« Louis Coquillet » : différence entre les versions

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Fin 1940, il est secrétaire régional des Jeunesses Communistes. En août 1941, la police spéciale de Vichy se présente au domicile des Coquillet au [[Palais Saint-Georges]], dont il est absent. A son arrivée, il est ceinturé et fouillé, et l'on trouve une clef que le commissaire pense être celle du local de fabrication de tracts et de cache d'armes. Louis dit que c'est la clef de l'appartement et va le prouver : il l'introduit dans la serrure, ferme violemment la porte, enfermant tout le monde à l'intérieur. Il court chez des camarades, et avec sa fiancée part se réfugier à Paris.  
Fin 1940, il est secrétaire régional des Jeunesses Communistes. En août 1941, la police spéciale de Vichy se présente au domicile des Coquillet au [[Palais Saint-Georges]], dont il est absent. A son arrivée, il est ceinturé et fouillé, et l'on trouve une clef que le commissaire pense être celle du local de fabrication de tracts et de cache d'armes. Louis dit que c'est la clef de l'appartement et va le prouver : il l'introduit dans la serrure, ferme violemment la porte, enfermant tout le monde à l'intérieur. Il court chez des camarades, et avec sa fiancée part se réfugier à Paris.  


Aux "Bataillons de la Jeunesse" de Paris, sous les ordres du Colonel Fabien, il participe, le 23 août 1941, à la station de métro Barbés, à l'exécution d'un officier allemand, puis à de nombreuses opérations, telles l'attaque d'une centrale électrique ou celle de la Feldgendarmerie, boulevard des Batignolles à Paris, où un autre officier allemand est tué.  
Aux "Bataillons de la Jeunesse" de Paris, sous les ordres du Colonel Fabien, il participe à de nombreuses opérations, telles l'attaque d'une centrale électrique ou celle de la Feldgendarmerie, boulevard des Batignolles à Paris, où un autre officier allemand est tué.  


Il est arrêté dans un restaurant au cours d'un contrôle d'identité de la police allemande. A la prison de la Santé il est torturé. Un procès, dont le film a été retrouvé sans bande son, eut lieu à la Maison de la Chimie, transformée en tribunal militaire, et 23 hommes dont Louis Coquillet furent condamnés à mort et fusillés, le 17 avril 1942, au Mont-Valérien à Paris.  
Il est arrêté dans un restaurant au cours d'un contrôle d'identité de la police allemande. A la prison de la Santé il est torturé. Un procès, dont le film a été retrouvé sans bande son, eut lieu à la Maison de la Chimie, transformée en tribunal militaire, et 23 hommes dont Louis Coquillet furent condamnés à mort et fusillés, le 17 avril 1942, au Mont-Valérien à Paris.  
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