« École et lycée Saint-Vincent de Paul » : différence entre les versions
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(les lieux insolites et les détails de saint vincent) |
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=== L'architecture de Saint Vincent === | === L'architecture de Saint Vincent === | ||
Depuis la création de Saint Vincent en 1842, le lycée a d'abord été situé à l'emplacement de l'actuel Lycée Jean Macé. Depuis sa création en 1912, par l'architecte Charles Langlois, le bâtiment s'est agrandi en traversant les guerres et les époques. Il a d'abord servi de lycée puis d'hôpital de guerre. L'architecte a voulu réaliser un bâtiment de style Néoroman, composé de tuiles oranges et de grands murs blancs, ,qui enferment les 7 cours, et qui donnent une impression de postérité et de puissance. Les bâtiments sont lettrés et vont de A à I, en fonction de leur date de création. | Depuis la création de Saint Vincent en 1842, le lycée a d'abord été situé à l'emplacement de l'actuel Lycée Jean Macé. Depuis sa création en 1912, par l'architecte Charles Langlois, le bâtiment s'est agrandi en traversant les guerres et les époques. Il a d'abord servi de lycée puis d'hôpital de guerre. L'architecte a voulu réaliser un bâtiment de style Néoroman, composé de tuiles oranges et de grands murs blancs, ,qui enferment les 7 cours, et qui donnent une impression de postérité et de puissance. Les bâtiments sont lettrés et vont de A à I, en fonction de leur date de création. | ||
=== Les lieux insolites et les détails de Saint Vincent === | |||
Le bâtiment n'a pas toujours été situé rue de Paris. L'ancien | |||
lycée Saint Vincent était localisé à l'emplacement de l'actuel | |||
Jean Macé, près de Barre Saint-Just. En 1941, Godefroy Brossays | |||
Saint-Marc est appelé au siège épiscopal de Rennes à l'âge de 38 | |||
ans. Un an plus tard, il décide de fonder une nouvelle institution | |||
scolaire doublée d'un internat qui réponde à la fois aux besoins | |||
pressants de personnes bien instruites et au souhait de contourner le | |||
monopole de l'Etat sur le lycée. Saint Vincent ne tarde pas à | |||
dépasser le seuil des 300 élèves et à devenir le premier | |||
établissement secondaire de Rennes. Il est animé et dirigé par des | |||
prêtres du diocèse. En 1905, la loi de séparation de l'Eglise et | |||
de l'Etat est votée. Un an après, les bâtiments sont nationalisés. | |||
Mais couverts par un bail légal depuis 1903, les enseignants, | |||
ecclésiastiques et laïcs, sont protégés pour six ans. En 1912, un | |||
nouvel établissement, dans le même style toscan, plus vaste et plus | |||
majestueux que l'ancien, sort de terre à l'est du jardin du Thabor. | |||
En 1914, le supérieur met ses bâtiments à la disposition du | |||
service de santé des armées et Saint Vincent devient un hôpital | |||
militaire. 330 anciens, dont beaucoup de jeunes officiers, meurent au | |||
combat du premier conflit mondial. Leurs noms sont inscrits sur les | |||
piliers qui supportent les arches de la grande entrée. | |||
Entre 1925 et 1926, la construction de la grande chapelle, chef | |||
d'oeuvre d'un style néoroman sobre, vient couronner une grande | |||
entreprise de reconstruction. Cette chapelle possède la | |||
particularité d'être exceptionnellement grande pour un | |||
établissement scolaire religieux. | |||
Saint Vincent redevient un hôpital militaire pendant toute la | |||
durée de la Seconde Guerre mondiale, mais sous quatre drapeaux | |||
successifs 'français, anglais, allemand, américain). 117 anciens | |||
viennent ajouter leur nom à la longue liste de soldats tombés « | |||
pro Deo et Patria ». | |||
D'abord pensionnat, puis collège et lycée, l'établissement | |||
devient l'ensemble scolaire Saint Vincent Providence avec l'adhésion | |||
de l'école de la Palestine en 1969. Aujourd'hui, un internat mixte | |||
est établit dans les locaux de la Providence, au 75 rue de Paris. | |||
== Notes et références == | == Notes et références == |
Version du 17 avril 2018 à 10:09
C'est Monseigneur Godefroy Brossays Saint-Marc qui fonda le collège à l'usage des enfants de familles catholiques, la loi Falloux ayant accordé cette possibilité. Il acheta la maison située juste après l'hôtel de Caradeuc, au n° 3 de l'ancienne rue de Fougères (actuellement rue Général Maurice Guillaudot) et y ouvrit la pension Brécha, du nom de son premier supérieur, sportif d'à peine 30 ans. On y comptait 7 élèves en 1842, 64 en 1845.
