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« La quête d'un local convenable pour enseigner la chirurgie et disséquer à Rennes » : différence entre les versions

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[[Fichier:Cath%C3%A9drale_saint-Pierre218.jpg|200px|left|thumb|La tour de la cathédrale à droite, Photo Penaut de 1889, quand les 1er et 2e étages y étaient encore occupés par l'École de Chirurgie.<ref> ''Le Vieux Rennes'' de P. Banéat</ref>]]
[[Fichier:Cath%C3%A9drale_saint-Pierre218.jpg|200px|left|thumb|La tour de la cathédrale à droite, Photo Penaut de 1889, quand les 1er et 2e étages y étaient encore occupés par l'École de Chirurgie.<ref> ''Le Vieux Rennes'' de P. Banéat</ref>]]


Le professeur Duval, ne pouvant continuer ses cours dans ces conditions, lui qui avait créé à ses frais une salle de dissection privée dans la ''rue de Berlin'' (actuelle [[rue Edith Cavell]]), essuya un refus du maire  à l’installation d’une nouvelle salle de dissection au bas de la tour sud de la cathédrale. L’inspecteur général de l’Université, Geoffroy Saint-Hilaire, dans un rapport de mars 1849, constate que «  la salle de dissection est beaucoup trop petite, aérée seulement d’un côté et telle qu’il serait prudent de n’y jamais réunir plus de quinze élèves autour de trois tables et de trois sujets ». Or on y réunit trois ou quatre fois plus d’élèves autour de tables portant 8 à 10 cadavres !
Le professeur Duval, ne pouvant continuer ses cours dans ces conditions, lui qui avait créé à ses frais une salle de dissection privée dans la ''rue de Berlin'' (actuelle [[rue Edith Cavell]]), essuya un refus du maire  à l’installation d’une nouvelle salle de dissection au bas de la tour sud de la cathédrale. L’inspecteur général de l’Université, Geoffroy Saint-Hilaire, dans un rapport de mars 1849, constate que «  la salle de dissection est beaucoup trop petite, aérée seulement d’un côté et telle qu’il serait prudent de n’y jamais réunir plus de quinze élèves autour de trois tables et de trois sujets ». Or on y réunit trois ou quatre fois plus d’élèves autour de tables portant 8 à 10 cadavres !<ref> Conférence-promenade de "Rennes, ville en sciences" par Jos Pennec - nov. 2010</ref>


En 1852, la construction du Palais universitaire (actuel [[musée des Beaux-Arts]]) permet de réunir tous les centres d’enseignement supérieur, y compris celui de la médecine, le local de dissection excepté, qui reste  au cimetière de Saint-Étienne.
En 1852, la construction du Palais universitaire (actuel [[musée des Beaux-Arts]]) permet de réunir tous les centres d’enseignement supérieur, y compris celui de la médecine, le local de dissection excepté, qui reste  au cimetière de Saint-Étienne.