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[[Albert Le Grand]] rappelle que ce temple a soulevé la vindicte d'au moins trois des premiers évêques de Rennes, successivement Maximinus, Suffrenius et [[Barre Saint-Just|Saint-Just]] : ''Suffrenius, autrement nommé Synchronius, fut évêque de Rennes après que Maximin se fut retiré, et commença à siéger l'an [[67]], la dernière du pontificat de Sainct-Pierre, la seconde année de la première persécution suscitée par l'empereur Néron contre l'Eglise, nonobstant laquelle il continua la conversion des Renais, ruina un temple dédié à la déesse Isis, situé hors de la ville (c'est le lieu où est de présent l'abbaye de Sainct-Georges<ref>Les mêmes sources donnaient pourtant comme emplacement de ce temple, les environs de la [[chapelle Notre-Dame de la Cité]], près de la [[Porte Mordelaise]]. Voir la citation dans [[Civitas Rubra]].</ref>.), purgea la Tour qu'ils nommaient la ''Vision des Dieux'', qui estait leur Panthéon (et c'est où de présent est la [[grosse horloge]]), et y fit un oratoire pour la commodité des fidelles dont le nombre allait croissant de jour à autre, lesquels il gouverna jusqu'à l'an [[102]]<ref>Extrait du Catalogue des évêques de Rennes cité par l'Abbé Guillotin de Corson dans son ''Pouillé historique'', page. 33.</ref>. [[Barre Saint-Just|Saint-Just]] fut martyrisé et décapité en l'an [[180]] pour avoir retiré les idoles replacées dans ces lieux. | |||
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Version du 21 novembre 2013 à 15:28
Le temple d'Isis était un lieu de culte de Rennes de la déesse Isis avant sa christianisation aux premiers siècles de notre ère.
Albert Le Grand rappelle que ce temple a soulevé la vindicte d'au moins trois des premiers évêques de Rennes, successivement Maximinus, Suffrenius et Saint-Just : Suffrenius, autrement nommé Synchronius, fut évêque de Rennes après que Maximin se fut retiré, et commença à siéger l'an 67, la dernière du pontificat de Sainct-Pierre, la seconde année de la première persécution suscitée par l'empereur Néron contre l'Eglise, nonobstant laquelle il continua la conversion des Renais, ruina un temple dédié à la déesse Isis, situé hors de la ville (c'est le lieu où est de présent l'abbaye de Sainct-Georges[1].), purgea la Tour qu'ils nommaient la Vision des Dieux, qui estait leur Panthéon (et c'est où de présent est la grosse horloge), et y fit un oratoire pour la commodité des fidelles dont le nombre allait croissant de jour à autre, lesquels il gouverna jusqu'à l'an 102[2]. Saint-Just fut martyrisé et décapité en l'an 180 pour avoir retiré les idoles replacées dans ces lieux.
Notes et références
- ↑ Les mêmes sources donnaient pourtant comme emplacement de ce temple, les environs de la chapelle Notre-Dame de la Cité, près de la Porte Mordelaise. Voir la citation dans Civitas Rubra.
- ↑ Extrait du Catalogue des évêques de Rennes cité par l'Abbé Guillotin de Corson dans son Pouillé historique, page. 33.