Mais très vite il faut plus grand et le cardinal achète de ses deniers la propriété de la Barre-Saint-Just, terrain situé hors la ville entre le boulevard de Sévigné et la rue de Fougères et il commence les constructions d'une belle ordonnance classique, tracée par l'architecte Charles Langlois, à toit de tuiles dans cette ville bretonne, avec de vastes cours de récréation bordées de cloîtres, ombragées de marronniers et à l'ouest, un jardin anglais avec cèdres. Le frère Henri[1]y déploya ses talents d'arboriculteur. À l'ombre du collège est installé un orphelinat. Malgré les lois de séparation de l’Église et de l’État de 1905, le collège subsistera jusqu'en 1911, et sera reconstruit à l'emplacement d'un ancien monastère de Carmélites, rue de Paris sous l'égide de la Société de l'enseignement libre.
On commença par arracher 10 000 tonnes de roche dure et 18 mois après le nouveau collège, conçu par l'architecte Henri Mellet, dans le style du précédent - qu'on s'attendrait à trouver plutôt à Montpellier - ouvrait, le 1er octobre 1912 avec sa large avenue à rampe et perron combinés, menant au bâtiment central entouré de deux campaniles Une vaste chapelle, dessinée par l'architecte Mellet, y fut adjointe en 1926 dans le même style. En 1918 le collège instruisait plus de 400 élèves.
. La devise donnée au collège fut : Pro Deo et Patria (Pour Dieu et la patrie).
Nombreux furent les anciens élèves qui tombèrent au cours des guerres pour la patrie. On trouve gravés aux piliers de granit des arcades autour de la porte centrale les 330 noms des anciens, morts pour la France lors de la guerre 1914-18 (hôpital militaire temporaire N°4).[2] 57 furent tués pendant la guerre 1939-45. Pendant ces guerres le collège servit d'hôpital militaire. 14 000 blessés y passèrent pendant la première guerre mondiale. On enregistra aussi 29 tués pendant la guerre d'Indochine et 16 pendant celle d'Algérie.
En septembre 1939, le collège est réquisitionné pour le service de mobilisation puis pour le service de santé ; à Pâques 1940, c'est un hôpital militaire anglais. Lors du bombardement du 17 juin 1940, la chapelle perd ses vitraux et se lézarde. Puis c'est un hôpital allemand. À la rentrée d'octobre 1944 une partie est occupée par les troupes américaines. En 1944 "Le petit collège" fonctionnait dans les bâtiments du Carmel tenu par les religieuses de Saint-Méen. C'est en retard, en mai 1946, que fut célébré le centenaire de l'établissement.
Le collège compte 800 élèves en 1951, y compris ceux des classes préparatoires à Saint-Cyr et à H.E.C.[3] Avec la loi Debré de décembre 1959, il fonctionne sous contrat d'association avec l'Etat.
En septembre 1992 fut célébré son cent-cinquantenaire.
L'ensemble Saint-Vincent - Providence - Palestine, fusion des établissements éponymes en 1969 compte 2000 élèves en 1992. [4]
En 2018, l'établissement Saint-Vincent Providence comprenant une école maternelle et primaire, un collège, un lycée et une école préparatoire compte environ 2000 élèves.
Les différents lieux de Saint Vincent
Les Différents Lieux De Saint Vincent La façade du lycée saint Vincent à été réalisé par Henri Mellet avec un style italien. Du devant de la façade on peut observer un campanile, a gauche et un belvédère a droite, le campanile comporte la cloche qu'on entend tous les matins. Le belvédère sert à voir l'ensemble de Rennes.
La chapelle de saint Vincent comporte de nombreux vitraux ainsi qu'un belvédère qui est totalement vide et dans lequel on ne peux pas monter, il sert seulement à montrer la place de saint Vincent dans Rennes grâce à sa hauteur. Dans saint Vincent, on peut observer des lieux d'âge différents mais on peut observer des locaux plus récents comme l'amphithéâtre.
et aussi le CDI.
