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« Église Notre-Dame-en- Saint-Melaine » : différence entre les versions
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L'église coventuelle primitive avait été construite sur la tombe de saint Melaine, évêque de Rennes à la fin du 5e siècle et début du 6e. Gervais, abbé de Saint-Melaine mena la construction de l'église romane (1081-1109), dont certaines parties subsistent: le transept et des bases de la tour du clocher. Dans la première moitié du 13e siècle, le carré du transept fut recouvert d'une voûte d'ogives dont le départ est encore visible. Au 14e siècle, les arcades de la nef et les fenêtres hautes et le choeur sont refaits. En 1432, la tour du clocher est reconstruite sur les bases romanes. | L'église coventuelle primitive avait été construite sur la tombe de saint Melaine, évêque de Rennes à la fin du 5e siècle et début du 6e. Gervais, abbé de Saint-Melaine mena la construction de l'église romane (1081-1109), dont certaines parties subsistent: le transept et des bases de la tour du clocher. Dans la première moitié du 13e siècle, le carré du transept fut recouvert d'une voûte d'ogives dont le départ est encore visible. Au 14e siècle, les arcades de la nef et les fenêtres hautes et le choeur sont refaits. En 1432, la tour du clocher est reconstruite sur les bases romanes. | ||
[[Fichier:Rue_st_melaine_vers_1895.jpeg|200px|left|thumb|L'église Notre-Dame au bout de la rue Saint-Melaine vers 1895 : peu de changement depuis. photo Etienne Maignen]] | |||
En 1676 la façade du clocher est refaite en calcaire sculpté par l'atelier de Corbineau, célèbre sculpteur de retables lavallois, qui réalise aussi en 1683 un nouveau cloître. | En 1676 la façade du clocher est refaite en calcaire sculpté par l'atelier de Corbineau, célèbre sculpteur de retables lavallois, qui réalise aussi en 1683 un nouveau cloître. | ||
La tour précède une nef à chevet droit, flanquée de deux collatéraux et d'un transept. Elle a été remaniée plusieurs fois, aux 14e, 15e, 16e et 19e siècles. Dans le croisillon sud, une peinture murale représentant le baptême du Christ date du 15e siècle. | La tour précède une nef à chevet droit, flanquée de deux collatéraux et d'un transept. Elle a été remaniée plusieurs fois, aux 14e, 15e, 16e et 19e siècles. Dans le croisillon sud, une peinture murale représentant le baptême du Christ date du 15e siècle. | ||
En 1855, la tour du clocher | En 1855, la tour du clocher fut surélevée d'un étage par l'architecte Jacques Mellet et couronnée d'une statue de la Vierge en plomb doré. L'église fut aussi dotée d'un buffet d'orgue en style romantique, d'un orgue réalisé par un élève de Cavalier-Coll et d'un chemin de croix original, non sculpté comme il était alors courant, mais composé de quatorze toiles inspirées du 17e siècle français ou italien. | ||
Version du 2 novembre 2012 à 18:15
Elle devint église paroissiale en 1791 puis provisoire cathédrale Saint-Pierre de 1803 à 1844, année où elle fut dénommée "Notre-Dame-en-Saint-Melaine".
L'église coventuelle primitive avait été construite sur la tombe de saint Melaine, évêque de Rennes à la fin du 5e siècle et début du 6e. Gervais, abbé de Saint-Melaine mena la construction de l'église romane (1081-1109), dont certaines parties subsistent: le transept et des bases de la tour du clocher. Dans la première moitié du 13e siècle, le carré du transept fut recouvert d'une voûte d'ogives dont le départ est encore visible. Au 14e siècle, les arcades de la nef et les fenêtres hautes et le choeur sont refaits. En 1432, la tour du clocher est reconstruite sur les bases romanes.
En 1676 la façade du clocher est refaite en calcaire sculpté par l'atelier de Corbineau, célèbre sculpteur de retables lavallois, qui réalise aussi en 1683 un nouveau cloître.
La tour précède une nef à chevet droit, flanquée de deux collatéraux et d'un transept. Elle a été remaniée plusieurs fois, aux 14e, 15e, 16e et 19e siècles. Dans le croisillon sud, une peinture murale représentant le baptême du Christ date du 15e siècle.
En 1855, la tour du clocher fut surélevée d'un étage par l'architecte Jacques Mellet et couronnée d'une statue de la Vierge en plomb doré. L'église fut aussi dotée d'un buffet d'orgue en style romantique, d'un orgue réalisé par un élève de Cavalier-Coll et d'un chemin de croix original, non sculpté comme il était alors courant, mais composé de quatorze toiles inspirées du 17e siècle français ou italien.
