Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Temple d'Isis » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
(Guillotin)
 
(Guillotin)
Ligne 1 : Ligne 1 :
Le '''temple d'Isis''' était un lieu de culte de [[Rennes]] avant sa christianisation. Situé en dehors de la cité mais dans l'emprise de ce qui sera l'[[abbaye Saint-Georges]], [[Albert Le Grand]] rappelle que ce temple a soulevé la vindicte d'au moins deux des premiers évêques de Rennes, Suffrenius et [[Barre Saint-Just|Saint-Just]] : ''Suffrenius, autrement nommé Synchronius, fut évêque de Rennes après que Maximin se fut retiré, et commença à siéger l'an [[67]], la dernière du pontificat de Sainct-Pierre, la seconde année de la première persécution suscitée par l'empereur Néron contre l'Eglise, nonobstant laquelle il continua la conversion des Renais, ruina un temple dédié à la déesse Isis, situé hors de la ville (c'est le lieu où est de présent l'abbaye de Sainct-Georges), purgea la Tour qu'ils nommaient la ''Vision des Dieux'', qui estait leur Panthéon (et c'est où de présent est la [[grosse horloge]]), et y fit un oratoire pour la commodité des fidelles dont le nombre allait croissant de jour à autre, lesquels il gouverna jusqu'à l'an [[102]]<ref>Extrait du Catalogue des évêques de Rennes cité par l'Abbé Guillotin de Corson dans son ''Pouillé historique'', page. 33.</ref>. [[Barre Saint-Just|Saint-Just]] fut martyrisé et décapité en l'an [[180]] pour avoir retiré les idoles replacées dans ces lieux.
Le '''temple d'Isis''' était un lieu de culte de [[Rennes]] de la déesse Isis avant sa christianisation aux premiers siècles de notre ère.
 
[[Albert Le Grand]] rappelle que ce temple a soulevé la vindicte d'au moins trois des premiers évêques de Rennes, successivement Maximinus, Suffrenius et [[Barre Saint-Just|Saint-Just]] : ''Suffrenius, autrement nommé Synchronius, fut évêque de Rennes après que Maximin se fut retiré, et commença à siéger l'an [[67]], la dernière du pontificat de Sainct-Pierre, la seconde année de la première persécution suscitée par l'empereur Néron contre l'Eglise, nonobstant laquelle il continua la conversion des Renais, ruina un temple dédié à la déesse Isis, situé hors de la ville (c'est le lieu où est de présent l'abbaye de Sainct-Georges<ref>Les mêmes sources donnaient pourtant comme emplacement de ce temple, les environs de la [[chapelle Notre-Dame de la Cité]], près de la [[Porte Mordelaise]]. Voir la citation dans [[Civitas Rubra]].</ref>.), purgea la Tour qu'ils nommaient la ''Vision des Dieux'', qui estait leur Panthéon (et c'est où de présent est la [[grosse horloge]]), et y fit un oratoire pour la commodité des fidelles dont le nombre allait croissant de jour à autre, lesquels il gouverna jusqu'à l'an [[102]]<ref>Extrait du Catalogue des évêques de Rennes cité par l'Abbé Guillotin de Corson dans son ''Pouillé historique'', page. 33.</ref>. [[Barre Saint-Just|Saint-Just]] fut martyrisé et décapité en l'an [[180]] pour avoir retiré les idoles replacées dans ces lieux.


==Notes et références==
==Notes et références==
<references/>
<references/>
[[Catégorie:Lieu de culte]]

Version du 21 novembre 2013 à 15:28

Le temple d'Isis était un lieu de culte de Rennes de la déesse Isis avant sa christianisation aux premiers siècles de notre ère.

Albert Le Grand rappelle que ce temple a soulevé la vindicte d'au moins trois des premiers évêques de Rennes, successivement Maximinus, Suffrenius et Saint-Just : Suffrenius, autrement nommé Synchronius, fut évêque de Rennes après que Maximin se fut retiré, et commença à siéger l'an 67, la dernière du pontificat de Sainct-Pierre, la seconde année de la première persécution suscitée par l'empereur Néron contre l'Eglise, nonobstant laquelle il continua la conversion des Renais, ruina un temple dédié à la déesse Isis, situé hors de la ville (c'est le lieu où est de présent l'abbaye de Sainct-Georges[1].), purgea la Tour qu'ils nommaient la Vision des Dieux, qui estait leur Panthéon (et c'est où de présent est la grosse horloge), et y fit un oratoire pour la commodité des fidelles dont le nombre allait croissant de jour à autre, lesquels il gouverna jusqu'à l'an 102[2]. Saint-Just fut martyrisé et décapité en l'an 180 pour avoir retiré les idoles replacées dans ces lieux.

Notes et références

  1. Les mêmes sources donnaient pourtant comme emplacement de ce temple, les environs de la chapelle Notre-Dame de la Cité, près de la Porte Mordelaise. Voir la citation dans Civitas Rubra.
  2. Extrait du Catalogue des évêques de Rennes cité par l'Abbé Guillotin de Corson dans son Pouillé historique, page. 33.