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« " À Rennes, rien ne prend, sauf le feu " » : différence entre les versions
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Version du 8 février 2016 à 16:28
"À Rennes, rien ne prend sauf le feu" est un dicton populaire local d'abord apparu à la suite de l'incendie de 1720, qui avait ravagé la ville, laissant un habitant sur trois sans logement.
Monseigneur Godefroy Brossays Saint-Marc, archevêque de Rennes, accrut la renommée de ce dicton en le reprenant vers 1860.
DU 12e au 18e siècle inclus sont relevés 51 incendies mémorables, 46 au 19e siècle et 97 au 20e, la mémoire des faits moins éloignés étant plus forte explique l'accroissement des chiffres [1] On retrouve ce dicton repris assez régulièrement dans l'histoire locale, à l'occasion d'incendies dont voici quelques exemples :
- la rue Basse Baudrairie[2] (5 janvier et 5 juillet 1657)
- les Maisons du Cartage (7 octobre 1662)
- l'abbaye de Saint-Melaine, sauf l'église (19 Mars 1663)
- la rue de l'Horloge (1793)
- l'ancienne église Toussaints (frimaire an II - 1er décembre 1793)
- l'église de Bonne-Nouvelle (21 mars 1821)
- la rue Saint-Melaine, les immeubles des numéros 2 à 10 (27 septembre 1851)
- le théâtre, maintenant Opéra (20 février 1856)
- l'asile départemental de vieillards de la Piletière (5 février 1906)
- l'Ecole normale des garçons, rue de Saint-Malo (24 août 1908)
- le palais du Commerce (29 juillet 1911)
- la Mairie, aile sud (10 novembre (1920)
- le palais Saint-Georges (5 août 1921)
- le cinéma Omnia Pathé, ancien couvent des Calvairiennes (12 avril1931)
- l'entrepôt des imprimeries Oberthur (3 septembre (1949)
- la rue Louis Bertrand (31 mars 1967)
- le centre Alma (17 avril 1972)
- le palais du Parlement (nuit du 4 au 5 février 1994)
- la rue d'Estrées (6 juillet 1994
- l'église Sainte-Thérèse (22-23 septembre 2001
- l'immeuble de la CRAM Bretagne (19 juillet 2006)
- l'immeuble rue d'Orléans, trois morts (21 septembre 2007)
- les immeubles place Saint-Michel (nuit du 21 au 22 juin 2010)
Cette liste non exhaustive ne doit pas, pour autant, faire penser que le dicton aurait, à Rennes, un fondement plus vérifiable que dans bien des villes, mais il est vrai que l'incendie de 1720 eut des conséquences déterminantes dans l'évolution de l'urbanisme du noyau central de la ville. * [3]
références
- ↑ Rennes - Des combattants du feu aux techniciens du risque, par Raymond Fillout,p.176 ; Amicale des Sapeurs-Pompiers de Rennes - 1999
- ↑ rue Baudrairie
- ↑ De bois, de pierre, d'eau et de feu, quatre siècles d'urbanisme et d'architecture à Rennes (XVIIe-XVIIIe siècle) Archives départementales d'Ille-et Vilaine- 1995
- article Rennes 500 ans d’incendies par Claire Staes dans Le mensuel de Rennes, n°17, septembre 2010.
lien interne
- Rennes d'histoire et de souvenirs quatrain 18