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« Georges Duhamel à Rennes en 1940 » : différence entre les versions
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Et de vanter l'institut du cancer du professeur Marquis. Puis, "dans cette ville où l'on marche facilement, avec plaisir, sans fatigue" il admire le palais de justice, le Thabor. <ref> "J'ai fait une belle découverte : Rennes!", Paul Béguier. ''Ouest-Eclair'' 14 avril 1940 </ref> | Et de vanter l'institut du cancer du professeur Marquis. Puis, "dans cette ville où l'on marche facilement, avec plaisir, sans fatigue" il admire le palais de justice, le Thabor. <ref> "J'ai fait une belle découverte : Rennes!", Paul Béguier. ''Ouest-Eclair'' 14 avril 1940 </ref> | ||
Deux mois plus tard, après le [[Bombardement du 17 juin 1940]], le médecin major chirurgien sera au chevet de victimes à l"hôpital de Pontchaillou. | Dès l'exode qui se traduit à Rennes par l'afflux des réfugiés, Georges Duhamel est à Rennes et "il a retrouvé toute l'expérience et la sûreté de main du jeune aide-major de 1914, pour extraire les balles dont les Teutons criblèrent les pauvres fuyards". <ref> Une rencontre imprévue au centre de Pontchaillou. ''Ouest-Eclair'' 31 mai 1940</ref> Deux mois plus tard, après le [[Bombardement du 17 juin 1940]], le médecin major chirurgien sera au chevet de victimes à l"hôpital de Pontchaillou. | ||
===Références=== | ===Références=== |
Version du 10 novembre 2020 à 13:42
En avril 1940, l'académicien Georges Duhamel vient à Rennes où il a deux fils, l'un en première année de médecine, l'autre, interne des hôpitaux de Paris, à l'hôpital militaire Ambroise Paré. Le 13 avril, il accorde un entretien au journal et son opinion sur Rennes lui est demandée. Il a traversé la ville vingt fois sans s'y arrêter, sauf une fois pour une conférence qu'il y avait donnée.
"J'ai découvert Rennes"
Il annonce :"Rennes m'a étonné. C'est une ville complexe et attachante. Elle est grande, aérée, noble... Dans sa structure c'est vraiment une capitale et une capitale majestueuse. Elle n'a pas seulement l'apparence d'une capitale, elle l'est: il n'y a de capitale que dans l'ordre spirituel. Et Dieu sait si l'activité intellectuelle de Rennes est grande! Je connais, ici, des hommes éminents, des savants admirables."
Et de vanter l'institut du cancer du professeur Marquis. Puis, "dans cette ville où l'on marche facilement, avec plaisir, sans fatigue" il admire le palais de justice, le Thabor. [1]
Dès l'exode qui se traduit à Rennes par l'afflux des réfugiés, Georges Duhamel est à Rennes et "il a retrouvé toute l'expérience et la sûreté de main du jeune aide-major de 1914, pour extraire les balles dont les Teutons criblèrent les pauvres fuyards". [2] Deux mois plus tard, après le Bombardement du 17 juin 1940, le médecin major chirurgien sera au chevet de victimes à l"hôpital de Pontchaillou.