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*4S 59, 70, 148, 153, 154, 155, 162, 165, 168, 226, 232 ;
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*4S 1083, 1084, 1085, 1086, 1087.
*4S 1083, 1084, 1085, 1086, 1087.
Après la guerre de 1939-45, Rennes est une ville de marins : [[Quais et marins dans Rennes]]


Par ailleurs, "La Ville de Rennes" a été le nom de bateaux. Le volume publié sur les marins du syndicat de Dinan mentionne un Jean François Robert embarqué sur une baleinière (trois mâts) de ce nom vers 1835 et un Jean Baptiste Hervé de même en 1845. Celui-ci (ou un autre ?) est dit ''navire du Hâvre'' dans la notice de Louis C. Query (vers 1835).
Par ailleurs, "La Ville de Rennes" a été le nom de bateaux. Le volume publié sur les marins du syndicat de Dinan mentionne un Jean François Robert embarqué sur une baleinière (trois mâts) de ce nom vers 1835 et un Jean Baptiste Hervé de même en 1845. Celui-ci (ou un autre ?) est dit ''navire du Hâvre'' dans la notice de Louis C. Query (vers 1835).

Version du 19 juillet 2017 à 08:12

L'hôtel de la Marine près de la place de Bretagne en 2013.

Rennes possédait au XIXe siècle un bureau gérant le syndicat de Rennes, l'un des syndicats bretons de l'inscription maritime[1]. Dans de volumineux registres, embarquement après embarquement, y était méthodiquement suivie et notée la carrière des hommes habitant le secteur qui s'étaient voués à la navigation en mer, marins donc pour une ou deux saisons ou pour plusieurs campagnes de pêche à Terre-Neuve. La côte du département et les bords de Rance jusqu'à Dinan sont par ailleurs gérés par répartition selon les communes de domicile des marins entre plusieurs syndicats : Cancale, Dinard-Saint-Énogat, Saint Malo, Saint Suliac. Les dates et lieux de naissance des marins étant notés dans les registres de matricule et, hors du syndicat de Rennes, les Rennais y sont rares.

Un condensé de la navigation des marins du syndicat de Rennes a été réalisé par l'Association Parchemin et publié en 1994 dans le volume Dictionnaire des marins du syndicat de Rennes[2]. L'ouvrage comporte près de 2000 notices sur des hommes nés entre 1728 et 1851. Sur ce nombre, environ 850 sont natifs de Rennes, les autres étant d'une origine extrêmement variée (4 de Bourgbarré, 39 de Vitré, 14 de Paris, un de Marseille). Les abondantes archives des autres syndicats conservées aux Archives départementales d'Ille-et-Vilaine ont été analysées de la même manière.

Cotes des registres de l'inscription maritime pour le syndicat de Rennes :

  • 4S 59, 70, 148, 153, 154, 155, 162, 165, 168, 226, 232 ;
  • 4S 1083, 1084, 1085, 1086, 1087.

Après la guerre de 1939-45, Rennes est une ville de marins : Quais et marins dans Rennes

Par ailleurs, "La Ville de Rennes" a été le nom de bateaux. Le volume publié sur les marins du syndicat de Dinan mentionne un Jean François Robert embarqué sur une baleinière (trois mâts) de ce nom vers 1835 et un Jean Baptiste Hervé de même en 1845. Celui-ci (ou un autre ?) est dit navire du Hâvre dans la notice de Louis C. Query (vers 1835).


Notices de matelots rennais

Dans la plupart des cas, ces notices, bien que synthétisant souvent plusieurs registres, ne donnent que certains des embarquements ou éléments de la carrière du matelot. Exemples :

  • ADAM Martin Claude, né en 1782, à Rennes, de Jean & Julienne DAVID, domicilié rue Saint Melaine.
    Taille 1,630 m., cheveux châtains, front rond chauve, yeux bleus, nez épaté, bouche grande, menton court, visage petit.
    Matelot. Sur le Héros en l'an 11. Prisonnier à Cadix en 1808, pris par les espagnols sur le Héros le 14 juin. Sur la frégate l'Eurydice en 1816, à la Havane en 1817. Etc.
    N°5'S1086, 104'S1087, 339'S1083, 112'S1084.
  • ALEXANDRE Louis Pierre, à Rennes.
    Novice. Sur l'Indien de Lorient en l'an 2. Absent sans nouvelles en l'an 11.
    N°259'S1086.
  • BATON Pierre Mathurin, né le 31.12.1837, à Rennes, de Jean Marie Joachim & Jeanne Marie LEPETOUR, domicilié 13 rue d'Antrain.
    Taille 1,600 m., cheveux blonds, yeux bleus.
    Matelot. Levé pour Brest à sa demande en 1854, sur le vaisseau Duperré?. Déclare vouloir renoncer à la navigation devant le conseil d'administration du Duguay Trouin en 1860. Déserté à Coquimbo (Chili) le 21 08 1862.
    N°46'S70, 33'S168.
  • BECDELIEVRE Jean Marie, né le 21.12.1841, à Rennes, de Jean Marie & Perrine RICHARD, domicilié rue de Nantes.
    Cheveux châtains, front bas, yeux roux. Novice. Le 25 05 1860, il a déclaré devant le maire de Rennes vouloir renoncer aux professions maritimes.
    N°110'S168.
  • BOSSARD François Jean Pierre, né le 11.09.1841, à Rennes, de François Jean & Julienne TOUE.
    Cheveux blonds, yeux roux.
    Novice. Sur le Courriren en 1859 à Terre Neuve. Déclaré absent sans nouvelles en 1862.
    N°116'S168.

Pour une certaine période, une grande proportion de ces marins, rennais ou pas, ont été prisonniers durant des mois ou des années sur les pontons du sud de l'Angleterre. Exemple :

  • GAULTIER Auguste Léonard, âgé de 18 ans en l'an 11, né à Rennes, de Joachim François Louis & Louise Monique BRUILLAC, domicilié rue de la Psalette.
    Taille 1,650 m., cheveux châtains.
    Novice. Sur le corsaire l'Espoir en l'an 11 à Saint Malo. Revient des prisons d'Angleterre en brumaire an 12, pris sur ce corsaire. Congé absolu en germinal an 13 pour constitution scrophuleuse.
    N°847'S1086, 148'S1087.

Notes et références

  1. Les Archives départementales conservent de l'ordre de deux mille registres concernant la navigation maritime au XIXe et une partie du XXe siècle.
  2. Préface de Jean-François Le Sacher, vice-président du Conseil général, ce dernier ayant contribué à l'édition