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Un site industriel est visible sur le plan d'aménagement, d'embellissement et d'extension de 1928. Avant 1939, l'[[avenue Chardonnet]] avait été viabilisée par les propriétaires riverains, depuis le [[boulevard Villebois-Mareuil]] jusqu'à l'allée des anciennes usines de soie artificielle.<ref>[[Etape 10 : L'usine de soie artificielle]]</ref> Elle fut classée dans la voirie urbaine, en 1952, suivant le plan directeur d'urbanisme qui prévoit la création d'une zone industrielle. Le plan d´aménagement intercommunal de 1946, conçu par Georges Lefort, figure une emprise réservée à la création d'une zone industrielle. | Un site industriel est visible sur le plan d'aménagement, d'embellissement et d'extension de 1928. Avant 1939, l'[[avenue Chardonnet]] avait été viabilisée par les propriétaires riverains, depuis le [[boulevard Villebois-Mareuil]] jusqu'à l'allée des anciennes usines de soie artificielle.<ref>[[Etape 10 : L'usine de soie artificielle]]</ref> Elle fut classée dans la voirie urbaine, en 1952, suivant le plan directeur d'urbanisme qui prévoit la création d'une zone industrielle. Le plan d´aménagement intercommunal de 1946, conçu par Georges Lefort, figure une emprise réservée à la création d'une zone industrielle. | ||
[[Fichier:Plaine_de_Baud_1944342.jpg|350px|left|thumb|La plaine de Baud en juin 1944. Au 1er plan, le cimetière de l'est]] | [[Fichier:Plaine_de_Baud_1944342.jpg|350px|left|thumb|La plaine de Baud en juin 1944. Au 1er plan, le cimetière de l'est, en arrière-plan l'hôpital psychiatrique de Saint-Méen, au centre le triage de voies ferrées. Les endroits blancs marquent des impacts de bombes]] | ||
Les annuaires de Rennes signalent l'usine de menuiserie Tomine (1913), la société générale des Huiles et pétroles (1928), les établissements Desmarais frères (1928) et l'usine de soie artificielle, ''la Soie artificielle rennaise'' (1928), enfin l'entreprise Châtel et fils (1936), la société Pétrole et essences (1936) et la société anonyme des pétroles Jupiter (1936). Sur le plan de 1948 figure également l'ancienne usine Dior, spécialisée dans la fabrication d'eau de javel et d'engrais chimiques, dont la présence est attestée dès 1922. | Les annuaires de Rennes signalent l'usine de menuiserie Tomine (1913), la société générale des Huiles et pétroles (1928), les établissements Desmarais frères (1928) et l'usine de soie artificielle, ''la Soie artificielle rennaise'' (1928), enfin l'entreprise Châtel et fils (1936), la société Pétrole et essences (1936) et la société anonyme des pétroles Jupiter (1936). Sur le plan de 1948 figure également l'ancienne usine Dior, spécialisée dans la fabrication d'eau de javel et d'engrais chimiques, dont la présence est attestée dès 1922. | ||
Version du 8 juillet 2016 à 12:03
La plaine de Baud, ainsi nommée d'après un lieu-dit en pleine campagne, rattaché à l’abbaye rennaise de Saint-Melaine. Le site de la plaine de Baud comprenait alors une maison bourgeoise, sise au « Petit Baud », et un château connu sous le nom de la « Ferme du Grand Baud ». C'est maintenant un secteur urbain situé dans la partie est de la commune de Rennes, délimité au nord par la Vilaine, au sud par la voie ferrée Paris-Brest, enfin à l'ouest par le boulevard Villebois-Mareuil qui en constitue l'un des accès ; le second est situé au nord, où deux ponts enjambent la Vilaine, l'un, le plus récent, le Pont Václav Havel depuis la rue du Moulin de Joué, l'autre depuis l'avenue François Château. La zone industrielle, desservie par une voie de ceinture et par une impasse, se caractérisait par un parcellaire irrégulier et discontinu, composé surtout de halles et de hangars.
