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« Rue Jean Coquelin » : différence entre les versions

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Transformé en torche vivante, il fit d'abord, avant de se soucier de son sort, les gestes nécessaires pour sauver le convoi, se jetant finalement sur l'herbe du ballast où ses compagnons de route Jouan et Gautier qui, en se brûlant eux-mêmes, lui portèrent secours. D'abord envoyé à l'[[rue de l'Hôtel Dieu|Hôtel-Dieu]], il est ensuite dirigé vers Nantes au service des grands brûlés.
Transformé en torche vivante, il fit d'abord, avant de se soucier de son sort, les gestes nécessaires pour sauver le convoi, se jetant finalement sur l'herbe du ballast où ses compagnons de route Jouan et Gautier qui, en se brûlant eux-mêmes, lui portèrent secours. D'abord envoyé à l'[[rue de l'Hôtel Dieu|Hôtel-Dieu]], il est ensuite dirigé vers Nantes au service des grands brûlés.


Un véritable élan de solidarité se produit, une centaine de collègues cheminots réalisent des dons de sang et de peau afin de préparer des greffes. Il décède finalement après d'atroces souffrances le 11 novembre. Ses obsèques eurent lieu le 14 novembre à Rennes et eurent une dimension nationale en présence du représentant du ministre des Transports, de personnalités politiques, syndicales et religieuses, ainsi que de milliers de personnes.La ''Nouvelle République'', No.4006 du 15.11.1957, titre un article :"Dernier hommage à Jean Coquelin, l'héroïque cheminot rennais."  
Un véritable élan de solidarité se produit, une centaine de collègues cheminots réalisent des dons de sang et de peau afin de préparer des greffes. Il décède finalement après d'atroces souffrances le 11 novembre. Ses obsèques eurent lieu le 14 novembre à Rennes et eurent une dimension nationale en présence du représentant du ministre des Transports, de personnalités politiques, syndicales et religieuses, ainsi que de milliers de personnes.La ''Nouvelle République'', No.4006 du 15.11.1957, titre un article :"Dernier hommage à Jean Coquelin, l'héroïque cheminot rennais." Il est inhumé au [[cimetière de l'Est]], section 19 B.


Ce n'est que neuf jours après son décès que la ville de Rennes décide de donner son nom à une nouvelle voie de la ville, où une grande partie des logements sont occupés par des cheminots.
Ce n'est que neuf jours après son décès que la ville de Rennes décide de donner son nom à une nouvelle voie de la ville, où une grande partie des logements sont occupés par des cheminots.