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Le '''boulevard de la Liberté''' se situe dans le quartier centre, il relie la [[place de Bretagne]] à l'ouest à l'[[avenue Janvier]] à l'est, c'est l'une des artères principales du centre sud<ref>en référence à la Vilaine, qui traverse la ville d'est en ouest et divise ainsi la ville en deux</ref> de Rennes. | Le '''boulevard de la Liberté''' se situe dans le quartier centre, il relie la [[place de Bretagne]] à l'ouest à l'[[avenue Janvier]] à l'est, c'est l'une des artères principales du centre sud<ref>en référence à la Vilaine, qui traverse la ville d'est en ouest et divise ainsi la ville en deux</ref> de Rennes. |
Version du 10 juin 2011 à 12:01
Le boulevard de la Liberté se situe dans le quartier centre, il relie la place de Bretagne à l'ouest à l'avenue Janvier à l'est, c'est l'une des artères principales du centre sud[1] de Rennes.
Historique
Ce boulevard remplaça vers 1860 les vieux fossés et les remparts de la troisième enceinte de la ville. Avant le comblement des fossés on l'appelait Promenade des Murs. Son segment est, à partir de l'avenue de la gare, reçut en 1862 le nom de boulevard de l'Impératrice, le segment ouest celui de boulevard du Prince impérial jusqu'au boulevard Napoléon III, maintenant boulevard de la Tour d'Auvergne. Il reçut son actuel nom après la chute de l'Empire.
En mai 1825, une formidable explosion
Le 19 mai 1825 au matin, alors qu'on préparait la fête du couronnement du roi Charles X, Rennes fut secouée par une formidable explosion : la salle d'artifices (située à l'emplacement de la jonction de la rue Lanjuinais et du boulevard venait de sauter, ensevelissant sous les décombres de nombreux morts et blessés. En 1892, Lucien Decombe témoigne qu' " aujourd'hui encore, c'est avec une vive émotion que des vieillards nous ont raconté les émouvants détails de cette catastrophe dont ils ont été témoins." [2]
La partie est fut bombardée
Après la guerre de 1870, fut implanté, en bordure du Champs de Mars, le monument de Dolivet aux morts d'Ille-et-Vilaine mais le boulevard forma pendant près d'un siècle la limite nord de l'esplanade alors immense.
Pendant la seconde guerre mondiale, la partie du boulevard entre l'avenue Janvier et la rue Maréchal Joffre reçut des bombes et les immeubles, y compris la caserne Kergu, au coin de l'avenue Janvier, furent détruits ou très endommagés, telle l'école. Des baraques provisoires - pour une dizaine d'années - furent construites le long du Champs de Mars. Dans les années soixante du siècle dernier un restaurant universitaire et la salle "omnisports" (maintenant Le Liberté) furent construits le long du boulevard.