« Passage Catherine Leroy » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
Ligne 7 : Ligne 7 :
Catherine Leroy est née le 27 août 1944 à Sannois dans le département du Val-d’Oise. Son père est ingénieur dans la métallurgie et elle grandit dans la demeure de son grand-père parfumeur, une maison bourgeoise au bord du lac d’Enghien-les-Bains. Catherine Leroy est asthmatique, ses parents l’envoient plusieurs fois en cure dans les Alpes suisses. Elle reçoit des leçons particulières de piano et désire faire du jazz. Du fait de son indiscipline, elle change six fois d’établissement durant son adolescence. À l’âge de 15 ans, elle est envoyée par ses parents en Angleterre pour apprendre l’anglais, mais sa famille d’accueil la renvoie en France. À 17 ans, Catherine Leroy s’initie au saut en parachute puis à la photographie. Ces deux passions lui permettent de couvrir la guerre du Vietnam.  
Catherine Leroy est née le 27 août 1944 à Sannois dans le département du Val-d’Oise. Son père est ingénieur dans la métallurgie et elle grandit dans la demeure de son grand-père parfumeur, une maison bourgeoise au bord du lac d’Enghien-les-Bains. Catherine Leroy est asthmatique, ses parents l’envoient plusieurs fois en cure dans les Alpes suisses. Elle reçoit des leçons particulières de piano et désire faire du jazz. Du fait de son indiscipline, elle change six fois d’établissement durant son adolescence. À l’âge de 15 ans, elle est envoyée par ses parents en Angleterre pour apprendre l’anglais, mais sa famille d’accueil la renvoie en France. À 17 ans, Catherine Leroy s’initie au saut en parachute puis à la photographie. Ces deux passions lui permettent de couvrir la guerre du Vietnam.  


En 1966, à l’âge de 21 ans, elle prend l’avion pour Saigon avec peu d’argent et son appareil Leica. Au Vietnam, Catherine Leroy fréquente l’élite locale et le photographe Horst Faas de l’agence Associated Press. Elle réalise quelques reportages, puis en 1967, grâce à ses compétences en parachutisme, elle est autorisée à suivre l’opération américaine aéroportée Junction City. Catherine Leroy, malgré des conditions difficiles, s’intègre bien auprès des soldats et photographie leur quotidien. Elle reçoit le prix George-Polk pour une photographie marquante d’un soldat venant de mourir. En 1968, Catherine Leroy décide de couvrir la guerre du côté vietnamien ; elle est arrêtée et est retenue brièvement en otage à Hué<ref>https://www.squal-photographie.com/photo-reporters/catherine-leroy</ref>, ville du Viet Nam "partenaire" de la capitale bretonne, et dont le nom a d'ailleurs été accolé à [[Rue de Hué|une rue de Rennes]], mais les Vietnamiens lui laissent son appareil photo. Après la guerre du Vietnam, Catherine Leroy couvre divers conflits des années soixante-dix, à ce titre elle devient la première femme récompensée du prix Robert Capa pour un reportage de la guerre du Liban en 1976. Catherine Leroy décède le 8 juillet 2006 à Santa Monica, en Californie.  
En 1966, à l’âge de 21 ans, elle prend l’avion pour Saigon avec peu d’argent et son appareil Leica. Au Vietnam, Catherine Leroy fréquente l’élite locale et le photographe Horst Faas de l’agence Associated Press. Elle réalise quelques reportages, puis en 1967, grâce à ses compétences en parachutisme, elle est autorisée à suivre l’opération américaine aéroportée Junction City. Catherine Leroy, malgré des conditions difficiles, s’intègre bien auprès des soldats et photographie leur quotidien. Elle reçoit le prix George-Polk pour une photographie marquante d’un soldat venant de mourir. En 1968, Catherine Leroy décide de couvrir la guerre du côté vietnamien ; elle est arrêtée et est retenue brièvement en otage à Hué<ref>https://www.squal-photographie.com/photo-reporters/catherine-leroy</ref>, ville du Viet Nam "partenaire" de la capitale bretonne, et dont le nom a d'ailleurs été accolé à [[Rue de Hué|une rue de Rennes]], mais les Vietnamiens lui laissent son appareil photo. Après la guerre du Vietnam, Catherine Leroy couvre divers conflits des années soixante-dix, à ce titre elle devient la première femme récompensée du prix Robert Capa pour un reportage de la guerre du Liban en 1976. Catherine Leroy décède le 8 juillet 2006 à Santa Monica, en Californie. <br><br><br> 


[[Catégorie:Matrimoine]]
[[Catégorie:Matrimoine]]

Version du 4 novembre 2022 à 14:13

Le passage Catherine Leroy est une voie piétonne ayant pour origine la rue Théophile Briant et qui et aboutit à l'intersection formée par la rue de l'Alma, le boulevard de Beaumont et le boulevard du Colombier. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 16 mai 2022.

Catherine Leroy

(27 août 1944, Sannois, Val d'Oise - 8 juillet 2006, Santa Monica, Etats-Unis)

Catherine Leroy

Catherine Leroy est née le 27 août 1944 à Sannois dans le département du Val-d’Oise. Son père est ingénieur dans la métallurgie et elle grandit dans la demeure de son grand-père parfumeur, une maison bourgeoise au bord du lac d’Enghien-les-Bains. Catherine Leroy est asthmatique, ses parents l’envoient plusieurs fois en cure dans les Alpes suisses. Elle reçoit des leçons particulières de piano et désire faire du jazz. Du fait de son indiscipline, elle change six fois d’établissement durant son adolescence. À l’âge de 15 ans, elle est envoyée par ses parents en Angleterre pour apprendre l’anglais, mais sa famille d’accueil la renvoie en France. À 17 ans, Catherine Leroy s’initie au saut en parachute puis à la photographie. Ces deux passions lui permettent de couvrir la guerre du Vietnam.

En 1966, à l’âge de 21 ans, elle prend l’avion pour Saigon avec peu d’argent et son appareil Leica. Au Vietnam, Catherine Leroy fréquente l’élite locale et le photographe Horst Faas de l’agence Associated Press. Elle réalise quelques reportages, puis en 1967, grâce à ses compétences en parachutisme, elle est autorisée à suivre l’opération américaine aéroportée Junction City. Catherine Leroy, malgré des conditions difficiles, s’intègre bien auprès des soldats et photographie leur quotidien. Elle reçoit le prix George-Polk pour une photographie marquante d’un soldat venant de mourir. En 1968, Catherine Leroy décide de couvrir la guerre du côté vietnamien ; elle est arrêtée et est retenue brièvement en otage à Hué[1], ville du Viet Nam "partenaire" de la capitale bretonne, et dont le nom a d'ailleurs été accolé à une rue de Rennes, mais les Vietnamiens lui laissent son appareil photo. Après la guerre du Vietnam, Catherine Leroy couvre divers conflits des années soixante-dix, à ce titre elle devient la première femme récompensée du prix Robert Capa pour un reportage de la guerre du Liban en 1976. Catherine Leroy décède le 8 juillet 2006 à Santa Monica, en Californie.


Sur la carte

Chargement de la carte...

Références