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La '''Barre Saint-Just''' est un immeuble notoire de [[Rennes]] créé par [[Georges Maillols]] à l'angle de la [[rue Lesage]] et de la [[rue Jean Guéhenno]].
La '''Barre Saint-Just''' est un quartier de [[Rennes]] notoire pour l'immeuble éponyme créé par [[Georges Maillols]] à l'angle de la [[rue Lesage]] et de la [[rue Jean Guéhenno]].


Son nom vient d'un des premiers évêques de Rennes. Extrait du Catalogue des Evêques de Rennes rédigée par [[Albert Le Grand]] :
Son nom vient d'un des premiers évêques de Rennes et ''premier martyr de Bretagne''<ref>Vies des Saints de France, T. II, 162, cité par Guillotin de Corson</ref> en l'honneur duquel avait été nommée une chapelle édifiée dans ce secteur.
 
Extrait du Catalogue des Evêques de Rennes rédigée par [[Albert Le Grand]] :
 
S.Justus succèda au gouvernement de cette église (de Rennes), la mesme année [[163]] sous le pape Sainct Pie premier du nom, martyr, l'empereur Marc-Aurèle, Antonin Vérus et Lucius Commodus son frère, lequel suscita la quatriesme persécution contre les chrétiens, l'an 178, en laquelle ce prélat fut enveloppé ; car les payens ayans remis les idoles que ses prédécesseurs avaient ostez de la Tour des Dieux et du [[temple d'Isis]], ce sainct prélat, ne le pouvant endurer, les en reprint et leur prescha publiquement la foy de Jésus-Christ, à raison de quoy il fut appréhendé, et, ayant refusé d'adorer les idoles, après plusieurs tourments, on le mena hors la ville et y eut la tête tranchée, au lieu où il y a une chapelle de ce nom, dit Saint-Just, entre les monastères de Sainct-Melaine et des Carmelines. Il fut martyrisé l'an [[180]]<ref>Citation tirée du ''Pouillé historique de l'archevêché'' de Rennes par l'abbé Guillotin de Corson, 1880, p. 35.</ref>.
 
Les reliques du saint sont évoquées plusieurs fois dans le Cartulaire de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon. Elles ont reposé selon cette source dans l'église de la commune de Six-sur-Aff au sud-ouest du département.
 
La chapelle Saint-Just existait encore au XVIIIe siècle. Elle dépendait de l'[[abbaye Saint-Melaine]] dont les Bénédictins ''faisaient tous les ans, le 2 juin, l'office de ce sainct évêque''<ref>Guillotin, p. 36-37.</ref>. L'Abbé Guillotin de Corson avance au conditionnel que l'église d'Allérac, en Loire-Atlantique, serait à l'origine l'église du prieuré construit par ces moines en hommage à ce saint.


S.Justus succèda au gouvernement de cette église (de Rennes), la mesme année 163 sous le pape Sainct Pie premier du nom, martyr, l'empereur Marc-Aurèle, Antonin Vérus et Lucius Commodus son frère, lequel suscita la quatriesme persécution contre les chrétiens, l'an 178, en laquelle ce prélat fut enveloppé ; car les payens ayans remis les idoles que ses prédécesseurs avaient ostez de la Tour des Dieux et du temple d'Isis, ce sainct prélat, ne le pouvant endurer, les en reprint et leur prescha publiquement la foy de Jésus-Christ, à raison de quoy il fut appréhendé, et, ayant refusé d'adorer les idoles, après plusieurs tourments, on le mena hors la ville et y eut la tête tranchée, au lieu où il y a une chapelle de ce nom, dit Saint-Just, entre les monastères de Sainct-Melaine et des Carmelines. Il fut martyrisé l'an 180<ref>Citation tirée du Pouillé historique de l'archevêché de Rennes par l'abbé Guillotin de Corson, 1880.</ref>


==Notes et références==
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Version du 21 novembre 2013 à 14:56

La Barre Saint-Just est un quartier de Rennes notoire pour l'immeuble éponyme créé par Georges Maillols à l'angle de la rue Lesage et de la rue Jean Guéhenno.

Son nom vient d'un des premiers évêques de Rennes et premier martyr de Bretagne[1] en l'honneur duquel avait été nommée une chapelle édifiée dans ce secteur.

Extrait du Catalogue des Evêques de Rennes rédigée par Albert Le Grand :

S.Justus succèda au gouvernement de cette église (de Rennes), la mesme année 163 sous le pape Sainct Pie premier du nom, martyr, l'empereur Marc-Aurèle, Antonin Vérus et Lucius Commodus son frère, lequel suscita la quatriesme persécution contre les chrétiens, l'an 178, en laquelle ce prélat fut enveloppé ; car les payens ayans remis les idoles que ses prédécesseurs avaient ostez de la Tour des Dieux et du temple d'Isis, ce sainct prélat, ne le pouvant endurer, les en reprint et leur prescha publiquement la foy de Jésus-Christ, à raison de quoy il fut appréhendé, et, ayant refusé d'adorer les idoles, après plusieurs tourments, on le mena hors la ville et y eut la tête tranchée, au lieu où il y a une chapelle de ce nom, dit Saint-Just, entre les monastères de Sainct-Melaine et des Carmelines. Il fut martyrisé l'an 180[2].

Les reliques du saint sont évoquées plusieurs fois dans le Cartulaire de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon. Elles ont reposé selon cette source dans l'église de la commune de Six-sur-Aff au sud-ouest du département.

La chapelle Saint-Just existait encore au XVIIIe siècle. Elle dépendait de l'abbaye Saint-Melaine dont les Bénédictins faisaient tous les ans, le 2 juin, l'office de ce sainct évêque[3]. L'Abbé Guillotin de Corson avance au conditionnel que l'église d'Allérac, en Loire-Atlantique, serait à l'origine l'église du prieuré construit par ces moines en hommage à ce saint.


Notes et références

  1. Vies des Saints de France, T. II, 162, cité par Guillotin de Corson
  2. Citation tirée du Pouillé historique de l'archevêché de Rennes par l'abbé Guillotin de Corson, 1880, p. 35.
  3. Guillotin, p. 36-37.