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[[Fichier:Triage_de_la_plaine_de_Baud.png|250px|left|thumb|Le triage de la plaine de Baud, vu au droit du pont Villebois-Mareuil vers l'est.]] L'[[arrivée du chemin de fer à Rennes]] date de 1857 <ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrains 34 et 35</ref>. Le maire [[Ange de Léon des Ormeaux]] fut alors l'auteur d'un plan d'aménagement de la ville (1852-1855). On lui doit la création de l'[[avenue de la Gare]] et une extension de la ville vers la gare ordonnée autour du [[Champ de Mars]] et du [[boulevard Magenta]]. La Gare fut positionnée sur le site des anciennes poudrières de Lorette, à un peu plus d'un kilomètre des quartiers peuplés du centre, malgré une pétition de 70 habitants de la [[rue de Fougères]] - au nord de la ville - qui souhaitaient l'installation de la Gare à proximité de leur quartier. Le site de Lorette n'avait qu'un défaut mineur, celui de ne pas avoir assez d'élévation pour accueillir des bâtiments de l'importance d'une gare. À l'est de la gare de Rennes, s'allongèrent par la suite deux grands faisceaux de triage : celui de Saint-Hélier et celui de la plaine de Baud, copieusement bombardés pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment lors du [[Bombardement du 17 juin 1940]]<ref>[[Bombardement du 8 mars 1943]]</ref>. <ref>[[Retour d'Algérie à Rennes, une nuit de février 1961])</ref> La gare entièrement remodelée en 1989 pour accueillir le TGV Atlantique, aménagée par un groupement d'architectes rennais (GAR) constitué par les agences Archipole (Le Berre), BNR (Brajon, Nicolas, Ressaussière) et Aria (Le Trionnaire, fut conçue spacieuse, en forme de dalle triangulaire surplombant les voies et permettant une liaison avec le quartier du sud de la gare. | [[Fichier:Triage_de_la_plaine_de_Baud.png|250px|left|thumb|Le triage de la plaine de Baud, vu au droit du pont Villebois-Mareuil vers l'est.]] L'[[arrivée du chemin de fer à Rennes]] date de 1857 <ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrains 34 et 35</ref>. Le maire [[Ange de Léon des Ormeaux]] fut alors l'auteur d'un plan d'aménagement de la ville (1852-1855). On lui doit la création de l'[[avenue de la Gare]] et une extension de la ville vers la gare ordonnée autour du [[Champ de Mars]] et du [[boulevard Magenta]]. La Gare fut positionnée sur le site des anciennes poudrières de Lorette, à un peu plus d'un kilomètre des quartiers peuplés du centre, malgré une pétition de 70 habitants de la [[rue de Fougères]] - au nord de la ville - qui souhaitaient l'installation de la Gare à proximité de leur quartier. Le site de Lorette n'avait qu'un défaut mineur, celui de ne pas avoir assez d'élévation pour accueillir des bâtiments de l'importance d'une gare. À l'est de la gare de Rennes, s'allongèrent par la suite deux grands faisceaux de triage : celui de Saint-Hélier et celui de la plaine de Baud, copieusement bombardés pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment lors du [[Bombardement du 17 juin 1940]]<ref>[[Bombardement du 8 mars 1943]]</ref>. <ref>[[Retour d'Algérie à Rennes, une nuit de février 1961])</ref> La gare entièrement remodelée en 1989 pour accueillir le TGV Atlantique, aménagée par un groupement d'architectes rennais (GAR) constitué par les agences Archipole (Le Berre), BNR (Brajon, Nicolas, Ressaussière) et Aria (Le Trionnaire, fut conçue spacieuse, en forme de dalle triangulaire surplombant les voies et permettant une liaison avec le quartier du sud de la gare. | ||
[[Fichier:Gare_de_rennes_%C3%A0_la_lib%C3%A9ration.jpg|350px|center|thumb|Le bâtiment voyageurs en août 1944, à la libération.(d'Émile Fissellier, cinéaste amateur)]] | |||
[[Fichier:Rennes-Gare-1988.jpg|center|200px|thumb|Pendant des décennies, la terne annonce murale de l'arrivée en gare de Rennes pour les voyageurs provenant de l'ouest (photo Erwan Corre)]] | [[Fichier:Rennes-Gare-1988.jpg|center|200px|thumb|Pendant des décennies, la terne annonce murale de l'arrivée en gare de Rennes pour les voyageurs provenant de l'ouest (photo Erwan Corre)]] | ||
