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Émile Morice (1909-1979), était professeur d'allemand au lycée Chateaubriand de Rennes. Pendant la guerre il assuma un rôle délicat d'interprète entre les autorités allemandes et françaises, le recteur d'Académie l'ayant pris pour interprète et pour conseiller pendant la durée de l'occupation allemande. Henri Fréville le qualifia de germaniste de grande valeur et de patriote averti <ref> ''La Presse bretonne dans la tourmente-1940-1946'', par Henri Fréville. Plon - 1979</ref>. [[René Patay]] qui vient d'être nommé maire par le préfet Bouche-Leclerq, est amené à accompagner celui-ci pour une visite officielle au chef de la Gestapo auquel il demande que les personnalités internées au [[camp Margueritte]] soient relâchées ; il obtient en partie satisfaction, grâce aussi à l'influence de M. Morice, souligne-t-il<ref> ''Mémoires d'un Français moyen'' , par René Patay - 1974</ref>. Celui-ci, profitant du départ du SD pour Angers, obtint, le Ier août, que les derniers otages soient immédiatement libérés. | Émile Morice (1909-1979), était professeur d'allemand au lycée Chateaubriand de Rennes. Pendant la guerre il assuma un rôle délicat d'interprète entre les autorités allemandes et françaises, le recteur d'Académie l'ayant pris pour interprète et pour conseiller pendant la durée de l'occupation allemande. Henri Fréville le qualifia de germaniste de grande valeur et de patriote averti <ref> ''La Presse bretonne dans la tourmente-1940-1946'', par[[ Henri Fréville]]. Plon - 1979</ref>. [[René Patay]] qui vient d'être nommé maire par le préfet Bouche-Leclerq, est amené à accompagner celui-ci pour une visite officielle au chef de la Gestapo auquel il demande que les personnalités internées au [[camp Margueritte]] soient relâchées ; il obtient en partie satisfaction, grâce aussi à l'influence de M. Morice, souligne-t-il<ref> ''Mémoires d'un Français moyen'' , par René Patay - 1974</ref>. Celui-ci, profitant du départ du SD pour Angers, obtint, le Ier août, que les derniers otages soient immédiatement libérés. | ||
<ref> ''Souvenirs d'Otages : Rennes 7 juin - Ier août 1944'' ,par Yves Rannou, Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXVIII - 2014</ref> | <ref> ''Souvenirs d'Otages : Rennes 7 juin - Ier août 1944'' ,par Yves Rannou, Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXVIII - 2014</ref> | ||
Version du 14 septembre 2014 à 08:35
L'allée du professeur Émile Morice, axée nord-sud, est une impasse prenant rue du Houx, entre l'Avenue Général George S. Patton et la coulée verte.
Elle rend hommage au :
Professeur Émile Morice
Artisan de l'amitié franco-allemande.
Émile Morice (1909-1979), était professeur d'allemand au lycée Chateaubriand de Rennes. Pendant la guerre il assuma un rôle délicat d'interprète entre les autorités allemandes et françaises, le recteur d'Académie l'ayant pris pour interprète et pour conseiller pendant la durée de l'occupation allemande. Henri Fréville le qualifia de germaniste de grande valeur et de patriote averti [1]. René Patay qui vient d'être nommé maire par le préfet Bouche-Leclerq, est amené à accompagner celui-ci pour une visite officielle au chef de la Gestapo auquel il demande que les personnalités internées au camp Margueritte soient relâchées ; il obtient en partie satisfaction, grâce aussi à l'influence de M. Morice, souligne-t-il[2]. Celui-ci, profitant du départ du SD pour Angers, obtint, le Ier août, que les derniers otages soient immédiatement libérés. [3]
Émile Morice fut l'un des fondateurs du Centre d'échange franco-allemand de Rennes, en 1975.
références
- ↑ La Presse bretonne dans la tourmente-1940-1946, parHenri Fréville. Plon - 1979
- ↑ Mémoires d'un Français moyen , par René Patay - 1974
- ↑ Souvenirs d'Otages : Rennes 7 juin - Ier août 1944 ,par Yves Rannou, Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXVIII - 2014