poursuit ses activités et organise des noyaux de renseignements en Ille-et-Vilaine. En mai,il est en relation avec les réseaux « Eleuthère » et « Marathon» de la « France Combattante » auxquels il transmet des renseignements d'ordre militaire, ainsi que sur les émetteurs allemands et les stations de brouillage de la radio. À partir d’octobre, il étend son action à la région Ouest.
En avril 1944, il est contacté par le responsable du réseau « Centurie » qui devient son unique correspondant. Il assure des liaisons avec les réseaux qu’il sert et les mouvements de « Défense de la France » et l’Organisation civile et militaire (OCM), il est également en relation avec des chargés de mission par Londres, pour la recherche et l’hébergement des parachutistes.
À la Libération, il se met à la disposition des Alliés pour la remise en état des émetteurs de radio et prend une part active aux combats de dégagement de la région bretonne. Après la guerre, Marcel Viaud, dévoué au service des anciens résistants et déportés, fonde, avec quelques autres personnalités, le Comité de coordination des mouvements de la Résistance d’Ille-et-Vilaine. Handicapé, il meurt d’une grave maladie en 1973.
