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[[Fichier:Emplacement_ancien_St_Vincent.png|300px|left|thumb|L'emplacement du 1er collège Saint-Vincent, au sud de la [[rue de Fougères]] ]] | |||
[[Fichier:Ancien_saint_vincent.jpeg|300px|right|thumb|L'ancien collège Saint-Vincent, photo prise de la rue de Fougères.(plaquette du centenaire de l'Ecole)]] | |||
[[Catégorie:Histoire et mémoire|Saint-Vincent-thumb]] | |||
[[Fichier:Chapelle lycée saint vincent rennes-2.jpg|thumb|300x300px|Chapelle de l'établissement Saint-Vincent Providence]] | [[Fichier:Chapelle lycée saint vincent rennes-2.jpg|thumb|300x300px|Chapelle de l'établissement Saint-Vincent Providence]] | ||
[[Catégorie:Quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin]] | [[Catégorie:Quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin]] | ||
[[Catégorie:Enseignement secondaire]] | [[Catégorie:Enseignement secondaire]] | ||
[[Fichier:St vincent gobaille.jpg|left|thumb|337x337px|Croquis de '''Jean Gobaille''' (1895-1969), artiste peintre, professeur de dessin à St-Vincent à la fin des années 1950. ''Dessin au feutre 22,5 x 33 cm. Coll. YRG'']] | [[Fichier:St vincent gobaille.jpg|left|thumb|337x337px|Croquis de '''Jean Gobaille''' (1895-1969), artiste peintre, professeur de dessin à St-Vincent à la fin des années 1950. ''Dessin au feutre 22,5 x 33 cm. Coll. YRG'']] | ||
C'est Monseigneur [[Godefroy Brossays Saint-Marc]] qui fonda le collège à l'usage des enfants de familles catholiques, la loi Falloux ayant accordé cette possibilité. Il acheta la maison située juste après l'[[hôtel de Caradeuc]], au n° 3 de l'ancienne [[rue de Fougères]] (actuellement [[rue Général Maurice Guillaudot]]) et y ouvrit la ''pension Brécha'', du nom de son premier supérieur, sportif d'à peine 30 ans. On y comptait 7 élèves en [[1842]], 64 en [[1845]]. | C'est Monseigneur [[Godefroy Brossays Saint-Marc]] qui fonda le collège à l'usage des enfants de familles catholiques, la loi Falloux ayant accordé cette possibilité. Il acheta la maison située juste après l'[[hôtel de Caradeuc]], au n° 3 de l'ancienne [[rue de Fougères]] (actuellement [[rue Général Maurice Guillaudot]]) et y ouvrit la ''pension Brécha'', du nom de son premier supérieur, sportif d'à peine 30 ans. On y comptait 7 élèves en [[1842]], 64 en [[1845]]. | ||
Mais très vite il faut plus grand et le cardinal achète de ses deniers la propriété de ''la [[Barre-Saint-Just]]'', terrain situé hors la ville entre le [[boulevard de Sévigné]] et la [[rue de Fougères]] et il commence les constructions d'une belle ordonnance classique, tracée par l'architecte [[Charles Langlois]], à toit de tuiles dans cette ville bretonne, avec de vastes cours de récréation bordées de cloîtres, ombragées de marronniers et à l'ouest, un jardin anglais avec cèdres. Le [[frère Henri]]<ref>[[rue du frère Henri]]</ref> y déploya ses talents d'arboriculteur. À l'ombre du collège est installé un orphelinat. Malgré les lois de séparation de l'Église et de l'État de [[1905]], le collège subsistera jusqu'en [[1911]], et sera reconstruit à l'emplacement d'un ancien monastère de Carmélites, [[rue de Paris]] sous l'égide de la ''Société de l'enseignement libre''. | Mais très vite il faut plus grand et le cardinal achète de ses deniers la propriété de ''la [[Barre-Saint-Just]]'', terrain situé hors la ville entre le [[boulevard de Sévigné]] et la [[rue de Fougères]] et il commence les constructions d'une belle ordonnance classique, tracée par l'architecte [[Charles Langlois]], à toit de tuiles dans cette ville bretonne, avec de vastes cours de récréation bordées de cloîtres, ombragées de marronniers et à l'ouest, un jardin anglais avec cèdres. Le [[frère Henri]]<ref>[[rue du frère Henri]]</ref> y déploya ses talents d'arboriculteur. À l'ombre du collège est installé un orphelinat. | ||
Malgré les lois de séparation de l'Église et de l'État de [[1905]], le collège subsistera jusqu'en [[1911]], et sera reconstruit à l'emplacement d'un ancien monastère de Carmélites, [[rue de Paris]] sous l'égide de la ''Société de l'enseignement libre''. | |||
On commença par arracher 10 000 tonnes de roche dure et 18 mois après le nouveau collège, conçu par l'architecte [[Henri Mellet]], dans le style du précédent - qu'on s'attendrait à trouver plutôt à Montpellier - ouvrait, le 1er octobre [[1912]] avec sa large avenue à rampe et perron combinés, menant au bâtiment central entouré de deux campaniles Une vaste chapelle, dessinée par l'architecte Mellet, y fut adjointe en 1926 dans le même style. En 1918 le collège instruisait plus de 400 élèves. | On commença par arracher 10 000 tonnes de roche dure et 18 mois après le nouveau collège, conçu par l'architecte [[Henri Mellet]], dans le style du précédent - qu'on s'attendrait à trouver plutôt à Montpellier - ouvrait, le 1er octobre [[1912]] avec sa large avenue à rampe et perron combinés, menant au bâtiment central entouré de deux campaniles Une vaste chapelle, dessinée par l'architecte Mellet, y fut adjointe en 1926 dans le même style. En 1918 le collège instruisait plus de 400 élèves. |
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