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Alexia Plunian est née à Lorient. Ses origines familiales sont peu connues, on sait néanmoins que son père meurt jeune et que son beau-père était capitaine de corvette. Alek Plunian aurait passé une partie de son enfance en Guyane. Selon la presse de l’époque, le temps passé dans la forêt tropicale fut une période rude mais formatrice, la jeune fille aurait par exemple appris le maniement d’armes à feu. Alek Plunian revient en France à l’âge de treize ans, elle est formée à l’École normale de jeunes filles de Rennes et passe une licence de lettres. Elle devient ainsi institutrice dans le village de Saint-Jacut-de-la-Mer dans les Côtes d’Armor, mais elle quitte l’enseignement pour l’administration. Elle travaille alors en tant que rédactrice à la préfecture d’Ille-et-Vilaine durant sept ans. Cependant, elle y reçoit un blâme et le travail l’ennuie. C’est pourquoi elle rejoint Paris en 1928, où elle s’installe dans le quartier de Montmartre et se consacre à l’écriture. Ses travaux sont divers, elle avait déjà publié un roman intitulé ''Lina, la Jaguine'' en 1926. Elle écrit des feuilletons, des articles de presse, des paroles de chanson et même une pièce de théâtre. Certaines de ses œuvres sont récompensées dans les revues de l’époque. L’autre passion d’Alek Plunian est l’aviation. Elle s’intéresse à l’aéronautique depuis plusieurs années, mais c’est 1930 qu’elle obtient son brevet de pilotage et trois années plus tard, elle achète son propre avion, un F.234 ,pour participer à diverses compétitions. En mars 1933, elle inaugure la piste de Saint-Jacques-de-la-Lande dans le cadre du Tour de France des avions de tourisme ! Des 128 concurrents, elle est la seule femme. Le 23 septembre 1933, elle bat le record mondial de vitesse des biplaces de moins de 560 kg à bord de son avion Farman 359, avec en passager l’aviateur Maurice Finat. Malgré une vie peu ordinaire d’aviatrice et d’écrivaine, son souvenir s’efface rapidement. Alek Plunian décède à 73 ans à Clichy-la-Garenne dans le département des Hauts-de-Seine. | Alexia Plunian est née à Lorient. Ses origines familiales sont peu connues, on sait néanmoins que son père meurt jeune et que son beau-père était capitaine de corvette. Alek Plunian aurait passé une partie de son enfance en Guyane. Selon la presse de l’époque, le temps passé dans la forêt tropicale fut une période rude mais formatrice, la jeune fille aurait par exemple appris le maniement d’armes à feu. Alek Plunian revient en France à l’âge de treize ans, elle est formée à l’École normale de jeunes filles de Rennes et passe une licence de lettres. Elle devient ainsi institutrice dans le village de Saint-Jacut-de-la-Mer dans les Côtes d’Armor, mais elle quitte l’enseignement pour l’administration. Elle travaille alors en tant que rédactrice à la préfecture d’Ille-et-Vilaine durant sept ans. Cependant, elle y reçoit un blâme et le travail l’ennuie. C’est pourquoi elle rejoint Paris en 1928, où elle s’installe dans le quartier de Montmartre et se consacre à l’écriture. Ses travaux sont divers, elle avait déjà publié un roman intitulé ''Lina, la Jaguine'' en 1926 puis ''Tempête''. Elle écrit des feuilletons, des articles de presse, des paroles de chanson et même une pièce de théâtre. Certaines de ses œuvres sont récompensées dans les revues de l’époque. L’autre passion d’Alek Plunian est l’aviation. Elle s’intéresse à l’aéronautique depuis plusieurs années, mais c’est 1930 qu’elle obtient son brevet de pilotage et trois années plus tard, elle achète son propre avion, un F.234 ,pour participer à diverses compétitions. En mars 1933, elle inaugure la piste de Saint-Jacques-de-la-Lande dans le cadre du Tour de France des avions de tourisme ! Des 128 concurrents, elle est la seule femme. Le 23 septembre 1933, elle bat le record mondial de vitesse des biplaces de moins de 560 kg à bord de son avion Farman 359, avec en passager l’aviateur Maurice Finat. Malgré une vie peu ordinaire d’aviatrice et d’écrivaine, son souvenir s’efface rapidement. Alek Plunian décède à 73 ans à Clichy-la-Garenne dans le département des Hauts-de-Seine. | ||
Deux communes de la métropole rennaise ont aussi donné son nom à une rue : [[Le Rheu]] et [[Saint-Jacques-de-la-Lande]]. | Deux communes de la métropole rennaise ont aussi donné son nom à une rue : [[Le Rheu]] et [[Saint-Jacques-de-la-Lande]]. |
Version du 11 août 2023 à 14:01
Le passage Alek Plunian (Tremen Alek Plunian) est un passage d'orientation nord-ouest sud-est partant de la rive sud-est de la rue Cardinal Paul Gouyon et aboutissant sur la rive nord-ouest du boulevard Maréchal de Lattre de Tassigny.
Il fut dénommé par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes en date du 16 mai 2022 pour rendre hommage à :
Alek Plunian
Romancière et aviatrice bretonne
(5 août 1894, Lorient - 24 juin 1967, Clichy-la-Garenne)
Alexia Plunian est née à Lorient. Ses origines familiales sont peu connues, on sait néanmoins que son père meurt jeune et que son beau-père était capitaine de corvette. Alek Plunian aurait passé une partie de son enfance en Guyane. Selon la presse de l’époque, le temps passé dans la forêt tropicale fut une période rude mais formatrice, la jeune fille aurait par exemple appris le maniement d’armes à feu. Alek Plunian revient en France à l’âge de treize ans, elle est formée à l’École normale de jeunes filles de Rennes et passe une licence de lettres. Elle devient ainsi institutrice dans le village de Saint-Jacut-de-la-Mer dans les Côtes d’Armor, mais elle quitte l’enseignement pour l’administration. Elle travaille alors en tant que rédactrice à la préfecture d’Ille-et-Vilaine durant sept ans. Cependant, elle y reçoit un blâme et le travail l’ennuie. C’est pourquoi elle rejoint Paris en 1928, où elle s’installe dans le quartier de Montmartre et se consacre à l’écriture. Ses travaux sont divers, elle avait déjà publié un roman intitulé Lina, la Jaguine en 1926 puis Tempête. Elle écrit des feuilletons, des articles de presse, des paroles de chanson et même une pièce de théâtre. Certaines de ses œuvres sont récompensées dans les revues de l’époque. L’autre passion d’Alek Plunian est l’aviation. Elle s’intéresse à l’aéronautique depuis plusieurs années, mais c’est 1930 qu’elle obtient son brevet de pilotage et trois années plus tard, elle achète son propre avion, un F.234 ,pour participer à diverses compétitions. En mars 1933, elle inaugure la piste de Saint-Jacques-de-la-Lande dans le cadre du Tour de France des avions de tourisme ! Des 128 concurrents, elle est la seule femme. Le 23 septembre 1933, elle bat le record mondial de vitesse des biplaces de moins de 560 kg à bord de son avion Farman 359, avec en passager l’aviateur Maurice Finat. Malgré une vie peu ordinaire d’aviatrice et d’écrivaine, son souvenir s’efface rapidement. Alek Plunian décède à 73 ans à Clichy-la-Garenne dans le département des Hauts-de-Seine.
Deux communes de la métropole rennaise ont aussi donné son nom à une rue : Le Rheu et Saint-Jacques-de-la-Lande.