La démolition de cette gare commence en 2016. Au cœur du projet EuroRennes, fut lancé, sur le site de l'ancienne, le chantier d'une nouvelle gare pour accueillir la ligne à grande vitesse (LGV) - qui a mis Paris à 1h25 de Rennes le 1er juillet 2017 -, avec la constitution d'un pôle multimodal connectant la gare SNCF,les deux lignes de métro,la gare routière et de nouvelles places de stationnement ainsi qu'une nouvelle passerelle reliant nord et sud au-dessus des voies ferrées. Sous un toit ondulant en bulles d'air (ETFE (ethylene tetrafluoroethylene) sont rassemblés tous les éléments d'accueil des voyageurs avec les divers modes de transport.« La grande ligne directrice de ce projet était de créer une pente douce très fluide qui gomme le fleuve ferroviaire qui séparait le nord et le sud de Rennes. <ref>Fabienne Couvert, directrice architecture et urbanisme à l’Arep, agence d’architecture interdisciplinaire filiale de SNCF Gares & Connexions </ref>. La nouvelle gare a été inaugurée le 3 juillet 2019. | La démolition de cette gare commence en 2016. Au cœur du projet EuroRennes, fut lancé, sur le site de l'ancienne, le chantier d'une nouvelle gare pour accueillir la ligne à grande vitesse (LGV) - qui a mis Paris à 1h25 de Rennes le 1er juillet 2017 -, avec la constitution d'un pôle multimodal connectant la gare SNCF,les deux lignes de métro,la gare routière et de nouvelles places de stationnement ainsi qu'une nouvelle passerelle reliant nord et sud au-dessus des voies ferrées. Sous un toit ondulant en bulles d'air (ETFE (ethylene tetrafluoroethylene) sont rassemblés tous les éléments d'accueil des voyageurs avec les divers modes de transport.« La grande ligne directrice de ce projet était de créer une pente douce très fluide qui gomme le fleuve ferroviaire qui séparait le nord et le sud de Rennes. <ref>Fabienne Couvert, directrice architecture et urbanisme à l’Arep, agence d’architecture interdisciplinaire filiale de SNCF Gares & Connexions </ref>. La nouvelle gare a été inaugurée le 3 juillet 2019. |
Version du 12 novembre 2020 à 15:41
L'arrivée du chemin de fer à Rennes date de 1857 [1]. Le maire Ange de Léon des Ormeaux fut alors l'auteur d'un plan d'aménagement de la ville (1852-1855). On lui doit la création de l'avenue de la Gare et une extension de la ville vers la gare ordonnée autour du Champ de Mars et du boulevard Magenta. La Gare fut positionnée sur le site des anciennes poudrières de Lorette, à un peu plus d'un kilomètre des quartiers peuplés du centre, malgré une pétition de 70 habitants de la rue de Fougères - au nord de la ville - qui souhaitaient l'installation de la Gare à proximité de leur quartier. Le site de Lorette n'avait qu'un défaut mineur, celui de ne pas avoir assez d'élévation pour accueillir des bâtiments de l'importance d'une gare. À l'est de la gare de Rennes, s'allongèrent par la suite deux grands faisceaux de triage : celui de Saint-Hélier et celui de la plaine de Baud, copieusement bombardés pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment lors du Bombardement du 17 juin 1940[2]. [3] La gare entièrement remodelée en 1989 pour accueillir le TGV Atlantique, aménagée par un groupement d'architectes rennais (GAR) constitué par les agences Archipole (Le Berre), BNR (Brajon, Nicolas, Ressaussière) et Aria (Le Trionnaire, fut conçue spacieuse, en forme de dalle triangulaire surplombant les voies et permettant une liaison avec le quartier du sud de la gare.
La démolition de cette gare commence en 2016. Au cœur du projet EuroRennes, fut lancé, sur le site de l'ancienne, le chantier d'une nouvelle gare pour accueillir la ligne à grande vitesse (LGV) - qui a mis Paris à 1h25 de Rennes le 1er juillet 2017 -, avec la constitution d'un pôle multimodal connectant la gare SNCF,les deux lignes de métro,la gare routière et de nouvelles places de stationnement ainsi qu'une nouvelle passerelle reliant nord et sud au-dessus des voies ferrées. Sous un toit ondulant en bulles d'air (ETFE (ethylene tetrafluoroethylene) sont rassemblés tous les éléments d'accueil des voyageurs avec les divers modes de transport.« La grande ligne directrice de ce projet était de créer une pente douce très fluide qui gomme le fleuve ferroviaire qui séparait le nord et le sud de Rennes. [4]. La nouvelle gare a été inaugurée le 3 juillet 2019.
lien interne
- ↑ Rennes d'histoire et de souvenirs quatrains 34 et 35
- ↑ Bombardement du 8 mars 1943
- ↑ [[Retour d'Algérie à Rennes, une nuit de février 1961])
- ↑ Fabienne Couvert, directrice architecture et urbanisme à l’Arep, agence d’architecture interdisciplinaire filiale de SNCF Gares & Connexions
Galerie cartes postales
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La seconde gare, telle qu'elle apparaît ci-dessus à droite, a été ouverte au public en mai 1991, peu de temps avant l'arrivée du TGV. Elle est l'œuvre d'un Groupement d'Architectes Rennais (GAR) constitué par les agences Archipole (Le Berre), BNR (Brajon, Nicolas, Ressaussière) et Aria (Le Trionnaire). Wikipédia attribue par erreur la paternité de cet ouvrage au seul Le Berre . L'interview de Jean-Luc le Trionnaire , dans la revue Place Publique - Rennes, juillet-août 2012, p. 149 et 150, donne à cet égard toutes précisions, tout comme la fiche "gare de Rennes" de PSS. Archi. Eu
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