A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
« Rue du Frère Henri » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
[[Catégorie:Voie de Rennes-Henri]] | [[Catégorie:Voie de Rennes-Henri]] | ||
La '''rue du frère Henri''' est une voie axée nord-sud, en bordure de la rocade ouest, donnant sur la [[rue des Arts]], à l'extrémité nord de laquelle se trouve le groupe scolaire Montessori. Elle fut ouverte dans le cadre d'un lotissement acréé dans les deux premières décennies du 20e siècle. | La '''rue du frère Henri''' est une voie axée nord-sud, en bordure de la rocade ouest, donnant sur la [[rue des Arts]], à l'extrémité nord de laquelle se trouve le groupe scolaire Montessori. Elle fut ouverte dans le cadre d'un lotissement acréé dans les deux premières décennies du 20e siècle et fut ainsi dénommée en 1959 par la municipalité d'Henri fréville.. | ||
Cette dénomination rappelle : | Cette dénomination rappelle : | ||
Ligne 16 : | Ligne 16 : | ||
Elevé modestement dans la petite ferme paternelle, gardant les vaches et observant les | Elevé modestement dans la petite ferme paternelle, gardant les vaches et observant les | ||
pratiques agricoles car il n'y avait pas d'école à lllifaut, il a pu recevoir une formation à la maison d'agriculture, créée en 1843 à la métairie de Launay, près de Saint-Méen-le-Grand à l'initiative du père La Mennais, qui dispensait une formation agricole de base aux orphelins et enfants pauvres. | pratiques agricoles car il n'y avait pas d'école à lllifaut, il a pu recevoir une formation à la maison d'agriculture, créée en 1843 à la métairie de Launay, près de Saint-Méen-le-Grand à l'initiative du père La Mennais, qui dispensait une formation agricole de base aux orphelins et enfants pauvres. | ||
Entré à l'Immaculée Conception qui gérait le centre, Pierre Goltais, devint Frère Henri en 1861. | Entré à la congrégation de l'Immaculée Conception qui gérait le centre, Pierre Goltais, devint Frère Henri en 1861. | ||
L'abbé Bréchat, supérieur de la congrégation et premier supérieur de la pension Saint- Vincent, à Rennes, lui avait confié, dès 1854, la responsabilité des vastes jardins près de la [[rue de Fougères]], qu'il sut faire fructifier admirablement. 700 poiriers en pyramide furent plantés et taillés selon sa méthode du 1/3. La culture maraîchère importante nourrissait la pension. Il y avait adjoint un jardin anglais et un jardin d'études. | L'abbé Bréchat, supérieur de la congrégation et premier supérieur de la pension Saint- Vincent, à Rennes, lui avait confié, dès 1854, la responsabilité des vastes jardins près de la [[rue de Fougères]], qu'il sut faire fructifier admirablement. 700 poiriers en pyramide furent plantés et taillés selon sa méthode du 1/3. La culture maraîchère importante nourrissait la pension. Il y avait adjoint un jardin anglais et un jardin d'études. |
Version du 25 septembre 2012 à 12:36
La rue du frère Henri est une voie axée nord-sud, en bordure de la rocade ouest, donnant sur la rue des Arts, à l'extrémité nord de laquelle se trouve le groupe scolaire Montessori. Elle fut ouverte dans le cadre d'un lotissement acréé dans les deux premières décennies du 20e siècle et fut ainsi dénommée en 1959 par la municipalité d'Henri fréville..
Cette dénomination rappelle :
Frère Henri
arboriculteur émérite
(25 février 1830 - 1912)
Pierre Goltais, fils de petits paysans d'Illifaut (Côtes d'Armor)) allait devenir un grand maître en horticulture.
Elevé modestement dans la petite ferme paternelle, gardant les vaches et observant les pratiques agricoles car il n'y avait pas d'école à lllifaut, il a pu recevoir une formation à la maison d'agriculture, créée en 1843 à la métairie de Launay, près de Saint-Méen-le-Grand à l'initiative du père La Mennais, qui dispensait une formation agricole de base aux orphelins et enfants pauvres. Entré à la congrégation de l'Immaculée Conception qui gérait le centre, Pierre Goltais, devint Frère Henri en 1861.
L'abbé Bréchat, supérieur de la congrégation et premier supérieur de la pension Saint- Vincent, à Rennes, lui avait confié, dès 1854, la responsabilité des vastes jardins près de la rue de Fougères, qu'il sut faire fructifier admirablement. 700 poiriers en pyramide furent plantés et taillés selon sa méthode du 1/3. La culture maraîchère importante nourrissait la pension. Il y avait adjoint un jardin anglais et un jardin d'études.
Il y forma de nombreux apprentis devenus, pour la plupart, des ouvriers compétents et des chefs de culture recherchés. Il donna aussi de nombreux cours et conseils au grand public, notamment à la Société Centrale d'Horticulture d'Ille et Vilaine, dont il fut vice-président pendant 27 ans.
Frère Henri acquit une notoriété internationale en pomologie et il reçut de nombreuses récompenses. Le directeur de l'Ecole Nationale d'Horticulture de Versailles disait : «le plus grand tailleur d'arbres de France n'est pas à Versailles, mais à Rennes». Il rédigea plusieurs livres sur l'arboriculture fruitière, la culture maraîchère, la culture des fleurs...
[1]
- ↑ références
Yves Lebouc, Société d'horticulture d'Ille-et-Vilaine