A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
« Passage Antoinette Caillot » : différence entre les versions
(Page créée avec « {{subst:Canevas}} ») |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
[[Fichier:Monimage.jpg|right|thumb|200px|Titre de mon image]] | [[Fichier:Monimage.jpg|right|thumb|200px|Titre de mon image]] | ||
''Directrice du journal dreyfusard | |||
"L'Avenir de Rennes" | |||
(1856-1940)'' | |||
== Qui est-elle?== | |||
Antoinette, Joséphine Juillard est née le 2 janvier 1856, à Rennes. | |||
Elle étudie à Rennes, de fille Charles Juillard cordonnier et d'Antoinette Demay piqueuse de bottines. | |||
Antoinette fait la connaissance de Louis Caillot (1847 – 1896), Directeur-Gérant de l'Imprimerie Rennaise, dont l'oncle Aristide-Dominique Caillot (1824 – 1890), est le propriétaire de l'Imprimerie Rennaise, imprimerie officielle de la Préfecture d'Ille-et-Vilaine, située au 5, rue Bourbon (rue Édith Cavell), ainsi que du journal L'Avenir de Rennes. Ce journal républicain, fondé en 1870, par Bertrand Robidou (1818 – 1897), un ancien instituteur devenu Rédacteur en Chef de L'Avenir de Rennes. Ce journal se dit politique, littéraire, commercial et agricole, est plutôt influent et libéral. | |||
Elle l'épouse en 1878 Louis Gustave Caillot le 23 septembre à la mairie de Rennes. | |||
En juillet 1890, suite au décès du directeur du Journal, Aristide-Dominique Caillot et du départ en retraite de Bertrand Robidou, à 72 ans, la direction du journal et de l'Imprimerie rennaise revient à Louis Caillot, le neveu d'Aristide. Pendant près de six ans, il va diriger la société jusqu'à son décès, le 8 avril 1896, à l'âge de 42 ans. Immédiatement, la direction de l'imprimerie et du journal est reprise par sa veuve, Antoinette Caillot. En 1899, elle est toujours à la tête de l'entreprise lorsque débute, à Rennes, le second procès en révision du Capitaine Alfred Dreyfus, du 7 août au 9 septembre 1899. | |||
En 1899, il y a à Rennes cinq journaux, dont seul L'Avenir de Rennes est dreyfusiste et fait l'objet de critiques très virulentes de la part des autres. L'Avenir à cette particularité d'être dirigé par une femme ; Antoinette Caillot. Celle-ci a pris comme secrétaire de rédaction, Valéry Müller, le fils de son ancien rédacteur. Antoinette Caillot n'a pas alors d'opinions politiques très avancées. Valéry Müller, dans ses premiers articles concernant l'affaire Dreyfus dans le journal L'Avenir de Rennes, est plutôt défavorable à Dreyfus. | |||
Ami de la famille Dreyfus,le journaliste Bernard Lazare, à dans l'espoir de convaincre Valéry Müller de se rallier à cause de l'affaire Dreyfus. Qui celui-ci va ensuite convaincre à son retour Antoinette Caillot. | |||
Les journaux nationaux dreyfusards vont saluer le courage de Madame Caillot : ''Dans cette cité fermée qu'on devine hostile, murée dans un égoïsme tranquille, c'est une femme qui, propriétaire d'une imprimerie et d'un journal, a poussé seule le cri de la pitié et l'appel vibrant à la justice''. Jeanne Brémontier dans ''La Fronde'', journal féministe, dirigé et composé que par des femmes, dit d'elle : ''Aimable femme blonde, jeune encore et fort intelligente, un courageux exemple de féminisme, bien entendu''. | |||
== Deuxième partie == | == Deuxième partie == | ||
Version du 21 janvier 2020 à 15:15
Directrice du journal dreyfusard "L'Avenir de Rennes" (1856-1940)
Qui est-elle?
Antoinette, Joséphine Juillard est née le 2 janvier 1856, à Rennes. Elle étudie à Rennes, de fille Charles Juillard cordonnier et d'Antoinette Demay piqueuse de bottines.
