« Prairie des Cloteaux » : différence entre les versions

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{{citation|texte=Je suis arrivé en 1962 dans le quartier de [[Bréquigny]]. Avant la construction des bâtiments des Clôteaux, le lieu s’appelait la '''Prairie des Clôteaux'''.
{{citation|texte=Je suis arrivé en 1962 dans le quartier de [[Bréquigny]]. Avant la construction des bâtiments des Cloteaux, le lieu s’appelait la '''Prairie des Cloteaux'''.
Il y avait des champs [[rue Simone Veil]] et à la place de la [[Place Albert Bayet]] il y avait une ferme. On allait donner un coup de main pour faire le foin.
Il y avait des champs [[rue Simone Veil]] et à la place de la [[Place Albert Bayet]] il y avait une ferme. On allait donner un coup de main pour faire le foin.


Pendant la guerre, le château était habité par les allemands et après la dernière guerre, le château servait d’habitation pour les gens qui n’avaient pas de logement. Après le bombardement, ma voisine, ils l’avaient relogée dans des baraquements dans un ancien camp militaire, square des États Généraux.
Pendant la guerre, le château était habité par les allemands et après la dernière guerre, le château servait d’habitation pour les gens qui n’avaient pas de logement. Après le bombardement, ma voisine, ils l’avaient relogée dans des baraquements dans un ancien camp militaire, square des États Généraux.
En 1963-1964, il n’y avait pas d’école primaire, la ville avait mis des genres de mobil homes pour faire des classes pour les enfants, on les appelait « les wagons ».  Il y en avait plusieurs, tous les gosses étaient là- dedans ! Ces « wagons » étaient sur la prairie des Clôteaux. Madame Profichet était la directrice et Monsieur et Madame Dupont l’instituteur et l’institutrice.
En 1963-1964, il n’y avait pas d’école primaire, la ville avait mis des genres de mobil homes pour faire des classes pour les enfants, on les appelait « les wagons ».  Il y en avait plusieurs, tous les gosses étaient là- dedans ! Ces « wagons » étaient sur la prairie des Cloteaux. Madame Profichet était la directrice et Monsieur et Madame Dupont l’instituteur et l’institutrice.


Les pierres de la démolition du château sont maintenant sous les bâtiments des Clôteaux, ils ont servi de remblai. L’emplacement des « wagons » avait aussi été empierré et aujourd’hui, c’est un parking. C’est la coopérative régionale de construction d’habitations à loyer modéré qui a acheté la prairie des Clôteaux pour construire troix bâtiments : deux pour l’accession à la propriété et un pour la location. On a eu du mal à lutter contre l’humidité des prairies. Quand le bâtiment a été terminé, le décoffrage a été fait mais les traces des planches restaient brutes de décoffrage.
Les pierres de la démolition du château sont maintenant sous les bâtiments des Cloteaux, ils ont servi de remblai. L’emplacement des « wagons » avait aussi été empierré et aujourd’hui, c’est un parking. C’est la coopérative régionale de construction d’habitations à loyer modéré qui a acheté la prairie des Cloteaux pour construire trois bâtiments : deux pour l’accession à la propriété et un pour la location. On a eu du mal à lutter contre l’humidité des prairies. Quand le bâtiment a été terminé, le décoffrage a été fait mais les traces des planches restaient brutes de décoffrage.


Il y avait une croix en pierre qui a été enlevée pour la construction de l’immeuble Félix Ebouée.
Il y avait une croix en pierre qui a été enlevée pour la construction de l’immeuble Félix Ebouée.

Version du 29 mai 2013 à 13:18

« Je suis arrivé en 1962 dans le quartier de Bréquigny. Avant la construction des bâtiments des Cloteaux, le lieu s’appelait la Prairie des Cloteaux.

Il y avait des champs rue Simone Veil et à la place de la Place Albert Bayet il y avait une ferme. On allait donner un coup de main pour faire le foin.

Pendant la guerre, le château était habité par les allemands et après la dernière guerre, le château servait d’habitation pour les gens qui n’avaient pas de logement. Après le bombardement, ma voisine, ils l’avaient relogée dans des baraquements dans un ancien camp militaire, square des États Généraux. En 1963-1964, il n’y avait pas d’école primaire, la ville avait mis des genres de mobil homes pour faire des classes pour les enfants, on les appelait « les wagons ». Il y en avait plusieurs, tous les gosses étaient là- dedans ! Ces « wagons » étaient sur la prairie des Cloteaux. Madame Profichet était la directrice et Monsieur et Madame Dupont l’instituteur et l’institutrice.

Les pierres de la démolition du château sont maintenant sous les bâtiments des Cloteaux, ils ont servi de remblai. L’emplacement des « wagons » avait aussi été empierré et aujourd’hui, c’est un parking. C’est la coopérative régionale de construction d’habitations à loyer modéré qui a acheté la prairie des Cloteaux pour construire trois bâtiments : deux pour l’accession à la propriété et un pour la location. On a eu du mal à lutter contre l’humidité des prairies. Quand le bâtiment a été terminé, le décoffrage a été fait mais les traces des planches restaient brutes de décoffrage.

Il y avait une croix en pierre qui a été enlevée pour la construction de l’immeuble Félix Ebouée. Sur le chemin de ronde, Boulevard Albert 1er actuel, c’était bordé de ronces. A la limite de Saint-Jacques-de-la-Lande/Rennes, un ruisseau traversait la rue de Nantes.

L’ouverture du lycée s’est faite en 1963. En 1957, il y a eu la construction de l’église Saint-Yves. Avant, à la Rablais, il y avait une chapelle en bois, c’était une chapelle militaire, mais tout le monde y allait. Elle était près de la ligne de chemin de fer.

Il y avait aussi une autre chapelle en bois près du Boulevard de l'Yser. Elle a été démolie quand la paroisse Saint-Marcel a été construite. »

— Marcel • Recueilli par Ghislaine • 29 Mai 2013licence