A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
« Rue Capitaine Maignan » : différence entre les versions
mAucun résumé des modifications |
m (Classement dans la catégorie + plan) |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
[[Catégorie:Voie de Rennes| | [[Catégorie:Voie de Rennes|Maignan]] | ||
La '''rue du capitaine Maignan''' est une voie axée est-ouest reliant la [[rue d'Isly]] à la [[rue du docteur Francis Joly]], limitant au sud le quartier du Colombier. | La '''rue du capitaine Maignan''' est une voie axée est-ouest reliant la [[rue d'Isly]] à la [[rue du docteur Francis Joly]], limitant au sud le quartier du Colombier. | ||
Ligne 11 : | Ligne 11 : | ||
Dans le cadre du partage colonial de l'Afrique entre Grande-Bretagne et France, il s'agit d'un épisode de la conquête du Tchad par la France. Les Français prennent, le 27 novembre 1913, la zaouïa d'Aïn Galaka, victoire déterminante pour le contrôle du Borkou, en partie nord du Tchad, où une résistance senoussiste d'origine lybienne s'oppose à eux. La bourgade est prise après bombardement au canon et combats de maison à maison. Les troupes françaises y perdent le capitaine Maurice Maignan, un lieutenant, un adjudant et douze tirailleurs. <ref> ''Le Centre Africain français, Thcad, Borkou, Ennedi'', par Jean Ferrandi. éd. Charles-Lavauzelle - 1930</ref>. Les sennoussistes perdent environ 130 hommes sur 200 <ref> ''La légende noire de la Sanûsiyya, une confrèrie musulmane saharienne sous le regard français (1840-1930)'', par Jean-Louis Triaud; vol. 2 éd. Maison des Sciences de l'homme</ref> | Dans le cadre du partage colonial de l'Afrique entre Grande-Bretagne et France, il s'agit d'un épisode de la conquête du Tchad par la France. Les Français prennent, le 27 novembre 1913, la zaouïa d'Aïn Galaka, victoire déterminante pour le contrôle du Borkou, en partie nord du Tchad, où une résistance senoussiste d'origine lybienne s'oppose à eux. La bourgade est prise après bombardement au canon et combats de maison à maison. Les troupes françaises y perdent le capitaine Maurice Maignan, un lieutenant, un adjudant et douze tirailleurs. <ref> ''Le Centre Africain français, Thcad, Borkou, Ennedi'', par Jean Ferrandi. éd. Charles-Lavauzelle - 1930</ref>. Les sennoussistes perdent environ 130 hommes sur 200 <ref> ''La légende noire de la Sanûsiyya, une confrèrie musulmane saharienne sous le regard français (1840-1930)'', par Jean-Louis Triaud; vol. 2 éd. Maison des Sciences de l'homme</ref> | ||
{{#display_points: rue du capitaine Maignan, Rennes|width=450|zoom=16}} | |||
===références=== | ===références=== | ||
<references/> | <references/> |
Version du 14 janvier 2014 à 19:23
La rue du capitaine Maignan est une voie axée est-ouest reliant la rue d'Isly à la rue du docteur Francis Joly, limitant au sud le quartier du Colombier.
Son nom rappelle :
le capitaine Maignan
mort au Tchad
( 1883 - Tchad, 1913)
Dans le cadre du partage colonial de l'Afrique entre Grande-Bretagne et France, il s'agit d'un épisode de la conquête du Tchad par la France. Les Français prennent, le 27 novembre 1913, la zaouïa d'Aïn Galaka, victoire déterminante pour le contrôle du Borkou, en partie nord du Tchad, où une résistance senoussiste d'origine lybienne s'oppose à eux. La bourgade est prise après bombardement au canon et combats de maison à maison. Les troupes françaises y perdent le capitaine Maurice Maignan, un lieutenant, un adjudant et douze tirailleurs. [1]. Les sennoussistes perdent environ 130 hommes sur 200 [2]