« Square Marie Béranger » : différence entre les versions
m (ajout source) |
(lien interne) |
||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
Le '''square Marie Bérenger''' se situe dans le quartier 12 : Bréquigny entre la [[rue Louis Hémon]] et la [[rue Victor Rault]]. Cet espace fut dénommé par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 20 janvier 2014<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. | Le '''square Marie Bérenger''' se situe dans le quartier 12 : Bréquigny entre la [[rue Louis Hémon]] et la [[rue Victor Rault]]. Cet espace fut dénommé par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 20 janvier 2014<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]] </ref>. | ||
Ce square rend hommage à la résistante [[Marie Bérenger]] (1865-1944). | Ce square rend hommage à la résistante [[Marie Bérenger]] (1865-1944). | ||
| Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
Durant la seconde guerre mondiale, Marie Bérenger est active dans la cache de résistants et de matériels (armes, explosif...). Arrêtée par la Gestapo le 5 septembre 1942 à Paramé où elle réside, elle est conduite dans le camp des Nomades à Rennes. Alors âgée de 77 ans et internée depuis trois mois, elle est finalement relâchée. Une nouvelle arrestation en septembre 1943 la fait incarcérer à la [[prison Jacques-Cartier]] où elle subit des interrogatoires pendant onze mois. | Durant la seconde guerre mondiale, Marie Bérenger est active dans la cache de résistants et de matériels (armes, explosif...). Arrêtée par la Gestapo le 5 septembre 1942 à Paramé où elle réside, elle est conduite dans le camp des Nomades à Rennes. Alors âgée de 77 ans et internée depuis trois mois, elle est finalement relâchée. Une nouvelle arrestation en septembre 1943 la fait incarcérer à la [[prison Jacques-Cartier]] où elle subit des interrogatoires pendant onze mois. | ||
Les | Les Allemands décidèrent de déporter les prisonniers devant l'avance des Alliés dans la nuit du 2 au 3 août 1944, onze jours avant la libération de Saint-Malo. Marie Bérenger fait partie du "Train de Langeais" parti de Rennes cette nuit là.<ref>[[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]]</ref> | ||
Elle décède à Ravensbruck le 4 novembre 1944<ref>http://www.carphaz.com/album_guerre/guerre_39_45_saint_malo.php?ref_fiche=num_a43&lettre=B</ref>. | Elle décède à Ravensbruck le 4 novembre 1944<ref>http://www.carphaz.com/album_guerre/guerre_39_45_saint_malo.php?ref_fiche=num_a43&lettre=B</ref>. | ||
Version du 8 août 2018 à 12:26
Le square Marie Bérenger se situe dans le quartier 12 : Bréquigny entre la rue Louis Hémon et la rue Victor Rault. Cet espace fut dénommé par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 20 janvier 2014[1].
Ce square rend hommage à la résistante Marie Bérenger (1865-1944).
Durant la seconde guerre mondiale, Marie Bérenger est active dans la cache de résistants et de matériels (armes, explosif...). Arrêtée par la Gestapo le 5 septembre 1942 à Paramé où elle réside, elle est conduite dans le camp des Nomades à Rennes. Alors âgée de 77 ans et internée depuis trois mois, elle est finalement relâchée. Une nouvelle arrestation en septembre 1943 la fait incarcérer à la prison Jacques-Cartier où elle subit des interrogatoires pendant onze mois.
Les Allemands décidèrent de déporter les prisonniers devant l'avance des Alliés dans la nuit du 2 au 3 août 1944, onze jours avant la libération de Saint-Malo. Marie Bérenger fait partie du "Train de Langeais" parti de Rennes cette nuit là.[2]
Elle décède à Ravensbruck le 4 novembre 1944[3].