Un site industriel de la première moitié du 20 e siècle...
Un site industriel est visible sur le plan d'aménagement, d'embellissement et d'extension de 1928. Avant 1939, l'avenue Chardonnet avait été viabilisée par les propriétaires riverains, depuis le boulevard Villebois-Mareuil jusqu'à l'allée des anciennes usines de soie artificielle.[1] Elle fut classée dans la voirie urbaine, en 1952, suivant le plan directeur d'urbanisme qui prévoit la création d'une zone industrielle. Le plan d´aménagement intercommunal de 1946, conçu par Georges Lefort, figure une emprise réservée à la création d'une zone industrielle.
Les annuaires de Rennes signalent l'usine de menuiserie Tomine (1913), la société générale des Huiles et pétroles (1928), les établissements Desmarais frères (1928) et l'usine de soie artificielle, la Soie artificielle rennaise (1928), enfin l'entreprise Châtel et fils (1936), la société Pétrole et essences (1936) et la société anonyme des pétroles Jupiter (1936). Sur le plan de 1948 figure également l'ancienne usine Dior, spécialisée dans la fabrication d'eau de javel et d'engrais chimiques, dont la présence est attestée dès 1922.
Le bombardement du 17 juin 1940 effectué par quelques avions allemands sur la plaine de Baud et le triage Saint-Hélier y causa un millier de morts, civils, militaires britanniques et français et de nombreux blessés.
À partir de 1950 : établissements Chapin, la société française de transports et de camionnages, enfin les établissements Lorans en 1965.[2]
En 1975, le Kayak Club de Rennes s'installe à la base nautique.
...devenu friche
On y trouve maintenant le dépôt de 250 bus du STAR (site Keolis), le club d'aviron du REC (Rennes étudiants club), une cinquantaine de jardins familiaux destinés à disparaître en raison de la la zone d'aménagement concerté (Zac) Baud-Chardonnet qui les situe en zone inondable. Elle est aussi le lieu où les automobilistes vont rechercher leur véhicule mis en fourrière. Mais par ailleurs presque tous les bâtiments industriels ayant été désaffectés et démolis, la plaine de Baud, dans sa partie ouest, revêt l'aspect d'une friche dominée par un ancien château d'eau.
Dans le cadre de l'aménagement de l'axe est-ouest de Cesson-Sévigné au Mail François Mitterrand, la rive droite du fleuve a été entièrement et agréablement réaménagée avec une voie piétonne, en contrebas des voies routières dont la sépare un muret de pierres.
Nouveau quartier en devenir
Au cours de l'été 2013, les architectes des premiers bâtiments qui sortiront de terre ont été sélectionnés par la ville de Rennes. Sur 35 hectares la zone Baud-Chardonnet offrira, en termes de développement urbain, un nouveau rapport au fleuve. Elle s’ouvrira de façon généreuse à la Vilaine grâce à l’aménagement d’un parc et d’une "rambla" au bord de l’eau. L’accès au centre-ville de Rennes passera également par l’aménagement de nouveaux franchissements du fleuve.
Le démarrage de la construction des logements du premier îlot, le "F", a eu lieu en 2015. Cet îlot comprendra environ 400 logements, dont 25% de locatifs sociaux ou intermédiaires et 50% de logements en accession libre. Avec en perspective les premières livraisons de logements fin 2016, le quartier Baud-Chardonnet devrait accueillir, à terme, 5 200 habitants au sein de 2 580 nouveaux logements, selon une grande diversité de formes architecturales et de typologies de logement dans des immeubles de 4 à 17 étages. Il comptera également 3 700 emplois dans les futurs bureaux (56 000 m²) et locaux d’activité et de commerce (8 500 m²).
Références
- ↑ Etape 10 : L'usine de soie artificielle
- ↑ Glad. Inventaire topographique Rennes. Notice d'Isabelle Barbedor - 2001