Sportifs Passés par St-Vincent de Paul :
Stéphane Heulot : cycliste Français, il fut élève à St-Vincent de Paul durant les années 80. Il remporta le Trophée des grimpeurs en 1996 ou encore la Polynormande deux ans plus tard
Maud Herbert : elle pratique la planche à voile, elle fut élève de St-Vincent de Paul durant les années 80. Championne du monde 1991à Singapour
Championne du monde 1992 à Cadix
Championne du monde 1994 au Canada
Championne du monde 1995 à Port Elisabeth Afrique du Sud
Championne du monde 1996 à Haïfa Israël , sa sœur Claire se classe 4ième
Championne d'Europe 1990 à Middelkerke En Belgique
Championne d'Europe 1991 à Puck Pologne , Anne Herbert seconde
Championne d'Europe 1992
Championne d'Europe 1993
Championne d'Europe 1994
Championne d'Europe 1995
Championne d'Europe 1996
Jeux Olympiques :
Barcelone 4ème
Atlanta 8ème
Victor Coroller : Athlète Français, spécialisé dans le 400 m haies. il fut élève de Saint-Vincent de Paul en 2010.
Date | Compétition | Lieu | Résultat | Épreuve | Temps |
---|---|---|---|---|---|
2014 | Jeux olympiques de la jeunesse | Nankin | 3e | 400 m haies | 51 s 19 |
2015 | Championnats d'Europe juniors | Eskilstuna | 1er | 400 m haies | 50 s 53 |
2017 | Championnats d'Europe espoirs | Bydgoszcz | 4e | 400 m haies | 49 s 96 |
3e | 4 x 400 m | 3 min 5 s 24 |
Alexandre Nicoue Rugbyman à l'ASM. Il étudia à Saint-Vincent de Paul en 2010.
L'architecture de Saint Vincent
Depuis la création de Saint Vincent en 1842, le lycée a d'abord été situé à l'emplacement de l'actuel Lycée Jean Macé. Depuis sa création en 1912, par l'architecte Charles Langlois, le bâtiment s'est agrandi en traversant les guerres et les époques. Il a d'abord servi de lycée puis d'hôpital de guerre. L'architecte a voulu réaliser un bâtiment de style Néoroman, composé de tuiles oranges et de grands murs blancs, ,qui enferment les 7 cours, et qui donnent une impression de postérité et de puissance. Les bâtiments sont lettrés et vont de A à I, en fonction de leur date de création.
Les lieux insolites et les détails de Saint Vincent
Le bâtiment n'a pas toujours été situé rue de Paris. L'ancien lycée Saint Vincent était localisé à l'emplacement de l'actuel Jean Macé, près de Barre Saint-Just. En 1941, Godefroy Brossays Saint-Marc est appelé au siège épiscopal de Rennes à l'âge de 38 ans. Un an plus tard, il décide de fonder une nouvelle institution scolaire doublée d'un internat qui réponde à la fois aux besoins pressants de personnes bien instruites et au souhait de contourner le monopole de l'Etat sur le lycée. Saint Vincent ne tarde pas à dépasser le seuil des 300 élèves et à devenir le premier établissement secondaire de Rennes. Il est animé et dirigé par des prêtres du diocèse. En 1905, la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat est votée. Un an après, les bâtiments sont nationalisés. Mais couverts par un bail légal depuis 1903, les enseignants, ecclésiastiques et laïcs, sont protégés pour six ans. En 1912, un nouvel établissement, dans le même style toscan, plus vaste et plus majestueux que l'ancien, sort de terre à l'est du jardin du Thabor.
En 1914, le supérieur met ses bâtiments à la disposition du service de santé des armées et Saint Vincent devient un hôpital militaire. 330 anciens, dont beaucoup de jeunes officiers, meurent au combat du premier conflit mondial. Leurs noms sont inscrits sur les piliers qui supportent les arches de la grande entrée.
Entre 1925 et 1926, la construction de la grande chapelle, chef d'oeuvre d'un style néoroman sobre, vient couronner une grande entreprise de reconstruction. Cette chapelle possède la particularité d'être exceptionnellement grande pour un établissement scolaire religieux.
Saint Vincent redevient un hôpital militaire pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale, mais sous quatre drapeaux successifs 'français, anglais, allemand, américain). 117 anciens viennent ajouter leur nom à la longue liste de soldats tombés « pro Deo et Patria ».
D'abord pensionnat, puis collège et lycée, l'établissement devient l'ensemble scolaire Saint Vincent Providence avec l'adhésion de l'école de la Palestine en 1969. Aujourd'hui, un internat mixte est établit dans les locaux de la Providence, au 75 rue de Paris.
