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Psichari s'engage au 51e régiment d'infanterie à Beauvais en 1903. Il est nommé caporal en juin, puis sergent en décembre 1904. Insatisfait avec la vie de garnison en métropole, il arrange son transfert dans les troupes coloniales en tant que sous-officier d'artillerie. Il effectue un séjour au Congo de septembre 1906 à décembre 1907. De retour en France l'année suivante, il raconte ses expériences dans ''Terres de soleil et de sommeil'' (1908). Diplômé de l'école militaire d'artillerie de Versailles, le sous-lieutenant Psichari est déployé en Mauritanie de 1909 à 1912. En 1913, il publie ''L'Appel des armes'', contre l'humanitarisme pacifiste et le déclin moral qui lui semble en être la conséquence, au profit d'un idéal de dévouement et de grandeur. Cette nouvelle devient le guide de la jeunesse nationaliste française. | |||
En juin 1913, Psichari retourne dans la garnison du 2e régiment d'artillerie coloniale à Cherbourg. C'est là qu'il compose son livre, publié à titre posthume, ''Le Voyage du centurion'' (1916). | |||
Ernest Psichari participe à la Première Guerre mondiale en tant que lieutenant au 2e régiment d'artillerie coloniale. Il est tué à Rossignol en Belgique le 22 août 1914, lors de la bataille de Rossignol, durant la bataille des Frontières. | |||
== Sur la carte == | == Sur la carte == |
Version actuelle datée du 5 décembre 2023 à 17:07
La rue Ernest Psichari se situe dans le quartier 12 : Bréquigny entre l'avenue Georges Graff et la rue de Nantes. Cette voie axée est-ouest fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962[1].
Cette voie rend hommage à Ernest Psichari, écrivain français (1883 - 1914)
Il est le petit-fils par sa mère d'Ernest Renan, en hommage duquel une rue a aussi été dénommée, dès 1913. Issu d'une famille de la haute bourgeoisie intellectuelle parisienne (son frère cadet Michel, également mort pour la France, est marié à la fille de l'écrivain Anatole France[2]), Psichari passe son baccalauréat au Lycée Henri IV en 1900, puis obtient une licence de philosophie à la Sorbonne en 1903. Il suit également les cours d'Henri Bergson[3] au Collège de France. Il grandit en compagnie d'intellectuels, comme Charles Péguy[4], qu'il rencontre en 1901.
Psichari s'engage au 51e régiment d'infanterie à Beauvais en 1903. Il est nommé caporal en juin, puis sergent en décembre 1904. Insatisfait avec la vie de garnison en métropole, il arrange son transfert dans les troupes coloniales en tant que sous-officier d'artillerie. Il effectue un séjour au Congo de septembre 1906 à décembre 1907. De retour en France l'année suivante, il raconte ses expériences dans Terres de soleil et de sommeil (1908). Diplômé de l'école militaire d'artillerie de Versailles, le sous-lieutenant Psichari est déployé en Mauritanie de 1909 à 1912. En 1913, il publie L'Appel des armes, contre l'humanitarisme pacifiste et le déclin moral qui lui semble en être la conséquence, au profit d'un idéal de dévouement et de grandeur. Cette nouvelle devient le guide de la jeunesse nationaliste française.
En juin 1913, Psichari retourne dans la garnison du 2e régiment d'artillerie coloniale à Cherbourg. C'est là qu'il compose son livre, publié à titre posthume, Le Voyage du centurion (1916).
Ernest Psichari participe à la Première Guerre mondiale en tant que lieutenant au 2e régiment d'artillerie coloniale. Il est tué à Rossignol en Belgique le 22 août 1914, lors de la bataille de Rossignol, durant la bataille des Frontières.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ rue Anatole France
- ↑ allée Henri Bergson
- ↑ boulevard Charles Péguy