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« Particules en suspension (PM) » : différence entre les versions
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(Aucune différence)
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Version du 5 février 2019 à 11:00
Dans l'air que nous respirons au quotidien se trouvent différents polluants qui sont recensés et mesurés par Air Breizh. Air Breizh est une des 19 associations de surveillance de la qualité de l’air en France, agréées par le Ministère de l’Environnement. On différencie les polluants de l'air extérieur et ceux de l'air intérieur bien qu'ils puissent tous se retrouver dans les deux conditions. Parmi les polluants de l'air extérieur réglementés, on retrouve notamment les oxydes d'azote, l'ozone et les particules en suspension (PM ou "Particulate Matter" en anglais).
Ce sont des particules en suspension dans l'air dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres. Ces particules sont d'autant plus dangereuses qu'elles peuvent s'enfoncer profondément dans nos voies respiratoires, passant à travers le filtre nasale. Les effets sur la santé sont variés et dépendent de la taille et de la composition chimiques des particules. Plus elles sont fines, plus elles atteignent les voies respiratoires inférieures et peuvent altérer la fonction respiratoire dans son ensemble. Certaines de ces poussières très fines servent aussi de vecteurs à différentes substances toxiques voire cancérigènes ou mutagènes (métaux, HAP…), qui sont alors susceptibles de pénétrer dans le sang. [1]
Plus généralement, les particules peuvent provenir de sources naturelles (de l'humidité, du sable, de la poussière...) ou de sources anthropiques (chauffage résidentiel au bois, trafic routier, agriculture, brulâge de déchets verts...). Contrairement aux attentes, c'est le chauffage résidentiel au bois qui est la principale source de particules fines polluantes. [2]
Une courte vidéo produite par l'ADEME explique de façon ludique ce sujet.
Quel niveau de particules fines ne faudrait-il pas dépasser ?
Concernant les particules fines PM 2.5 (mesurées dans le cadre d'Ambassad'Air), l'OMS[3] recommande de ne pas dépasser 25µg/m3 pendant plus de 3 jours par an. La législation française n'intègre pas les particules fines PM2.5, aussi il n'existe pas de seuil à ne pas dépasser. En tout état de cause, c'est la pollution de fond qu'il faut baisser et ce un maximum de jour dans l'année.