« Victor Basch » : différence entre les versions
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Il est à l'origine d'un mémorable banquet républicain à Rennes, le 14 juillet 1899, au cours duquel il appelle à la lutte contre les nouvelles Bastilles : « ''La Bastille militaire, la Bastille judiciaire, la Bastille universitaire [...] Je bois à tous les destructeurs de Bastille, je bois à une humanité plus belle, plus juste, plus libre, plus fraternelle »''<ref>Michaël Löwy, "Victor Basch et Bernard Lazare : deux dreyfusards", in Françoise Basch, Liliane Crips, Pascale Gruson (ed.), ''Victor Basch 1863-1944, un intellectuel cosmopolite'', Paris, Berg International, 2000.</ref>. | Il est à l'origine d'un mémorable banquet républicain à Rennes, le 14 juillet 1899, au cours duquel il appelle à la lutte contre les nouvelles Bastilles : « ''La Bastille militaire, la Bastille judiciaire, la Bastille universitaire [...] Je bois à tous les destructeurs de Bastille, je bois à une humanité plus belle, plus juste, plus libre, plus fraternelle »''<ref>Michaël Löwy, "Victor Basch et Bernard Lazare : deux dreyfusards", in Françoise Basch, Liliane Crips, Pascale Gruson (ed.), ''Victor Basch 1863-1944, un intellectuel cosmopolite'', Paris, Berg International, 2000.</ref>. | ||
Le 10 janvier 1944, il est arrêté à son domicile et assassiné sur ordre des nazis avec sa femme Ilona (Hélène) par la {{w|Milice française}} de Lyon, dirigée par {{w|Paul Touvier}}. | |||
A Rennes, le [[Lycée Victor et Hélène Basch]] honore la mémoire du couple. | A Rennes, le [[Lycée Victor et Hélène Basch]] honore la mémoire du couple. | ||
Version du 21 mai 2010 à 15:56
Victor Basch (Budapest, Hongrie, 1863 - près de Lyon dans l'Ain 10 janvier 1944) est un philosophe, universitaire français d'origine hongroise et cofondateur et président de la Ligue des droits de l'homme 
.
Il fut professeur de littérature allemande à la Faculté de Lettres de Rennes. Il habitait à la Maison du Gros Chêne (qui a donné son nom à un secteur du quartier de Maurepas). L’affaire Dreyfus marque le début de l’engagement politique de Victor Basch, il organisait notamment des réunions de dreyfusards dans son logement, et à l'Auberge des Trois Marches, devenue depuis l'Hôtel Coq Gadby.
Il est à l'origine d'un mémorable banquet républicain à Rennes, le 14 juillet 1899, au cours duquel il appelle à la lutte contre les nouvelles Bastilles : « La Bastille militaire, la Bastille judiciaire, la Bastille universitaire [...] Je bois à tous les destructeurs de Bastille, je bois à une humanité plus belle, plus juste, plus libre, plus fraternelle »[1].
Le 10 janvier 1944, il est arrêté à son domicile et assassiné sur ordre des nazis avec sa femme Ilona (Hélène) par la Milice française de Lyon, dirigée par Paul Touvier .
A Rennes, le Lycée Victor et Hélène Basch honore la mémoire du couple.
Document sonore
Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes raconte l'histoire de Victor Basch :
<flashmp3>http://dl.dropbox.com/u/3084900/Victor_Basch.mp3</flashmp3>
  
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Liens externes
Notes et références
- ↑ Michaël Löwy, "Victor Basch et Bernard Lazare : deux dreyfusards", in Françoise Basch, Liliane Crips, Pascale Gruson (ed.), Victor Basch 1863-1944, un intellectuel cosmopolite, Paris, Berg International, 2000.
