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[[Fichier:Anquetil.png|200px|right|thumb|Gilbert Anquetil, adulte]] | [[Fichier:Anquetil.png|200px|right|thumb|Gilbert Anquetil, adulte]] | ||
Gilbert | Gilbert est né d'un père plombier-chauffagiste et d'une mère couturière qui laisse son activité pour s'occuper de la gestion de l'entreprise familiale. | ||
Après avoir fréquenté l'école primaire Sainte-Anne, il entre au collège Saint-Étienne puis à l'école pratique d'industrie à Rennes. | Après avoir fréquenté l'école primaire Sainte-Anne, il entre au collège Saint-Étienne puis à l'école pratique d'industrie à Rennes. | ||
En 1941 il est contacté par [[Guy Faisant]], un camarade d'école qui a reçu la mission de recruter des amis pour effectuer des actions hostiles à l'occupant. Une petite équipe est alors constituée de [[ Gilbert Anquetil]], Guy Faisant, [[Yves Le Moigne]] | En 1941 il est contacté par [[Guy Faisant]], un camarade d'école qui a reçu la mission de recruter des amis pour effectuer des actions hostiles à l'occupant. Une petite équipe est alors constituée de [[Gilbert Anquetil]], Guy Faisant, [[Yves Le Moigne]] et [[Michel Goltais]], auxquels viennent se joindre Pascal Lafaye<ref>[[Rue Marie et Pascal Lafaye]]</ref> et [[Jacques Tarrière]]. Leurs actions : distribution de tracts, lacération d'affiche prônant la collaboration. Le groupe participe à la manifestation organisée au cimetière de l'Est pour commémorer le 1er anniversaire du bombardement allemand du 17 juin 1940<ref>[[17 juin 1941 : manifestation rennaise]]</ref>. | ||
À la suite d’une dénonciation, ces jeunes sont arrêtés. Gilbert est appréhendé le 2 mars 1942 par la Gestapo pour diffusion de tracts et journaux clandestins, récupération de revolvers et de munitions dans un dépôt allemand de Rennes, stockés aux entrepôts "Reiner", [[boulevard de Chézy]] ainsi que pour avoir participé, avec son groupe, aux sabotages de lignes téléphoniques. | À la suite d’une dénonciation, ces jeunes sont arrêtés. Gilbert est appréhendé le 2 mars 1942 par la Gestapo pour diffusion de tracts et journaux clandestins, récupération de revolvers et de munitions dans un dépôt allemand de Rennes, stockés aux entrepôts "Reiner", [[boulevard de Chézy]] ainsi que pour avoir participé, avec son groupe, aux sabotages de lignes téléphoniques. | ||
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Fin avril 1942, Gilbert et ses camarades sont transférés à la prison du Cherche Midi à Paris. Le 4 Juin 1942, ils sont déportés au Sonder-Lager SS Hinzert où Gilbert ne devient plus que le numéro 4234. Le 10 Janvier 1944, à Breslau, Gilbert Anquetil, ses camarades, Pascal Lafaye et sa mère comparaissent devant le Sonder-Gericht (Tribunal Spécial). Ils sont tous sont condamnés aux travaux forcés. | Fin avril 1942, Gilbert et ses camarades sont transférés à la prison du Cherche Midi à Paris. Le 4 Juin 1942, ils sont déportés au Sonder-Lager SS Hinzert où Gilbert ne devient plus que le numéro 4234. Le 10 Janvier 1944, à Breslau, Gilbert Anquetil, ses camarades, Pascal Lafaye et sa mère comparaissent devant le Sonder-Gericht (Tribunal Spécial). Ils sont tous sont condamnés aux travaux forcés. | ||
Le 8 mai 1945, Gilbert Anquetil, Yves Le Moigne, Guy Faisant sont libérés après la fuite de leurs gardiens. Gilbert et Yves Le Moigne arrivent à Rennes le 5 Juin 1945. Le 24 décembre 1948 il épouse Gilberte, secrétaire-comptable, et ils auront deux enfants et trois petits-enfants. En 1964, le père de Gilbert | Le 8 mai 1945, Gilbert Anquetil, Yves Le Moigne, Guy Faisant sont libérés après la fuite de leurs gardiens. Gilbert et Yves Le Moigne arrivent à Rennes le 5 Juin 1945. Le 24 décembre 1948 il épouse Gilberte, secrétaire-comptable, et ils auront deux enfants et trois petits-enfants. En 1964, le père de Gilbert passe le relais à son fils et son épouse. | ||
