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Deux personnalités non combattantes, n'ayant pas porté de fusil, mais deux victimes de la guerre, assassinées en raison même de leur vigueur à défendre leur idéal vont avoir leur nom : Miss Edith Cavell en remplacement de la ''rue de Bourbon'', et Jean Jaurès en remplacement de la ''rue de Berlin''. | Deux personnalités non combattantes, n'ayant pas porté de fusil, mais deux victimes de la guerre, assassinées en raison même de leur vigueur à défendre leur idéal vont avoir leur nom : Miss {{w|Edith Cavell}} en remplacement de la ''rue de Bourbon'', et Jean Jaurès en remplacement de la ''rue de Berlin''. | ||
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(4 décembre 1865, | (4 décembre 1865, Swardeston, Norfolk, Angleterre - 12 octobre 1915, Schaerbeek, Belgique) | ||
Son père Frederick Cavell est pasteur à | Son père Frederick Cavell est pasteur à Norfolk, petit village dans l'est de l'Angleterre. Elle y grandit dans un milieu relativement aisé et fait d'excellentes études. En 1884, après avoir pris des cours dans une école de Peterborough, elle obtient son diplôme d'institutrice. En 1890, elle part pour Bruxelles où elle se retrouve gouvernante dans une famille durant 5 ans. | ||
En 1895, Edith est de retour à Swardeston pour soigner son père malade. Est-ce cette situation qui fait qu'un an plus tard en | En 1895, Edith est de retour à Swardeston pour soigner son père malade. Est-ce cette situation qui fait qu'un an plus tard en avril 1896, elle entre au Royal London Hospital, comme aide infirmière? | ||
Entre 1903 et 1907, elle travaille comme infirmière libre, et va se révéler être une des meilleurs praticiennes de son pays. Elle s'est forgée une bonne réputation et en 1907, elle est de retour en Belgique, à l'Institut Berkendael à Ixelles, fondé par Antoine Depage, un chirurgien, sénateur belge où elle devient infirmière en chef. En | Entre 1903 et 1907, elle travaille comme infirmière libre, et va se révéler être une des meilleurs praticiennes de son pays. Elle s'est forgée une bonne réputation et en 1907, elle est de retour en Belgique, à l'Institut Berkendael à Ixelles, fondé par Antoine Depage, un chirurgien, sénateur belge où elle devient infirmière en chef. En octobre 1907, Depage fonde dans 4 maisons contiguës, à Ixelles, l'École d'infirmières diplômées et en confie la direction à Edith Cavell. | ||
En 1914, l'école déménage et quand éclate la première guerre mondiale elle est prise en charge par la Croix-Rouge belge dont Antoine Depage est le président. Edith Cavell se trouve alors auprès de sa mère en Angleterre quand elle apprend l'invasion de la Belgique par l'Empire allemand et ne peut s'empêcher de rejoindre Bruxelles, le 3 août 1914. | En 1914, l'école déménage et quand éclate la première guerre mondiale elle est prise en charge par la Croix-Rouge belge dont Antoine Depage est le président. Edith Cavell se trouve alors auprès de sa mère en Angleterre quand elle apprend l'invasion de la Belgique par l'Empire allemand et ne peut s'empêcher de rejoindre Bruxelles, le 3 août 1914. | ||
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Version du 25 novembre 2015 à 10:24
La rue Edith Cavell à été dénommée par délibération du conseil municipal du 17 décembre 1915, en remplacement de la rue de Bourbon (Voir aussi Pont de Berlin). Cette voie axée nord - sud descend de la place du Parlement de Bretagne et est prolongée par la rue Jean Jaurès.
Dans cette délibération, il est fait état de rendre hommage aux victimes de cette guerre en donnant leurs noms à certaines rues de la ville, mais il est fait remarqué que la liste des glorieux martyrs n'était pas close et qu'il fallait attendre la fin des hostilités pour déterminer le choix. Néanmoins deux noms singulièrement significatifs étaient dès à présent retenus, car on considère qu'à retarder leurs hommages on risque d'en diminuer la portée.
Deux personnalités non combattantes, n'ayant pas porté de fusil, mais deux victimes de la guerre, assassinées en raison même de leur vigueur à défendre leur idéal vont avoir leur nom : Miss Edith Cavell en remplacement de la rue de Bourbon, et Jean Jaurès en remplacement de la rue de Berlin.
Edith Cavell
Infirmière héroïque
(4 décembre 1865, Swardeston, Norfolk, Angleterre - 12 octobre 1915, Schaerbeek, Belgique)
Son père Frederick Cavell est pasteur à Norfolk, petit village dans l'est de l'Angleterre. Elle y grandit dans un milieu relativement aisé et fait d'excellentes études. En 1884, après avoir pris des cours dans une école de Peterborough, elle obtient son diplôme d'institutrice. En 1890, elle part pour Bruxelles où elle se retrouve gouvernante dans une famille durant 5 ans.
En 1895, Edith est de retour à Swardeston pour soigner son père malade. Est-ce cette situation qui fait qu'un an plus tard en avril 1896, elle entre au Royal London Hospital, comme aide infirmière?
Entre 1903 et 1907, elle travaille comme infirmière libre, et va se révéler être une des meilleurs praticiennes de son pays. Elle s'est forgée une bonne réputation et en 1907, elle est de retour en Belgique, à l'Institut Berkendael à Ixelles, fondé par Antoine Depage, un chirurgien, sénateur belge où elle devient infirmière en chef. En octobre 1907, Depage fonde dans 4 maisons contiguës, à Ixelles, l'École d'infirmières diplômées et en confie la direction à Edith Cavell.
En 1914, l'école déménage et quand éclate la première guerre mondiale elle est prise en charge par la Croix-Rouge belge dont Antoine Depage est le président. Edith Cavell se trouve alors auprès de sa mère en Angleterre quand elle apprend l'invasion de la Belgique par l'Empire allemand et ne peut s'empêcher de rejoindre Bruxelles, le 3 août 1914.
Très vite la clinique devient un centre d'accueil pour les soldats belges, français et anglais, qu'Edith Cavell, avec ses élèves soigne, bientôt rejoints par les blessés Allemands. Malgré une loi militaire imposée par l'occupant, de novembre 1914 à juillet 1915, Edith Cavell va aider des soldats alliés à s'évader vers les Pays-Bas, alors pays neutre. Malheureusement le service d'espionnage allemand a infiltré le réseau; le 31 juillet commencent les arrestations et, le 5 août, c'est au tour d'Edith Cavell. Dans ce réseau on retrouve également l'espionne Louise de Bettignies qui va être arrêtée le 20 octobre 1915.
Le procès a lieu les 7 et 8 octobre 1915. Edith admet ce qui lui est reproché et le 11 octobre le verdict tombe : Edith Cavell et cinq autres accusés son condamnés à la peine de mort pour haute trahison. Le lendemain à 2 heures, elle est la seule à se trouver devant le peloton d'exécution. Refusant d'avoir les yeux bandés, elle s'évanouit à la vue des fusils. C'est donc une femme inanimée que va tuer le commandant du peloton d'exécution d'une balle dans la tête le 12 octobre 1915.[1]
Sur la carte
Note et références
- ↑ à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole