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À l'hiver 1940, Jean-Louis Bertrand, alors jeune avocat, et Guy Parigot<ref>https://maitron.fr/spip.php?article144915</ref> décidèrent de créer une compagnie de théâtre, "''les Jeunes Comédiens''" de Rennes, qui souhaitait s'inscrire dans l'esprit de la commedia dell'arte. Formée de passionnés, ils se produisent dans toute la Bretagne.
À l'hiver 1940, Jean-Louis Bertrand, alors jeune avocat, et Guy Parigot<ref>https://maitron.fr/spip.php?article144915</ref> décidèrent de créer une compagnie de théâtre, "''les Jeunes Comédiens''" de Rennes, qui souhaitait s'inscrire dans l'esprit de la commedia dell'arte. Formée de passionnés, ils se produisent dans toute la Bretagne.


A la Libération que se met en place la décentralisation théâtrale, dans toute la France. Il faut rendre la culture accessible au plus grand nombre, rendre le théâtre populaire. Ce mouvement de décentralisation préfigure toute la décentralisation administrative de la deuxième moitié du XXe siècle. Entre 1947 et 1951, cinq premiers Centres Dramatiques sont créés (Colmar, Saint-Étienne, Toulouse, Rennes, Aix). A Rennes, Jeanne Laurent<ref>[[allée Jeanne Laurent]]</ref> s'appuie sur la troupe amateur "''Les Jeunes Comédiens''" pour porter le projet. Rapidement, ils fidélisent un public breton qui n'a que très rarement l'occasion d'assister à des représentations théâtrales. La troupe participe même à un concours national à Paris visant à récompenser les jeunes compagnies. Ce terrain favorise l'implantation d'un Centre Dramatique à Rennes<ref>https://fresques.ina.fr/ouest-en-memoire/parcours/0005/la-bretagne-terre-de-theatre.html</ref>, aujourd'hui [[Théâtre National de Bretagne]].
C'est à la Libération que se met en place la décentralisation théâtrale, dans toute la France. Il faut rendre la culture accessible au plus grand nombre, rendre le théâtre populaire. Ce mouvement de décentralisation préfigure toute la décentralisation administrative de la deuxième moitié du XXe siècle. Entre 1947 et 1951, cinq premiers centres dramatiques sont créés (Colmar, Saint-Étienne, Toulouse, Rennes, Aix). À Rennes, Jeanne Laurent<ref>[[allée Jeanne Laurent]]</ref> s'appuie sur la troupe amateur "''Les Jeunes Comédiens''" pour porter le projet. Rapidement, ils fidélisent un public breton qui n'a que très rarement l'occasion d'assister à des représentations théâtrales. La troupe participe même à un concours national à Paris visant à récompenser les jeunes compagnies. Ce terrain favorise l'implantation d'un centre dramatique à Rennes<ref>https://fresques.ina.fr/ouest-en-memoire/parcours/0005/la-bretagne-terre-de-theatre.html</ref>, aujourd'hui [[Théâtre National de Bretagne]].


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==

Version du 1 mars 2023 à 13:59

La rue Jean-Louis Bertrand se situe dans le quartier 10 : Villejean - Beauregard entre la rue Recteur Paul Henry et la rue Professeur Jean Pecker. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 juillet 1993[1].

Cette voie rend hommage à Jean-Louis Bertrand, avocat (1914 - 1989)

À l'hiver 1940, Jean-Louis Bertrand, alors jeune avocat, et Guy Parigot[2] décidèrent de créer une compagnie de théâtre, "les Jeunes Comédiens" de Rennes, qui souhaitait s'inscrire dans l'esprit de la commedia dell'arte. Formée de passionnés, ils se produisent dans toute la Bretagne.

C'est à la Libération que se met en place la décentralisation théâtrale, dans toute la France. Il faut rendre la culture accessible au plus grand nombre, rendre le théâtre populaire. Ce mouvement de décentralisation préfigure toute la décentralisation administrative de la deuxième moitié du XXe siècle. Entre 1947 et 1951, cinq premiers centres dramatiques sont créés (Colmar, Saint-Étienne, Toulouse, Rennes, Aix). À Rennes, Jeanne Laurent[3] s'appuie sur la troupe amateur "Les Jeunes Comédiens" pour porter le projet. Rapidement, ils fidélisent un public breton qui n'a que très rarement l'occasion d'assister à des représentations théâtrales. La troupe participe même à un concours national à Paris visant à récompenser les jeunes compagnies. Ce terrain favorise l'implantation d'un centre dramatique à Rennes[4], aujourd'hui Théâtre National de Bretagne.

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