Notes et références
- ↑ rue du frère Henri
- ↑ Guerre de 1914. Hôpitaux militaires temporaires
- ↑ Rennes d'histoire et de souvenirs quatrain 61
- ↑ plaquette du 150e anniversaire -1842-1992 de Saint-Vincent - Providence - Palestine - 1992
FRANCOIS PINAULT
François Pinault, né le 21 août 1936, aux Champs-Géraux, dans les Côtes-du-Nord, est un homme d'affaires français, fondateur du holding Artémiset du groupe Kering (anciennement Pinault-Printemps-Redoute). Il est, également, un influent collectionneur d'art moderne et contemporain.
Né dans les Côtes-du-Nord d'un père marchand de bois d'origine paysanne, François Pinault quitte l'école à 16 ans avec un mépris durable pour les diplômes et l’establishment. Après avoir effectué son service militaire en Algérie en 1962, il rencontre Louise Gautier
François Pinault devient peu à peu financier et fait fructifier sa fortune en spéculant sur le marché du sucre en 1974. Il joue sur un conseil que lui fournit Roland Gadala, administrateur de Peugeot et de Saint-Gobain. Ce dernier le présentera ensuite à Jean Garnier. La politique l'intéresse. Il choisit alors de se rapprocher des jeunes Républicains indépendants, dont le patron à Rennes, est Jean-Marie Le Chevallier, futur maire Front national à Toulon. Il s'engage en faveur de l'élection de Valéry Giscard d'Estaing.
RONAN LUCE
Renan Luce naît le 5 mars 1980 à Paris mais vit toute son enfance et son adolescence en Bretagne, à Plourin-lès-Morlaix (près de Morlaix, dans le Finistère). Il commence sa formation musicale en participant avec son frère Damien Luce et avec sa sœur Claire à une chorale, puis commence l'étude du piano classique avec Damien. Il poursuit ensuite son apprentissage aux conservatoires de Brest puis de Saint-Brieuc. Il remplace alors le piano par le saxophone et apprend seul la guitare en composant ses premières chansons.
Après deux ans de classe préparatoire à (au lycée Saint-Vincent), où il se produit dans des bars et quelques festivals (première partie de Matmatah), il est admis à l'École supérieure de commerce de Toulouse, aujourd'hui Toulouse Business School. Dans le cadre de ses études, il compose deux chansons et les enregistre sur un disque vendu à la bulle dans le cadre de son projet Delta, au profit d'une association humanitaire, Escenciel, qui aide une école de Madagascar.
Après ses deux années d'études à Toulouse , il s'installe à Paris et décide rapidement de se consacrer exclusivement à la création de chansons et au spectacle. Il rencontre rapidement son éditeur, Olivier Lefebvr (Universal Publishing), puis son manager, Jeff génie , qui l'installe pour plusieurs mois de concerts au théâtre Le Mery (Place de Clichy). On croise déjà dans le public des fans de la première heure, comme le chanteur Renaud ou bénabar, et beaucoup de directeurs artistiques.
Il signe son contrat de disque chez Barclays fin 2005.
Patrick Le Lay
né le 7 juin 1942 à Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor, est un ingénieur et cadre dirigeant, président-directeur général de la chaîne de télévision française TF1 de 1988 à 2008.
Le père de Patrick Le Lay, Pierre Le Lay, est un professeur de mathématiques normalien. La famille le Lay vit pendant la Seconde Guerre mondiale à Plémet, commune où se réfugie la famille d'Abraham Drucker, père de Michel Drucker. Pierre Le Lay a sauvé la mère de Michel Drucker (enceinte de ce dernier à ce moment) d'une arrestation par la Gestapo à la gare de Rennes 1,2.
Patrick Le Lay effectue une partie de sa scolarité au lycée Saint-Vincent de Rennes. Il étudie par la suite à l'école spécial des travaux publics puis au Centre des hautes études de la construction avant d'intégrer l'univers du bâtiment et travaux publics(BTP). Il est également ancien élève du Centre de perfectionnement aux affaires(CPA), l'«executive MBA» d'HEC.
* Sources tirés de Wikipédia
Galerie cartes postales
L'ancien Carmel de la rue de Paris et l'Orphelinat de la rue Jean Macé
L'Institution Saint-Vincent
Les locaux sont occupés aujourd'hui par le lycée Jean Macé
Institution Saint-Vincent. Vue générale depuis la rue Jean Guéhenno. Au premier plan, les jardins de Frère Henri (voir Rue Frère Henri). Coll. YRG
Pendant la guerre 1914-1918 , hôpital militaire temporaire n° 115
L'Ecole Saint-Vincent-de-Paul
57, rue de Paris
E. May-Rousselière, édit Rennes. Coll. YRG et AmR 44Z2026 à 44Z2037
Hôpital militaire temporaire N° 4
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