Atteint d'une terrible maladie Gilbert Anquetil décède à 53 ans. La mention " Mort pour la France " lui est attribuée. Ses distinctions : | Atteint d'une terrible maladie Gilbert Anquetil décède à 53 ans. La mention " Mort pour la France " lui est attribuée. Ses distinctions : médaille de la Déportation | ||
Croix de combattant volontaire de la Résistance | Croix de combattant volontaire de la Résistance | ||
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<ref> Mémorial du Cherche-midi discours de Pierre Cheval du 27 avril 1986</ref> | <ref>Mémorial du Cherche-midi discours de Pierre Cheval du 27 avril 1986</ref> | ||
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===références=== | ===références=== | ||
Version actuelle datée du 15 mai 2023 à 08:25
Gilbert Anquetil
Résistant (23 novembre 1926, Rennes- 3 octobre 1979, Rennes)
Gilbert est né d'un père plombier-chauffagiste et d'une mère couturière qui laisse son activité pour s'occuper de la gestion de l'entreprise familiale. Après avoir fréquenté l'école primaire Sainte-Anne, il entre au collège Saint-Étienne puis à l'école pratique d'industrie à Rennes. En 1941 il est contacté par Guy Faisant, un camarade d'école qui a reçu la mission de recruter des amis pour effectuer des actions hostiles à l'occupant. Une petite équipe est alors constituée de Gilbert Anquetil, Guy Faisant, Yves Le Moigne et Michel Goltais, auxquels viennent se joindre Pascal Lafaye[1] et Jacques Tarrière. Leurs actions : distribution de tracts, lacération d'affiche prônant la collaboration. Le groupe participe à la manifestation organisée au cimetière de l'Est pour commémorer le 1er anniversaire du bombardement allemand du 17 juin 1940[2].
À la suite d’une dénonciation, ces jeunes sont arrêtés. Gilbert est appréhendé le 2 mars 1942 par la Gestapo pour diffusion de tracts et journaux clandestins, récupération de revolvers et de munitions dans un dépôt allemand de Rennes, stockés aux entrepôts "Reiner", boulevard de Chézy ainsi que pour avoir participé, avec son groupe, aux sabotages de lignes téléphoniques.
Fin avril 1942, Gilbert et ses camarades sont transférés à la prison du Cherche Midi à Paris. Le 4 Juin 1942, ils sont déportés au Sonder-Lager SS Hinzert où Gilbert ne devient plus que le numéro 4234. Le 10 Janvier 1944, à Breslau, Gilbert Anquetil, ses camarades, Pascal Lafaye et sa mère comparaissent devant le Sonder-Gericht (Tribunal Spécial). Ils sont tous sont condamnés aux travaux forcés.
Le 8 mai 1945, Gilbert Anquetil, Yves Le Moigne, Guy Faisant sont libérés après la fuite de leurs gardiens. Gilbert et Yves Le Moigne arrivent à Rennes le 5 Juin 1945. Le 24 décembre 1948 il épouse Gilberte, secrétaire-comptable, et ils auront deux enfants et trois petits-enfants. En 1964, le père de Gilbert passe le relais à son fils et son épouse. Atteint d'une terrible maladie Gilbert Anquetil décède à 53 ans. La mention " Mort pour la France " lui est attribuée. Ses distinctions : médaille de la Déportation Croix de combattant volontaire de la Résistance Croix du combattant volontaire – guerre 39-45 Croix du Combattant Médaille Militaire Croix de Guerre Chevalier de la Légion d'honneur. Médaille de la Déportation [3] [4]
références
- ↑ Rue Marie et Pascal Lafaye
- ↑ 17 juin 1941 : manifestation rennaise
- ↑ Mémorial du Cherche-midi discours de Pierre Cheval du 27 avril 1986
- ↑ AD 167J29)
