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adhère au Parti communiste et en 1921 à la Fédération sportive du travail où il pratique le cross et participe à plusieurs championnats dans lesquels il s'illustre. | adhère au Parti communiste et en 1921 à la Fédération sportive du travail où il pratique le cross et participe à plusieurs championnats dans lesquels il s'illustre. | ||
En 1928, il devient champion de France de cross-country. Il est nommé secrétaire général de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail en 1934 et contribue au développement du sport dans les milieux ouvriers. En 1936, Auguste s’oppose à la tenue des Jeux Olympiques à Berlin. Il fut un vigoureux militant syndical. | En 1928, il devient champion de France de cross-country. Il est nommé secrétaire général de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail en 1934 et contribue au développement du sport dans les milieux ouvriers. En 1936, Auguste s’oppose à la tenue des Jeux Olympiques à Berlin. Il fut un vigoureux militant syndical. | ||
Mobilisé à l’automne 1939, il est évacué de Dunkerque et lors du [[bombardement du 17 juin 1940]] sur les triages ferroviaires de Rennes, le 17 juin 1940, il sauve de nombreux réfugiés d'un train en flammes. Démobilisé le 31 août 1940, il intègre alors le Parti communiste clandestin avant d’être arrêté une première fois le 6 décembre 1940, , interné au camp d’Aincourt (Seine-et-Oise), puis à la centrale de Poissy et au camp Choisel à Châteaubriant où il eut la surprise d’apprendre qu’on lui avait attribué la Médaille militaire et la Croix de guerre. Il s’en évade le | Mobilisé à l’automne 1939, il est évacué de Dunkerque et lors du [[bombardement du 17 juin 1940]] sur les triages ferroviaires de Rennes, le 17 juin 1940, il sauve , avec deux membres de son unité, de nombreux réfugiés d'un train en flammes. Démobilisé le 31 août 1940, il intègre alors le Parti communiste clandestin avant d’être arrêté une première fois le 6 décembre 1940, , interné au camp d’Aincourt (Seine-et-Oise), puis à la centrale de Poissy et au camp Choisel à Châteaubriant où il eut la surprise d’apprendre qu’on lui avait attribué la Médaille militaire et la Croix de guerre. Il s’en évade le 25 novembre 1941 et se réfugie à Treffieux, à 15 km au sud-ouest de Chateaubriand.<ref> ''La Bretagne dans la guerre'', t.2, p 173 et 239. Hervé Le Boterf, éd. France-Empire – 1979 </ref> | ||
Il fut un des principaux dirigeants du Parti communiste clandestin en Picardie, en Normandie, puis en Bretagne. | Il fut dès lors un des principaux dirigeants du Parti communiste clandestin en Picardie, en Normandie, puis en Bretagne. | ||
La police du Mans lui tendit un guet-apens le 27 juillet 1943 sur le pont de Coëffort où il fut blessé, transféré à la prison du Vert-Galant au Mans et torturé, Il aurait été ramené à l’hôpital où il mourut. | La police du Mans lui tendit un guet-apens le 27 juillet 1943 sur le pont de Coëffort où il fut blessé, transféré à la prison du Vert-Galant au Mans et torturé, Il aurait été ramené à l’hôpital où il mourut. | ||
La police française et la Gestapo n’avaient pu obtenir de lui le moindre renseignement, pas même sa véritable identité. Ses bourreaux pensèrent avoir tué Paul Boniface, nom inscrit sur sa fausse carte d’identité. | La police française et la Gestapo n’avaient pu obtenir de lui le moindre renseignement, pas même sa véritable identité. Ses bourreaux pensèrent avoir tué Paul Boniface, nom inscrit sur sa fausse carte d’identité. |
Version du 30 octobre 2023 à 13:01
Auguste Delaune
Résistant, mort pour la France
(26 septembre 1908, Le Havre Graville - 12 septembre 1943, Le Mans}
Apprenti à douze ans puis ouvrier soudeur, Auguste adhère au Parti communiste et en 1921 à la Fédération sportive du travail où il pratique le cross et participe à plusieurs championnats dans lesquels il s'illustre. En 1928, il devient champion de France de cross-country. Il est nommé secrétaire général de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail en 1934 et contribue au développement du sport dans les milieux ouvriers. En 1936, Auguste s’oppose à la tenue des Jeux Olympiques à Berlin. Il fut un vigoureux militant syndical.
Mobilisé à l’automne 1939, il est évacué de Dunkerque et lors du bombardement du 17 juin 1940 sur les triages ferroviaires de Rennes, le 17 juin 1940, il sauve , avec deux membres de son unité, de nombreux réfugiés d'un train en flammes. Démobilisé le 31 août 1940, il intègre alors le Parti communiste clandestin avant d’être arrêté une première fois le 6 décembre 1940, , interné au camp d’Aincourt (Seine-et-Oise), puis à la centrale de Poissy et au camp Choisel à Châteaubriant où il eut la surprise d’apprendre qu’on lui avait attribué la Médaille militaire et la Croix de guerre. Il s’en évade le 25 novembre 1941 et se réfugie à Treffieux, à 15 km au sud-ouest de Chateaubriand.[1]
Il fut dès lors un des principaux dirigeants du Parti communiste clandestin en Picardie, en Normandie, puis en Bretagne. La police du Mans lui tendit un guet-apens le 27 juillet 1943 sur le pont de Coëffort où il fut blessé, transféré à la prison du Vert-Galant au Mans et torturé, Il aurait été ramené à l’hôpital où il mourut. La police française et la Gestapo n’avaient pu obtenir de lui le moindre renseignement, pas même sa véritable identité. Ses bourreaux pensèrent avoir tué Paul Boniface, nom inscrit sur sa fausse carte d’identité. Auguste DELAUNE a été homologué FFI. Il fut fait chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume (1947) et cité à l'ordre de la Nation. [2] [3]
De nombreux stades – dont celui de Reims – et rues portent son nom.
Références
- ↑ La Bretagne dans la guerre, t.2, p 173 et 239. Hervé Le Boterf, éd. France-Empire – 1979
- ↑ https://reimsmediafootball.fr/histoire-auguste-delaune/
- ↑ https://www.havrais-en-resistance.fr/view/admin/entry/32393/?pagenum=41