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Lors des Cent-Jours, des fédérations régionales sont créées pour soutenir le régime. Joseph Blin est élu président de la fédération des cinq départements de la Bretagne, qui donne l'exemple aux autres fédérations. Il préside à la rédaction du pacte fédératif, rappelant que la Bretagne avait déployé la première l'étendard de la liberté, et cherché à s'opposer à l'invasion étrangère. Il reçoit alors la Légion d'honneur pour son action de fondateur de la fédération où il joue un rôle modérateur, empêchant les fédérés de s'en prendre aux royalistes locaux, et leur ordonne finalement de mettre bas les armes à la Seconde restauration. Il fut néanmoins révoqué de la direction des postes mais en raison de son attitude anti-royaliste, vu sa modération et son action pour mettre fin au mouvement, il conserva l'intégralité de son traitement.
Lors des Cent-Jours, des fédérations régionales sont créées pour soutenir le régime. Joseph Blin est élu président de la fédération des cinq départements de la Bretagne, qui donne l'exemple aux autres fédérations. Il préside à la rédaction du pacte fédératif, rappelant que la Bretagne avait déployé la première l'étendard de la liberté, et cherché à s'opposer à l'invasion étrangère. Il reçoit alors la Légion d'honneur pour son action de fondateur de la fédération où il joue un rôle modérateur, empêchant les fédérés de s'en prendre aux royalistes locaux, et leur ordonne finalement de mettre bas les armes à la Seconde restauration. Il fut néanmoins révoqué de la direction des postes mais en raison de son attitude anti-royaliste, vu sa modération et son action pour mettre fin au mouvement, il conserva l'intégralité de son traitement.
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*[[Rue des frères Blin]]

Version du 2 mai 2012 à 09:31

Joseph Blin deputy.jpg

( 31 mars 1764, Rennes - 12 juillet 1834, Rennes)

Joseph Marie Jacques, enthousiasmé par la Guerre d'indépendance des États-Unis, entre à 16 ans au régiment d'Auvergne et sert aux Antilles. En 1789, il fait partie des premiers partisans de la Révolution. Blessé lors des émeutes de la Journée des Bricoles en janvier 1789, il est élu député de Rennes en 1790 à la fédération de Pontivy. Il fait partie des signataires de l'adresse au roi et est administrateur du département d'Ille-et-Vilaine. Volontaire aux armées en 1792, sa compagnie de grenadiers l'élit capitaine par acclamations. A Reims, il sauve à la tête de sa compagnie un prêtre qui allait être brûlé par la population. Il combat à l'armée du Rhin contre les Prussiens. Il y est deux fois blessé.

De retour à Rennes en février 1793, il est nommé directeur de la poste aux lettres. Révolutionnaire modéré, il participe aux assemblées locales, est membre du comité de Salut public de Rennes, et membre de la commission des 5 opposés à la Montagne. Il s'oppose en 1793 aux sinistres projets du représentant Carrier à Rennes. Carrier va alors sévir à Nantes en octobre, d'où il fait arrêter Blin libéré à fin de 1793, sous la pression de ses compatriotes. Blin est surnommé « le sauveur de la cité ».

Il est élu député d'Ille-et-Vilaine au Conseil des Cinq-Cents où il manifeste son patriotisme et son anti-royalisme, et combat souvent la politique du Directoire. Il appuie cependant le projet pour la surveillance des journaux, vote pour la détention des émigrés naufragés, attire l'attention sur les dangers qui menacent la République. Il s'oppose au coup d'État du 18 brumaire. Après le coup d'État, exclu du Corps législatif, Blin reprend à Rennes ses fonctions de directeur de la poste.

Lors des Cent-Jours, des fédérations régionales sont créées pour soutenir le régime. Joseph Blin est élu président de la fédération des cinq départements de la Bretagne, qui donne l'exemple aux autres fédérations. Il préside à la rédaction du pacte fédératif, rappelant que la Bretagne avait déployé la première l'étendard de la liberté, et cherché à s'opposer à l'invasion étrangère. Il reçoit alors la Légion d'honneur pour son action de fondateur de la fédération où il joue un rôle modérateur, empêchant les fédérés de s'en prendre aux royalistes locaux, et leur ordonne finalement de mettre bas les armes à la Seconde restauration. Il fut néanmoins révoqué de la direction des postes mais en raison de son attitude anti-royaliste, vu sa modération et son action pour mettre fin au mouvement, il conserva l'intégralité de son traitement.

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