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==Origine du nom de la place<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>== | |||
Champ clos du Moyen-âge | |||
La place des Lices est une place qui se trouvait autrefois à l'extérieur de la ville, à l'époque où Rennes était entouré par des remparts. Lices est le nom donné à un "champ clos" au Moyen-âge. Un Champ Clos était le nom donné à un terrain fermé par des barrières où avait lieu des tournois où des chevaliers s'affrontaient avec des lances. | |||
À Rennes, c'est en 1327 que ce nom est connu pour la première fois, car pour le mariage de la Duchesse de Bretagne , Jeanne de Penthièvre, dite la boiteuse, avec Charles de Blois le neveu du roi de France, un tournoi est organisé et où un certain Bertrand Du Guesclin va se faire connaître en effectuant son premier combat. | |||
C'est à cause d'une épidémie de peste, en 1622, que fut décidé de faire le marché sur cette place, pour éviter que la maladie entre dans la ville. | |||
Autrefois à l'emplacement de l'horloge qui se trouve sur le haut de la place des Lices, se trouvait un gibet où étaient exposés les gens que l'on voulait humiliés, mais aussi pour exécuter ceux qui étaient condamnés par la justice. Leurs corps y restaient parfois plusieurs jours pour effrayer la population, avant d'être emmenés au cimetière qui se trouvait sur l'actuelle place Saint-Anne en passant par la rue des Innocents, car l'on pensait que tout ceux qui étaient exécutés n'étaient pas tous coupables. | |||
==Appartement à louer en 1820== | ==Appartement à louer en 1820== |
Version du 9 mai 2011 à 15:09
La place des lices est une place du centre-ville nord, prolongeant au sud-sud-ouest la place Saint-Michel en descendant vers le canal d'Ille-et-Rance qu'on aperçoit à son extrémité. Hors des murs, ainsi que l'indique la situation des portes Mordelaises à son sud-est, elle est cependant bordée par d'anciennes demeures comme l'Hôtel Racapé de La Feuillée.
Son nom évoque les joutes du Moyen-Âge, époque où elle voyait, les jours de tournois, des affrontements de chevaliers ; Duguesclin lui-même y ayant rompu sa première lance en 1337 à l'âge de dix-sept ans. Elle conserva longtemps une tradition belliqueuse étant utilisée jusqu'au début du XVIIIe siècle pour des exercices militaires.
Ouverte le reste du temps à la circulation automobile, la place accueille tous les samedis matin, autour des halles Martenot, le marché des Lices.
Origine du nom de la place[1]
Champ clos du Moyen-âge
La place des Lices est une place qui se trouvait autrefois à l'extérieur de la ville, à l'époque où Rennes était entouré par des remparts. Lices est le nom donné à un "champ clos" au Moyen-âge. Un Champ Clos était le nom donné à un terrain fermé par des barrières où avait lieu des tournois où des chevaliers s'affrontaient avec des lances.
À Rennes, c'est en 1327 que ce nom est connu pour la première fois, car pour le mariage de la Duchesse de Bretagne , Jeanne de Penthièvre, dite la boiteuse, avec Charles de Blois le neveu du roi de France, un tournoi est organisé et où un certain Bertrand Du Guesclin va se faire connaître en effectuant son premier combat.
C'est à cause d'une épidémie de peste, en 1622, que fut décidé de faire le marché sur cette place, pour éviter que la maladie entre dans la ville.
Autrefois à l'emplacement de l'horloge qui se trouve sur le haut de la place des Lices, se trouvait un gibet où étaient exposés les gens que l'on voulait humiliés, mais aussi pour exécuter ceux qui étaient condamnés par la justice. Leurs corps y restaient parfois plusieurs jours pour effrayer la population, avant d'être emmenés au cimetière qui se trouvait sur l'actuelle place Saint-Anne en passant par la rue des Innocents, car l'on pensait que tout ceux qui étaient exécutés n'étaient pas tous coupables.
Appartement à louer en 1820
Le bail à loyer ci-dessous donne des indications sur un appartement de l'Hôtel Forsan donnant « sur la lice » et sur la rue Saint-Louis et les modalités de location tel que le loyer de 250 francs par an.
« Acte sous seing privé du 26 janvier 1819 portant entre nous soussigné Delle Rose De Forsan de la Bouteillerie d'une part et Dame Guitton née Anne Angélique André Duquesnoy, tout deux demeurant à Rennes, rue Saint Louis n° 28 et Place des Lices, a été par le présent acte de ferme s.s.p. par lequel ladite demoiselle Rose De Forsan loue aujourd'hui à la dite De Guiton pour neuf années qui commenceront le 24 juin 1820 et finiront à pareil jour 1829, savoir un appartement dans l'hôtel Forsan situé place des Lices à Rennes au rez de chaussée au coin meridionnal et occidental dit hôtel composé d'une grande salle ayant ses couvertures! sur la lice avec alcove et cheminée et un cabinet d'entrée ayant aussi sa croisée sur la lice, plus une grande salle ou chambre donnant sur la rue Saint Louis ayant de plus une croisée sous le pignon occidental dudit hôtel avec cabinet privatif de latrinnes, une cave et caveau à côté, une remise sur la rue Saint Louis et un grenier, le tout occupé et dont jouissent actuellement les demoiselles Ergault ;
la salle donnant sur la lice tapissée en papier pour y rester ou autre qui y serait placé par Dame Guiton en remplaçant sans que ladite De Guiton puisse réclamer d'indemnité ;
la grande chambre sur la rue Saint Louis garnie d'armoires d'attaches et ladite De Guiton déclare bien connaître le tout et en jouir sans rien dégrader ni changer à peine de rétablir à ses frais si ces changements n'étaient pas agréables à Demoiselle De Forsan et fera ramoner les cheminées conformément aux arrêtés de police, rendra les appartements en état de réparation locative ainsi qu'elle les aura reçue, payera sa diminution du prix du fermage designé ci-après les impôts pour portes et fenêtres et pour jouissance des appartements et autres objets ci-dessus Made Guiton s'oblige de payer chaque année en deux termes égaux dont le premier echoira et sera payé le 25 décembre 1820 et 2e le jour St Jean 1821 cent vingt cinq francs chaque ce qui fait par an deux cent cinquante francs, fait double à Rennes. Reçu sept francs vingt sept." [2]
Notes et références
- ↑ à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole
- ↑ s.s.p., c'est-à-dire sous seing privé ou signature(s) privée(s).
Transcription du folio 72 (4 février 1819) du registre du bureau de l'enregistrement de Plélan-le-Grand, registre conservé aux Archives départementales d'Ille-et-Vilaine (cote 3Q 27 239). Le motif de cet enregistrement dans un bureau autre que celui du bureau de Rennes n'est pas clair et il est probable que cet acte soit absent des registres de la ville (il y aurait double compte...). »
Localisation
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