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Il est fusillé à [[la Maltière]] <ref> [[Butte des Fusillés de la Maltière]]</ref>le 17 septembre à 10 heures du matin,  comme l'annonce la proclamation (Bekanntmachung) bilingue affichée en ville ce même jour et une autre affiche en noir et blanc superpose les deux versions de la proclamation. Le quotidien ''l'[[Ouest-Eclair]]'' du 19 septembre<ref>Ouest-Éclair du 19 septembre 1940, page 3http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662103n/f3.image.langFR</ref> affichera la proclamation bilingue en haut de sa page de Rennes mais aussi dans toutes les éditions du journal pour valoir exemple. Marcel Brossier est le premier fusillé en Bretagne pour acte de sabotage après l'armistice, le cinquième sur toute la France<ref>ont été fusillés : Karp Israël, le 27 août à Bordeaux pour s'être livré à des voies de fait contre le tambour-major d'une musique militaire allemande -  Louis Frizot, 45 ans, dijonnais,le 31 août à Saint-Apollinaire - Louis Lallier, 25 ans, domestique agricole, le 3 septembre à Epinal, pour avoir coupé un câble -  Pierre Roche, 19 ans, le 7 septembre pour un sabotage à Royan''.</ref>. Son nom est gravé au Panthéon rennais mais ne cherchez pas la rue Marcel Brossier à Rennes : vous ne la trouverez pas.
Il est fusillé à [[la Maltière]] <ref> [[Butte des Fusillés de la Maltière]]</ref>le 17 septembre à 10 heures du matin,  comme l'annonce la proclamation (Bekanntmachung) bilingue affichée en ville ce même jour et une autre affiche en noir et blanc superpose les deux versions de la proclamation. Le quotidien ''l'[[Ouest-Eclair]]'' du 19 septembre<ref>Ouest-Éclair du 19 septembre 1940, page 3http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662103n/f3.image.langFR</ref> affichera la proclamation bilingue en haut de sa page de Rennes mais aussi dans toutes les éditions du journal pour valoir exemple. Marcel Brossier est le premier fusillé en Bretagne pour acte de sabotage après l'armistice, le cinquième sur toute la France<ref>ont été fusillés : Karp Israël, le 27 août à Bordeaux pour s'être livré à des voies de fait contre le tambour-major d'une musique militaire allemande -  Louis Frizot, 45 ans, dijonnais,le 31 août à Saint-Apollinaire - Louis Lallier, 25 ans, domestique agricole, le 3 septembre à Epinal, pour avoir coupé un câble -  Pierre Roche, 19 ans, le 7 septembre pour un sabotage à Royan''.</ref>. Son nom est gravé au Panthéon rennais mais ne cherchez pas la rue Marcel Brossier à Rennes : vous ne la trouverez pas.


 
Il existe heureusement une '''rue Marcel Brossier''' à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]], fort judicieusement située dans le quartier de [[La Courrouze]]
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Fichier:Brossier800-px.jpg| Affiche de la condamnation
Fichier:Brossier800-px.jpg| Affiche de la condamnation

Version du 16 avril 2015 à 09:28

17 SEPTEMBRE 1940, LE PREMIER FUSILLÉ POUR ACTE DE RÉSISTANCE À RENNES

Un sous-officier allemand lit l'avis d'exécution de Marcel Brossier

Dès la fin juillet 1940, le "commandant en chef" allemand informe la population rennaise qu' "un câble militaire fut saboté de manière perfide" et que "de pareils actes de sabotages seront punis de la peine de mort". En outre, dans les endroits où de pareils actes seront constatés, au moins deux hommes seront arrêtés comme otages, jusqu'à ce que le malfaiteur soit "constaté". [1] Ce texte sera bientôt appliqué.

Marcel Brossier, mécanicien de 31 ans, célibataire, né le 3 mars 1909 à Sainte-Gauburge (Orne), demeurant 33 rue Duhamel, est condamné à mort par le conseil de guerre de la Feldkommandantur, le 12 septembre 1940, pour avoir sectionné un câble de transmission de l'armée allemande. [2]

Il est fusillé à la Maltière [3]le 17 septembre à 10 heures du matin, comme l'annonce la proclamation (Bekanntmachung) bilingue affichée en ville ce même jour et une autre affiche en noir et blanc superpose les deux versions de la proclamation. Le quotidien l'Ouest-Eclair du 19 septembre[4] affichera la proclamation bilingue en haut de sa page de Rennes mais aussi dans toutes les éditions du journal pour valoir exemple. Marcel Brossier est le premier fusillé en Bretagne pour acte de sabotage après l'armistice, le cinquième sur toute la France[5]. Son nom est gravé au Panthéon rennais mais ne cherchez pas la rue Marcel Brossier à Rennes : vous ne la trouverez pas.

Il existe heureusement une rue Marcel Brossier à Saint-Jacques-de-la-Lande, fort judicieusement située dans le quartier de La Courrouze

Article connexe

Notes et références

  1. Ouest-Eclair du 28 juillet 1940
  2. Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945, par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013
  3. Butte des Fusillés de la Maltière
  4. Ouest-Éclair du 19 septembre 1940, page 3http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662103n/f3.image.langFR
  5. ont été fusillés : Karp Israël, le 27 août à Bordeaux pour s'être livré à des voies de fait contre le tambour-major d'une musique militaire allemande - Louis Frizot, 45 ans, dijonnais,le 31 août à Saint-Apollinaire - Louis Lallier, 25 ans, domestique agricole, le 3 septembre à Epinal, pour avoir coupé un câble - Pierre Roche, 19 ans, le 7 septembre pour un sabotage à Royan.