A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
« Avenue du Languedoc » : différence entre les versions
(Page créée avec « L'histoire de l'Avenue du Languedoc est un peu mouvementée. A l'origine de la ZUP de Villejean, elle va de l'extrémité Sud de l'Avenue Gaston-Berger à l'extrémité Sud … ») |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 3 : | Ligne 3 : | ||
A l'origine de la ZUP de Villejean, elle va de l'extrémité Sud de l'Avenue Gaston-Berger à l'extrémité Sud du Boulevard d'Anjou (l'actuel rond-point avec la route de Saint-Brieuc n'existe pas). L'Avenue du Languedoc est donc alors une pénétrante vers la partie Ouest du quartier (Boulevard d'Anjou et au-delà). Dès ce moment, sa structure est un peu complexe ; elle comprend deux parties : la première, entre Gaston-Berger et Churchill est en sens unique vers l'Ouest (la circulation vers la ville étant assurée par le Boulevard Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, également à sens unique sur ce tronçon) ; la seconde, entre Churchill et Anjou est à double sens, et comporte, en outre, une contre-allée. Cette situation a duré une quarantaine d'années. | A l'origine de la ZUP de Villejean, elle va de l'extrémité Sud de l'Avenue Gaston-Berger à l'extrémité Sud du Boulevard d'Anjou (l'actuel rond-point avec la route de Saint-Brieuc n'existe pas). L'Avenue du Languedoc est donc alors une pénétrante vers la partie Ouest du quartier (Boulevard d'Anjou et au-delà). Dès ce moment, sa structure est un peu complexe ; elle comprend deux parties : la première, entre Gaston-Berger et Churchill est en sens unique vers l'Ouest (la circulation vers la ville étant assurée par le Boulevard Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, également à sens unique sur ce tronçon) ; la seconde, entre Churchill et Anjou est à double sens, et comporte, en outre, une contre-allée. Cette situation a duré une quarantaine d'années. | ||
Tout a commencé à changer avec la création du rond-point Anjou/route de Saint-Brieuc (date ?) qui a absorbé une bonne partie du trafic utilisant auparavant l'Avenue. La Ville a alors décidé le déclassement de la seconde partie de l'avenue et a choisi de céder cet espace à la Foncière Logement pour un euro symbolique (malgré les réserves des Domaines) (délibérations du Conseil Municipal | Tout a commencé à changer avec la création du rond-point Anjou/route de Saint-Brieuc (date ?) qui a absorbé une bonne partie du trafic utilisant auparavant l'Avenue. La Ville a alors décidé le déclassement de la seconde partie de l'avenue et a choisi de céder cet espace à la Foncière Logement pour un euro symbolique (malgré les réserves des Domaines) (délibérations du Conseil Municipal du 11 septembre 2006 et du…) ainsi qu'à [[Archipel Habitat]] (au prix du marché). Archipel Habitat a ainsi pu construire une Cité Universitaire de 200 chambres, venant partiellement en remplacement de la Cité du square de Normandie, vouée à la "déconstruction" (désormais effective) ; la nouvelle Cité a été mise en service à la rentrée 2010. En continuité avec la Cité sont prévus deux petits immeubles comportant en tout 38 logements (moitié en locatif, moitié en accession) ; les travaux ont commencé au printemps 2011. | ||
La Foncière Logement, de son côté, relayée par la Coopérative HLM Coin de Terre et Foyer de Cholet, elle-même relayée par le groupe nantais Gambetta, portait un projet de 52 logements dits "intermédiaires" conçu selon le procédé de l'ossature bois. Les travaux ont débuté en janvier 2010 ; ils se sont arrêtés en janvier 2011, suite à des déboires liés au procédé retenu. Le groupe Gambetta, pour le maître d'ouvrage, a décidé de reprendre le chantier en septembre, mais désormais en ossature béton, c'est-à-dire après déconstruction des parties bois déjà réalisées. | La Foncière Logement, de