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Elle découvre la sculpture à l'âge de 12 ans. Reconnue à partir des années [[1860]], elle est honorée lors de l'exposition universelle de Paris de [[1889]] où elle reçoit la Médaille d'or de première classe pour sa ''Psyché sous l'empire du mystère'', statue de plâtre. | Elle découvre la sculpture à l'âge de 12 ans. Reconnue à partir des années [[1860]], elle est honorée lors de l'exposition universelle de Paris de [[1889]] où elle reçoit la Médaille d'or de première classe pour sa ''Psyché sous l'empire du mystère'', statue de plâtre. | ||
Hélène Bertaux (plus connue sous le nom d’artiste de Madame Léon Bertaux, Léon étant le prénom de son second mari, épousé en 1866) est née en 1825 à Paris dans un milieu modeste. Elle est formée à la sculpture dans l’atelier de son beau-père Pierre Hébert. | |||
Sa Jeune fille au bain (marbre de 1876) eut un énorme succès au Salon de 1876. | |||
A cette époque, l’Académie des beaux-arts est interdite aux femmes. Après avoir ouvert des ateliers destinés aux femmes (en 1873 un atelier de modelage, puis en 1880 un atelier de sculpture), elle va lutter pour permettre aux femmes d’obtenir un enseignement de qualité et gratuit. En 1881 elle fonde l’Union des Femmes Peintres et Sculpteurs dont elle devient la première présidente. Elle obtiendra que ses consoeurs puissent entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris, à compter de 1897, puis concourir au Prix de Rome à partir de 1903. | |||
Elle devient également en 1896 l'unique membre féminin du jury de sculpture du Salon des Artistes Français. Elle est la 1ère femme sculptrice à obtenir une médaille d'Or de 1ère classe, lors de l’Exposition Universelle de 1889, pour le plâtre Psyché sous l'empire du mystère. | |||
Elle reçoit de nombreuses commandes pour le décor d'édifices publics dont notamment une statue en pied du peintre Chardin pour une des façades de l'Hôtel de Ville de Paris, deux frontons pour la nouvelle façade des Tuileries et la cour du Carrousel du Louvre ("La Navigation" et la "Législation"), deux bustes pour l'opéra Garnier, et une fontaine monumentale à Amiens. | |||
Elle décède le 20 avril 1909 à Saint-Michel-de-Chavaignes (72). | |||
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Version du 24 mars 2020 à 20:56
La promenade Hélène Bertaux est une voie de Rennes d'orientation Sud-Nord qui relie la rue Amiral Gaspard de Coligny et la ≤‹. Ce cheminement doux a été créé et dénommé par la délibération du conseil municipal du 18 mars 2013.
Hélène Bertaux, sculptrice et militante
Hélène Bertaux[1], née Joséphine Charlotte Hélène Pilate à Paris le 4 juillet 1825, est décédée le 20 avril 1909 à Saint-Michel-de-Chavaignes (Sarthe).
Elle découvre la sculpture à l'âge de 12 ans. Reconnue à partir des années 1860, elle est honorée lors de l'exposition universelle de Paris de 1889 où elle reçoit la Médaille d'or de première classe pour sa Psyché sous l'empire du mystère, statue de plâtre.
Hélène Bertaux (plus connue sous le nom d’artiste de Madame Léon Bertaux, Léon étant le prénom de son second mari, épousé en 1866) est née en 1825 à Paris dans un milieu modeste. Elle est formée à la sculpture dans l’atelier de son beau-père Pierre Hébert.
Sa Jeune fille au bain (marbre de 1876) eut un énorme succès au Salon de 1876.
A cette époque, l’Académie des beaux-arts est interdite aux femmes. Après avoir ouvert des ateliers destinés aux femmes (en 1873 un atelier de modelage, puis en 1880 un atelier de sculpture), elle va lutter pour permettre aux femmes d’obtenir un enseignement de qualité et gratuit. En 1881 elle fonde l’Union des Femmes Peintres et Sculpteurs dont elle devient la première présidente. Elle obtiendra que ses consoeurs puissent entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris, à compter de 1897, puis concourir au Prix de Rome à partir de 1903.
Elle devient également en 1896 l'unique membre féminin du jury de sculpture du Salon des Artistes Français. Elle est la 1ère femme sculptrice à obtenir une médaille d'Or de 1ère classe, lors de l’Exposition Universelle de 1889, pour le plâtre Psyché sous l'empire du mystère.
Elle reçoit de nombreuses commandes pour le décor d'édifices publics dont notamment une statue en pied du peintre Chardin pour une des façades de l'Hôtel de Ville de Paris, deux frontons pour la nouvelle façade des Tuileries et la cour du Carrousel du Louvre ("La Navigation" et la "Législation"), deux bustes pour l'opéra Garnier, et une fontaine monumentale à Amiens.
Elle décède le 20 avril 1909 à Saint-Michel-de-Chavaignes (72).
Liens internes
Liens externes
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Note et références
- ↑ Hélène Bertaux
(1825-1909)
