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Tout en développant le projet de train à grande vitesse (TGV) et en relançant l'industrie nucléaire, il doit faire face à des difficultés économiques alors que les Trente Glorieuses touchent à leur fin. En 1976, après la démission de {{w|Jacques Chirac}}, il nomme à la fonction de Premier ministre l’économiste {{w|Raymond Barre}}, qui mène jusqu'à la fin de son septennat une politique de rigueur très impopulaire. Malgré son positionnement centriste, Valéry Giscard d'Estaing se montre de plus en plus conservateur, en particulier sur l'immigration. Bien que sa majorité de droite ait remporté à la surprise générale les élections législatives de 1978 et qu’il ait longtemps été donné réélu pour un second mandat, il est battu par François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1981, notamment à cause des réticences du RPR de Jacques Chirac à le soutenir.
Tout en développant le projet de train à grande vitesse (TGV) et en relançant l'industrie nucléaire, il doit faire face à des difficultés économiques alors que les Trente Glorieuses touchent à leur fin. En 1976, après la démission de {{w|Jacques Chirac}}, il nomme à la fonction de Premier ministre l’économiste {{w|Raymond Barre}}, qui mène jusqu'à la fin de son septennat une politique de rigueur très impopulaire. Malgré son positionnement centriste, Valéry Giscard d'Estaing se montre de plus en plus conservateur, en particulier sur l'immigration. Bien que sa majorité de droite ait remporté à la surprise générale les élections législatives de 1978 et qu’il ait longtemps été donné réélu pour un second mandat, il est battu par François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1981, notamment à cause des réticences du RPR de Jacques Chirac à le soutenir.


Par la suite, il est réélu à l’Assemblée nationale et accède à la présidence du conseil régional d'Auvergne. Devenu président de l'{{w|Union pour la démocratie française}} (UDF), fondée durant son septennat, il est l’un des principaux dirigeants de l'opposition au pouvoir socialiste. Fervent partisan de l'Union européenne, il est député européen puis président de la Convention sur l'avenir de l'Europe. Il se retire en 2004 de la vie politique pour siéger au {{w|Conseil constitutionnel}} français, dont il est membre de droit en tant qu'ancien président de la République.
Par la suite, il est réélu à l’Assemblée nationale et accède à la présidence du conseil régional d'Auvergne. Devenu président de l'{{w|Union pour la démocratie française}} (UDF), fondée durant son septennat, il est l’un des principaux dirigeants de l'opposition au pouvoir socialiste. Fervent partisan de l'Union européenne, il est député européen puis président de la Convention sur l'avenir de l'Europe. Il se retire en 2004 de la vie politique pour siéger au {{w|Conseil constitutionnel (France)|Conseil constitutionnel}} français, dont il est membre de droit en tant qu'ancien président de la République.


Auteur de plusieurs essais et romans, il est élu en 2003 à l'{{w|Académie française}}, au fauteuil laissé par {{w|Léopold Sédar Senghor}}.
Auteur de plusieurs essais et romans, il est élu en 2003 à l'{{w|Académie française}}, au fauteuil laissé par {{w|Léopold Sédar Senghor}}.