Antoinette fait la connaissance de Louis Caillot (1847 – 1896), Directeur-Gérant de l'Imprimerie Rennaise, dont l'oncle Aristide-Dominique Caillot (1824 – 1890), est le propriétaire de l'Imprimerie Rennaise, imprimerie officielle de la Préfecture d'Ille-et-Vilaine, située au 5, rue Bourbon (rue Édith Cavell), ainsi que du journal L'Avenir de Rennes. Ce journal républicain, fondé en 1870, par Bertrand Robidou (1818 – 1897), un ancien instituteur devenu Rédacteur en Chef de L'Avenir de Rennes. Ce journal se dit politique, littéraire, commercial et agricole, est plutôt influent et libéral.
Elle l'épouse en 1878 Louis Gustave Caillot le 23 septembre à la mairie de Rennes. En juillet 1890, suite au décès du directeur du Journal, Aristide-Dominique Caillot et du départ en retraite de Bertrand Robidou, à 72 ans, la direction du journal et de l'Imprimerie rennaise revient à Louis Caillot, le neveu d'Aristide. Pendant près de six ans, il va diriger la société jusqu'à son décès, le 8 avril 1896, à l'âge de 42 ans. Immédiatement, la direction de l'imprimerie et du journal est reprise par sa veuve, Antoinette Caillot. En 1899, elle est toujours à la tête de l'entreprise lorsque débute, à Rennes, le second procès en révision du Capitaine Alfred Dreyfus, du 7 août au 9 septembre 1899.
En 1899, il y a à Rennes cinq journaux, dont seul L'Avenir de Rennes est dreyfusiste et fait l'objet de critiques très virulentes de la part des autres. L'Avenir à cette particularité d'être dirigé par une femme ; Antoinette Caillot. Celle-ci a pris comme secrétaire de rédaction, Valéry Müller, le fils de son ancien rédacteur. Antoinette Caillot n'a pas alors d'opinions politiques très avancées. Valéry Müller, dans ses premiers articles concernant l'affaire Dreyfus dans le journal L'Avenir de Rennes, est plutôt défavorable à Dreyfus.
Ami de la famille Dreyfus,le journaliste Bernard Lazare, à dans l'espoir de convaincre Valéry Müller de se rallier à cause de l'affaire Dreyfus. Qui celui-ci va ensuite convaincre à son retour Antoinette Caillot. Les journaux nationaux dreyfusards vont saluer le courage de Madame Caillot : Dans cette cité fermée qu'on devine hostile, murée dans un égoïsme tranquille, c'est une femme qui, propriétaire d'une imprimerie et d'un journal, a poussé seule le cri de la pitié et l'appel vibrant à la justice. Jeanne Brémontier dans La Fronde, journal féministe, dirigé et composé que par des femmes, dit d'elle : Aimable femme blonde, jeune encore et fort intelligente, un courageux exemple de féminisme, bien entendu.
Deuxième partie
La deuxième partie permettra de développer un autre aspect du sujet, une autre époque, etc... Pensez à vulgariser vos articles, et à ne pas trop utiliser de vocabulaire ou d'abréviations peu connues du grand public.
Liens internes
Indiquez ici des liens internes proches et intéressants, en rapport avec votre sujet. Cous pouvez les commenter.
- Aide:Anti-sèche, l'essentiel sur l'écriture Wiki,
- Le Bistro, où trouver de l'aide.
Liens externes
Si vous souhaitez renvoyer vers des sites internet extérieurs, la partie "Liens externes" est là pour ça. Par exemple, si l'article traite du canevas, un lien vers un site consacré au canevas, un autre vers la page Wikipédia consacrée au canevas.
- Nom du site de canevas
- Canevas <-- remplacer le mot canevas par le titre de la page sur Wikipédia.
Notes et références
Dans cette partie, indiquez les sources qui vous ont permis de rédiger votre article : cette indication est précieuse pour beaucoup de lecteurs au point d'être jugée indispensable dans Wikipédia.
Une partie Bibliographie peut aussi être ajoutée pour signaler des ouvrages traitant du sujet de l'article.