son côté, relayée par la Coopérative HLM Coin de Terre et Foyer de Cholet, elle-même relayée par le groupe nantais Gambetta, portait un projet de 52 logements dits "intermédiaires" conçu selon le procédé de l'ossature bois ; l'opposition des riverains s'est traduite par la création de l'Association Berry-Languedoc-Croix Rouge. Les travaux ont débuté en janvier 2010 ; ils se sont arrêtés en janvier 2011, suite à des déboires liés au procédé retenu. Le groupe Gambetta, pour le maître d'ouvrage, a décidé de reprendre le chantier en septembre, mais désormais en ossature béton, c'est-à-dire après déconstruction des parties bois déjà réalisées. | ||
A noter que l'ex-contre-allée est conservée comme voie publique et s'est vue attribuer l'appellation de Rue Joseph-Martray. | A noter que l'ex-contre-allée est conservée comme voie publique et s'est vue attribuer l'appellation de[[ Rue Joseph-Martray]]. | ||
L'appellation Avenue du Languedoc ne concerne donc à présent que l'ancienne première partie, toujours à sens unique, entre l'Avenue Gaston-Berger et l'Avenue Winston-Churchill. |
Version du 1 août 2011 à 10:38
L'histoire de l'Avenue du Languedoc est un peu mouvementée.
A l'origine de la ZUP de Villejean, elle va de l'extrémité Sud de l'Avenue Gaston-Berger à l'extrémité Sud du Boulevard d'Anjou (l'actuel rond-point avec la route de Saint-Brieuc n'existe pas). L'Avenue du Languedoc est donc alors une pénétrante vers la partie Ouest du quartier (Boulevard d'Anjou et au-delà). Dès ce moment, sa structure est un peu complexe ; elle comprend deux parties : la première, entre Gaston-Berger et Churchill est en sens unique vers l'Ouest (la circulation vers la ville étant assurée par le Boulevard Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, également à sens unique sur ce tronçon) ; la seconde, entre Churchill et Anjou est à double sens, et comporte, en outre, une contre-allée. Cette situation a duré une quarantaine d'années.
Tout a commencé à changer avec la création du rond-point Anjou/route de Saint-Brieuc (date ?) qui a absorbé une bonne partie du trafic utilisant auparavant l'Avenue. La Ville a alors décidé le déclassement de la seconde partie de l'avenue et a choisi de céder cet espace à la Foncière Logement pour un euro symbolique (malgré les réserves des Domaines) (délibérations du Conseil Municipal du 11 septembre 2006 et du…) ainsi qu'à Archipel Habitat (au prix du marché). Archipel Habitat a ainsi pu construire une Cité Universitaire de 200 chambres, venant partiellement en remplacement de la Cité du square de Normandie, vouée à la "déconstruction" (désormais effective) ; la nouvelle Cité a été mise en service à la rentrée 2010. En continuité avec la Cité sont prévus deux petits immeubles comportant en tout 38 logements (moitié en locatif, moitié en accession) ; les travaux ont commencé au printemps 2011.
La Foncière Logement, de son côté, relayée par la Coopérative HLM Coin de Terre et Foyer de Cholet, elle-même relayée par le groupe nantais Gambetta, portait un projet de 52 logements dits "intermédiaires" conçu selon le procédé de l'ossature bois ; l'opposition des riverains s'est traduite par la création de l'Association Berry-Languedoc-Croix Rouge. Les travaux ont débuté en janvier 2010 ; ils se sont arrêtés en janvier 2011, suite à des déboires liés au procédé retenu. Le groupe Gambetta, pour le maître d'ouvrage, a décidé de reprendre le chantier en septembre, mais désormais en ossature béton, c'est-à-dire après déconstruction des parties bois déjà réalisées.
A noter que l'ex-contre-allée est conservée comme voie publique et s'est vue attribuer l'appellation deRue Joseph-Martray.
L'appellation Avenue du Languedoc ne concerne donc à présent que l'ancienne première partie, toujours à sens unique, entre l'Avenue Gaston-Berger et l'Avenue Winston-Churchill.