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'''Pierre Goltais''', fils de petits paysans d'Illifaut (Côtes d'Armor | '''Pierre Goltais''', fils de petits paysans d'Illifaut (Côtes d'Armor) allait devenir un grand maître en horticulture. | ||
Élevé modestement dans la petite ferme paternelle, gardant les vaches et observant les pratiques agricoles car il n'y avait pas d'école à lllifaut, il a pu recevoir une formation à la maison d'agriculture, créée en 1843 à la métairie de Launay, près de Saint-Méen-le-Grand à l'initiative du père La Mennais, qui dispensait une formation agricole de base aux orphelins et enfants pauvres. | Élevé modestement dans la petite ferme paternelle, gardant les vaches et observant les pratiques agricoles car il n'y avait pas d'école à lllifaut, il a pu recevoir une formation à la maison d'agriculture, créée en 1843 à la métairie de Launay, près de Saint-Méen-le-Grand à l'initiative du père La Mennais, qui dispensait une formation agricole de base aux orphelins et enfants pauvres. | ||
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Entré à la congrégation de l'Immaculée Conception qui gérait le centre, Pierre Goltais, devint Frère Henri en 1861. | Entré à la congrégation de l'Immaculée Conception qui gérait le centre, Pierre Goltais, devint Frère Henri en 1861. | ||
L'abbé Bréchat, supérieur de la congrégation et premier supérieur de la pension Saint-Vincent, à Rennes, lui avait confié, dès 1854, la responsabilité des | L'abbé Bréchat, supérieur de la congrégation et premier supérieur de la pension Saint-Vincent, à Rennes, lui avait confié, dès 1854, la responsabilité des vastes jardins entre la [[rue de Fougères]] et le [[boulevard de Sévigné]], qu'il sut faire fructifier admirablement. 700 poiriers en pyramide furent plantés et taillés selon sa méthode du 1/3. La culture maraîchère importante nourrissait la pension. Il y avait adjoint un jardin anglais et un jardin d'études. | ||
Il y forma de nombreux apprentis devenus, pour la plupart, des ouvriers compétents et des chefs de culture recherchés. Il donna aussi de nombreux cours et conseils au grand public, notamment à la Société Centrale d'Horticulture d'Ille et Vilaine, dont il fut vice-président pendant 27 ans. | Il y forma de nombreux apprentis devenus, pour la plupart, des ouvriers compétents et des chefs de culture recherchés. Il donna aussi de nombreux cours et conseils au grand public, notamment à la Société Centrale d'Horticulture d'Ille-et-Vilaine, dont il fut vice-président pendant 27 ans. | ||
Frère Henri acquit une notoriété internationale en pomologie et il reçut de nombreuses récompenses. Le directeur de l' | Frère Henri acquit une notoriété internationale en pomologie et il reçut de nombreuses récompenses. Le directeur de l'École Nationale d'Horticulture de Versailles disait : «le plus grand tailleur d'arbres de France n'est pas à Versailles, mais à Rennes». | ||
Il rédigea plusieurs livres sur l'arboriculture fruitière, la culture maraîchère, la culture des fleurs...<ref>Yves Lebouc, Société d'horticulture d'Ille-et-Vilaine</ref> | Il rédigea plusieurs livres sur l'arboriculture fruitière, la culture maraîchère, la culture des fleurs...<ref>Yves Lebouc, Société d'horticulture d'Ille-et-Vilaine</ref> | ||
Version du 15 février 2019 à 16:06
La rue Frère Henri est une voie axée nord-sud située dans le quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte, en bordure de la rocade ouest. Elle donne sur la rue des Arts, à l'extrémité nord de laquelle se trouve le groupe scolaire Montessori. Cette voie fut ouverte dans le cadre d'un lotissement créé dans les deux premières décennies du 20e siècle et fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 16 octobre 1957[1] par la municipalité d'Henri Fréville. Elle fut inauguré par le maire le 24 mai 1959[2].
Cette dénomination rappelle :
Frère Henri
arboriculteur émérite
(25 février 1830, Illifaut - 21 septembre 1912, à l'hôpital Saint-Yves de Rennes[3])
Pierre Goltais, fils de petits paysans d'Illifaut (Côtes d'Armor) allait devenir un grand maître en horticulture.
Élevé modestement dans la petite ferme paternelle, gardant les vaches et observant les pratiques agricoles car il n'y avait pas d'école à lllifaut, il a pu recevoir une formation à la maison d'agriculture, créée en 1843 à la métairie de Launay, près de Saint-Méen-le-Grand à l'initiative du père La Mennais, qui dispensait une formation agricole de base aux orphelins et enfants pauvres.
Entré à la congrégation de l'Immaculée Conception qui gérait le centre, Pierre Goltais, devint Frère Henri en 1861.
L'abbé Bréchat, supérieur de la congrégation et premier supérieur de la pension Saint-Vincent, à Rennes, lui avait confié, dès 1854, la responsabilité des vastes jardins entre la rue de Fougères et le boulevard de Sévigné, qu'il sut faire fructifier admirablement. 700 poiriers en pyramide furent plantés et taillés selon sa méthode du 1/3. La culture maraîchère importante nourrissait la pension. Il y avait adjoint un jardin anglais et un jardin d'études.
Il y forma de nombreux apprentis devenus, pour la plupart, des ouvriers compétents et des chefs de culture recherchés. Il donna aussi de nombreux cours et conseils au grand public, notamment à la Société Centrale d'Horticulture d'Ille-et-Vilaine, dont il fut vice-président pendant 27 ans.
Frère Henri acquit une notoriété internationale en pomologie et il reçut de nombreuses récompenses. Le directeur de l'École Nationale d'Horticulture de Versailles disait : «le plus grand tailleur d'arbres de France n'est pas à Versailles, mais à Rennes». Il rédigea plusieurs livres sur l'arboriculture fruitière, la culture maraîchère, la culture des fleurs...[4]
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ https://www.horticulture35.fr/2016/06/30/frere-henri-pierre-goltais/
- ↑ L'Ouest-Eclair du 23 septembre 1912, page 3
- ↑ Yves Lebouc, Société d'horticulture d'Ille-et-Vilaine
