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Un détachement du groupe réserve "Bretagne" arriva à Rennes, fin mars 1943,c composé en majorité de Bretons, et fut caserné à l'école nationale d'instituteurs de la [[rue Saint-Malo]] avec pour mission de se rendre sur tous les points de Bretagne où l'ordre public pourrait être menacé. On le présenta comme "un corps d'élite que les Rennais pouvaient se féliciter de voir tenir garnison au milieu d'eux. <ref> Ouest-Eclair 26 mars 1943</ref> | Un détachement du groupe réserve "Bretagne" arriva à Rennes, fin mars 1943,c composé en majorité de Bretons, et fut caserné à l'école nationale d'instituteurs de la [[rue Saint-Malo]] avec pour mission de se rendre sur tous les points de Bretagne où l'ordre public pourrait être menacé. On le présenta comme "un corps d'élite que les Rennais pouvaient se féliciter de voir tenir garnison au milieu d'eux. <ref> Ouest-Eclair 26 mars 1943</ref> | ||
Un GMR, dirigé par un commandant (de gardiens de la paix), comprenait deux cent vingt policiers au maximum et était divisé en quatre sections commandées en principe par des officiers de paix et subdivisées en quatre brigades. | Un GMR, dirigé par un commandant (de gardiens de la paix), comprenait deux cent vingt policiers au maximum et était divisé en quatre sections commandées en principe par des officiers de paix et subdivisées en quatre brigades. À Rennes, la moitié de leur armement fut transféré fin mai à la milice, avec l'approbation du Kommandeur du SD et le préfet utilisa les GMR à des missions d'aide à la population, telles que les travaux de déblaiement après les bombardements de Fougères et de Montfort. <ref> ''Rennes pendant la guerre. Chroniques de 1939 à 1945'', p. 228. Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref> | ||
À la libération une partie d'entre eux se parèrent du brassard FFI et se mirent à la disposition des nouvelles autorités, ainsi le 3 août à Rennes, des membres des GMR ôtèrent la francisque de leurs casques et de leurs cols et se rendirent au [[palais Saint-Georges]], siège clandestin des résistants; <ref> ''1er- 4 août 1944 : L'étrange libération de Rennes'', p. 218 Étienne Maignen. Éditions Yellow Concept - 2017</ref> après la Libération 65% d'entre eux furent maintenus à leur poste - [[Après la libération, les internées administratives au camp Margueritte]] en eurent comme gardiens - | À la libération une partie d'entre eux se parèrent du brassard FFI et se mirent à la disposition des nouvelles autorités, ainsi le 3 août à Rennes, des membres des GMR ôtèrent la francisque de leurs casques et de leurs cols et se rendirent au [[palais Saint-Georges]], siège clandestin des résistants; <ref> ''1er- 4 août 1944 : L'étrange libération de Rennes'', p. 218. Étienne Maignen. Éditions Yellow Concept - 2017</ref> après la Libération 65% d'entre eux furent maintenus à leur poste - [[Après la libération, les internées administratives au camp Margueritte]] en eurent comme gardiens - 35 furent révoqués ou radiés et dix furent suspendus ou internés Après la Libération, le 7 décembre 1944, les GMR furent dissous et une partie des effectifs fusionnée, après épuration, avec des éléments issus des FFI pour créer, le 8 décembre, les Compagnies républicaines de sécurité (CRS). | ||
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Version du 16 février 2020 à 12:17
Les Groupes mobiles de réserve, souvent abrégés en GMR, étaient des unités paramilitaires créées par le gouvernement de Vichy. Leur développement fut privilégié par René Bousquet, directeur général de la Police nationale. Cette force civile paramilitaire, prévue à l'origine pour maintenir l'ordre en milieu urbain, fut engagée, à partir de l'automne 1943, dans les opérations de répression de la Résistance lancées par le régime de l'État français contre les formations du maquis, avec l'accord des Allemands. Les GMR se montrèrent souvent beaucoup plus zélée que la Garde mobile.
Un détachement du groupe réserve "Bretagne" arriva à Rennes, fin mars 1943,c composé en majorité de Bretons, et fut caserné à l'école nationale d'instituteurs de la rue Saint-Malo avec pour mission de se rendre sur tous les points de Bretagne où l'ordre public pourrait être menacé. On le présenta comme "un corps d'élite que les Rennais pouvaient se féliciter de voir tenir garnison au milieu d'eux. [1]
Un GMR, dirigé par un commandant (de gardiens de la paix), comprenait deux cent vingt policiers au maximum et était divisé en quatre sections commandées en principe par des officiers de paix et subdivisées en quatre brigades. À Rennes, la moitié de leur armement fut transféré fin mai à la milice, avec l'approbation du Kommandeur du SD et le préfet utilisa les GMR à des missions d'aide à la population, telles que les travaux de déblaiement après les bombardements de Fougères et de Montfort. [2]
À la libération une partie d'entre eux se parèrent du brassard FFI et se mirent à la disposition des nouvelles autorités, ainsi le 3 août à Rennes, des membres des GMR ôtèrent la francisque de leurs casques et de leurs cols et se rendirent au palais Saint-Georges, siège clandestin des résistants; [3] après la Libération 65% d'entre eux furent maintenus à leur poste - Après la libération, les internées administratives au camp Margueritte en eurent comme gardiens - 35 furent révoqués ou radiés et dix furent suspendus ou internés Après la Libération, le 7 décembre 1944, les GMR furent dissous et une partie des effectifs fusionnée, après épuration, avec des éléments issus des FFI pour créer, le 8 décembre, les Compagnies républicaines de sécurité (CRS).