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Électricien, il travaille à la Compagnie du Bourbonnais ( | Électricien, il travaille à la Compagnie du Bourbonnais (une des sociétés à l'origine d'EDF). Célibataire, il réside chez ses parents au 17 [[rue de Nantes]] à Rennes<ref>http://www.lesamisdelaresistance56.com/index.php/resistance-en-morbihan/temoignages-lettres-de-fusilles/qui-sont-ces-resistants-fusilles-par-les-nazis-a-la-maltiere</ref>. En janvier 1941, il adhère au groupe de Résistance Organisation Spéciale du Parti Communiste Français Rennes, composé de cheminots et d’employés de la Société du Bourbonnais<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/fusilles/fusilles35-alpha.htm#BOUGEARD</ref>. Il est arrêté le 3 septembre 1942, " condamné à mort pour crimes en faveur de l’ennemi " et incarcéré à la prison Saint-Hélier puis à la [[prison Jacques-Cartier]] de Rennes. Henri Bougeard meurt fusillé le 30 décembre 1942 au camp militaire de La Maltière en [[Saint-Jacques-de-la-Lande]]. | ||
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Version du 27 septembre 2023 à 16:24
La rue Henri Bougeard se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 16 octobre 1957[1].
Cette voie rend hommage à :
Henri Bougeard
Résistant fusillé
(04 mars 1909, Guichen - 1942)
Électricien, il travaille à la Compagnie du Bourbonnais (une des sociétés à l'origine d'EDF). Célibataire, il réside chez ses parents au 17 rue de Nantes à Rennes[2]. En janvier 1941, il adhère au groupe de Résistance Organisation Spéciale du Parti Communiste Français Rennes, composé de cheminots et d’employés de la Société du Bourbonnais[3]. Il est arrêté le 3 septembre 1942, " condamné à mort pour crimes en faveur de l’ennemi " et incarcéré à la prison Saint-Hélier puis à la prison Jacques-Cartier de Rennes. Henri Bougeard meurt fusillé le 30 décembre 1942 au camp militaire de La Maltière en Saint-Jacques-de-la-Lande.