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Selon la liste des établissements insalubres, Laurent Zwingelstein est propriétaire de la tannerie en 1896, il déclare la construction d´une tannerie et d´un atelier, en 1899. On verra alors édifier, dans les prairies Saint-Martin, le long du canal, au nord du centre-ville cette tannerie, avec haute cheminée, dite "Manufacture de cuirs lissés".<ref>Inventaire topographique de Rennes, par Gasnier Marina et Barbedor Isabelle - 2001</ref> | Selon la liste des établissements insalubres, Laurent Zwingelstein est propriétaire de la tannerie en 1896, il déclare la construction d´une tannerie et d´un atelier, en 1899. On verra alors édifier, dans les prairies Saint-Martin, le long du canal, au nord du centre-ville cette tannerie, avec haute cheminée, dite "Manufacture de cuirs lissés".<ref>Inventaire topographique de Rennes, par Gasnier Marina et Barbedor Isabelle - 2001</ref> | ||
[[Fichier:2016-07-18_111246.jpg|350px|left|thumb|Les bâtiments des anciennes Tanneries de France, rasés en juin 2016. ( ''photo Breizh-info.com, 2015'') ]] | [[Fichier:2016-07-18_111246.jpg|350px|left|thumb|Les bâtiments des anciennes Tanneries de France, rasés en juin 2016. ( ''photo Breizh-info.com, 2015'') ]] | ||
Le 15 septembre 1938, l'usine "Le Cuir lissé français", 5 ruelle du Moulin Saint-Martin, est vendue à la Société des '''Tanneries de France''' dont le siège social est à Strasbourg et employa jusqu'à 300 ouvriers.<ref>[[Les prisonniers de guerre allemands dans la région rennaise]]</ref> En 1948, la tannerie cesse son activité. En 1958, le nouveau propriétaire installe des chambres froides pour poids lourds, puis les bâtiments sont loués à des entreprises. Le bâtiment de 4 niveaux resta ensuite à l’abandon, fut squatté et tagué En août 2015, les anciennes tanneries ont brûlé presque entièrement et il n'en restait que les énormes structures de béton et des gravats. | Le 15 septembre 1938, l'usine "Le Cuir lissé français", 5 ruelle du Moulin Saint-Martin, est vendue à la Société des '''Tanneries de France''' dont le siège social est à Strasbourg et employa jusqu'à 300 ouvriers.<ref>[[Les prisonniers de guerre allemands dans la région rennaise]]</ref> En 1948, la tannerie cesse son activité. En 1958, le nouveau propriétaire installe des chambres froides pour poids lourds, puis les bâtiments sont loués à des entreprises. Le bâtiment accueillit ensuite toutes sortes d'activités : plombiers, carreleurs, électriciens, société de location de matériel, l'atelier Jobbé-Duval de restauration de meubles, de tableaux, un sellier, le carrossier Le Prince. Le bâtiment de 4 niveaux, construit en 1919 après un incendie, resta ensuite à l’abandon, fut squatté et tagué. En août 2015, les anciennes tanneries ont brûlé presque entièrement et il n'en restait que les énormes structures de béton et des gravats. | ||
En mai et juin 2016, il a été fait table rase de cette structure, témoin d'un patrimoine industriel rennais florissant.<ref> Voir sur You Tube : ancienne tannerie de Rennes ( 1 minute 53 de vues poétiques sur les locaux abandonnés)</ref> | En mai et juin 2016, il a été fait table rase de cette structure, témoin d'un patrimoine industriel rennais florissant.<ref> Voir sur You Tube : ancienne tannerie de Rennes ( 1 minute 53 de vues poétiques sur les locaux abandonnés)</ref> |
Version du 18 juillet 2016 à 14:37
L’Ille traverse Montreuil-sur-Ille, Betton, et Rennes. Entre Montreuil et Rennes, la rivière est parallèle au canal. Quelques moulins, dont le moulin de Trublet, près de Rennes, y avaient été implantés. L'abbaye de Saint-Melaine possédait le droit de pêche du pont Saint-Martin jusqu'au moulin de Trublé. [1]
Les matrices de 1824 indiquent la présence de deux moulins à blé appartenant à Pierre-François Leroux, tanneur qui possède également deux moulins à Saint-Martin. Les matrices du cadastre de 1844 indiquent que les moulins de Trublet appartiennent à Edouard Leroux, tanneur. Sur la propriété sont construits un moulin à eau (J 262) et un second moulin à eau avec une maison.
Peu de monde s’en souvient, mais la tannerie constituait à la charnière des XIXe et XXe siècle une des principales industries de Rennes : 150 000 gros cuirs étaient ainsi produits en 1909. Seuls quelques éléments, dont le séchoir de la tannerie Saint-Martin – restauré celui-là – rappellent cette page importante de l’histoire de la ville et de trois des cinq pays hauts-bretons : Rennes, Dol, Saint-Malo où des centaines de tanneries existaient.
En 1899, Edouard Leroux déclare la démolition des deux moulins et de la maison mais également d´une machine à vapeur et d´un bâtiment (J 265), vraisemblablement construits dans la deuxième moitié du 19e siècle. Le propriétaire déclare la construction d'une tannerie et moteur et d'un logement de concierge en 1899, puis d'un bureau, en 1900. Selon la liste des établissements insalubres, Laurent Zwingelstein est propriétaire de la tannerie en 1896, il déclare la construction d´une tannerie et d´un atelier, en 1899. On verra alors édifier, dans les prairies Saint-Martin, le long du canal, au nord du centre-ville cette tannerie, avec haute cheminée, dite "Manufacture de cuirs lissés".[2]
Le 15 septembre 1938, l'usine "Le Cuir lissé français", 5 ruelle du Moulin Saint-Martin, est vendue à la Société des Tanneries de France dont le siège social est à Strasbourg et employa jusqu'à 300 ouvriers.[3] En 1948, la tannerie cesse son activité. En 1958, le nouveau propriétaire installe des chambres froides pour poids lourds, puis les bâtiments sont loués à des entreprises. Le bâtiment accueillit ensuite toutes sortes d'activités : plombiers, carreleurs, électriciens, société de location de matériel, l'atelier Jobbé-Duval de restauration de meubles, de tableaux, un sellier, le carrossier Le Prince. Le bâtiment de 4 niveaux, construit en 1919 après un incendie, resta ensuite à l’abandon, fut squatté et tagué. En août 2015, les anciennes tanneries ont brûlé presque entièrement et il n'en restait que les énormes structures de béton et des gravats.
En mai et juin 2016, il a été fait table rase de cette structure, témoin d'un patrimoine industriel rennais florissant.[4]
références
- ↑ Le Vieux Rennes, par Paul Banéat. Larcher éd - 1911
- ↑ Inventaire topographique de Rennes, par Gasnier Marina et Barbedor Isabelle - 2001
- ↑ Les prisonniers de guerre allemands dans la région rennaise
- ↑ Voir sur You Tube : ancienne tannerie de Rennes ( 1 minute 53 de vues poétiques sur les locaux abandonnés)