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[[Fichier:Mamm_Goz.png|300px|left|thumb|Un photo montage de 1940 pose la question de l'emplacement de la Mam Goz à Rennes, ici fictivement Contour de la Motte (''Ouest-Eclair'' du 22 novembre 1940)]]
[[Fichier:Mamm_Goz.png|300px|left|thumb|Un photo montage de 1940 pose la question de l'emplacement de la Mam Goz à Rennes, ici fictivement Contour de la Motte (''Ouest-Eclair'' du 22 novembre 1940)]]
[[Fichier:Mam_Goz_%C3%A0_Kergus.png|300px|left|thumb|Aprèe un photo montage place de la Gare, la Mam Gox est fictivement devant [[square de Kergus]], devant le bâtiment qui sera détruit par les bombes en 1943]]
[[Fichier:Mam_Goz_%C3%A0_Kergus.png|300px|left|thumb|Aprèe un photo montage place de la Gare, la Mam Gox est fictivement devant [[square de Kergus]], devant le bâtiment qui sera détruit par les bombes en 1943]]
Ancien élève de l'[[école régionale des Beaux-Arts]] de Rennes, il suit les cours de l'école nationale des Beaux-Arts. Il fut professeur à l'école des arts appliqués de Paris. Les  œuvres vont de ''l'Hymne à la mort'' pour un aviateur tué en service commandé (1912) et de nombreux monuments aux morts de la guerre 1914-18 (pour Paramé, Cancale), à des œuvres telles que ''Evangéline'' (médaille d'or au salon des Artistes français de 1933), ''la jeune fille au lévrier'' (1935), la princesse [[Elisa Napoleone Baciocchi]]enfant (au [[Musée des beaux-arts]] de Rennes) jusqu'aux bustes de Charles Le Goffic, de l'amiral Guépratte, la statue de Théodore Botrel à Pont-Aven. Dans un tout autre registre on apprécie toujours ses petites céramiques bretonnes, telles ''Les Trois Commères'', ''le Léonard au Veau'', le mendiant, la Marchande de poulets... exécutées pour la faïencerie Henriot<ref>''Louis Henri Nicot, sculpteur breton'', par Patrick Monéger et Jos Pennec. Bulletin et mémoires de la Société historique et archéologique d'Ille-et-Vilaine, t. CXI - 2007</ref>.
Ancien élève de l'[[école régionale des Beaux-Arts]] de Rennes, il suit les cours de l'école nationale des Beaux-Arts. Il fut professeur à l'école des arts appliqués de Paris. Les  œuvres vont de ''l'Hymne à la mort'' pour un aviateur tué en service commandé (1912) et de nombreux monuments aux morts de la guerre 1914-18 (pour Paramé, Cancale), à des œuvres telles que ''Evangéline'' (médaille d'or au salon des Artistes français de 1933), ''la jeune fille au lévrier'' (1935), la princesse [[Elisa Napoleone Baciocchi]] enfant (au [[Musée des beaux-arts]] de Rennes) jusqu'aux bustes de Charles Le Goffic, de l'amiral Guépratte, la statue de Théodore Botrel à Pont-Aven. Dans un tout autre registre on apprécie toujours ses petites céramiques bretonnes, telles ''Les Trois Commères'', ''le Léonard au Veau'', le mendiant, la Marchande de poulets... exécutées pour la faïencerie Henriot<ref>''Louis Henri Nicot, sculpteur breton'', par Patrick Monéger et Jos Pennec. Bulletin et mémoires de la Société historique et archéologique d'Ille-et-Vilaine, t. CXI - 2007</ref>.


À l'époque de sa mort, le quotidien régional, qui ne paraissait que sur une petite page, lui consacra assez de place pour annoncer en gros titre, au-dessus d'un article, "Mort de Louis Nicot - statuaire breton"<ref>Ouest-Eclair du 20 juillet 1944</ref>.
À l'époque de sa mort, le quotidien régional, qui ne paraissait que sur une petite page, lui consacra assez de place pour annoncer en gros titre, au-dessus d'un article, "Mort de Louis Nicot - statuaire breton"<ref>Ouest-Eclair du 20 juillet 1944</ref>.