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Le 11 octobre [[1943]], il est à Rennes au ''café de l'Époque'', pour rencontrer des membres de son réseau. Entre un ancien résistant, travaillant alors pour la Gestapo. Il reconnaît Jean-Claude Camors, avec qui il a travaillé. | Le 11 octobre [[1943]], il est à Rennes au ''café de l'Époque'' de la [[rue du Pré-Botté]], pour rencontrer des membres de son réseau. Entre un ancien résistant, travaillant alors pour la Gestapo. Il reconnaît Jean-Claude Camors, avec qui il a travaillé. | ||
S'ensuit une bagarre suivie d'une fusillade. Jean-Claude Camors est touché, mais réussit à s'enfuir et à mettre à l'abri ceux qui étaient avec lui. | S'ensuit une bagarre suivie d'une fusillade. Jean-Claude Camors est touché, mais réussit à s'enfuir et à mettre à l'abri ceux qui étaient avec lui. |
Version du 8 août 2018 à 13:28
La rue Jean-Claude Camors se situe dans le quartier Bellangerais.
Cette voie dénommée par délibération du Conseil municipal de Rennes du 13 Avril 1953, porte le nom d'un résistant, Jean-Claude Camors, retrouvé mort à Rennes en 1943.
Jean-Claude Camors
Chef du réseau Bordeaux-Loupiac
(27 octobre 1919, Pau – 11 octobre 1943, Rennes)
Jean-Claude Camors est né à Pau dans une famille de militaires.
Durant la seconde guerre mondiale, il est le fondateur et chef national du réseau "Bordeaux-Loupiac", chargé de retrouver des aviateurs et parachutistes tombés sur le sol français.
Le 11 octobre 1943, il est à Rennes au café de l'Époque de la rue du Pré-Botté, pour rencontrer des membres de son réseau. Entre un ancien résistant, travaillant alors pour la Gestapo. Il reconnaît Jean-Claude Camors, avec qui il a travaillé.
S'ensuit une bagarre suivie d'une fusillade. Jean-Claude Camors est touché, mais réussit à s'enfuir et à mettre à l'abri ceux qui étaient avec lui.
Jean-Claude Camors est retrouvé mort le lendemain matin sur un palier du 3, rue Maréchal Joffre. Il avait 24 ans.
Lien externe sur Memoiredeguerre[1]