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*au n°43, la [[Maison Crespel]], construite en 1950-1954, par [[Louis Chouinard]], bâtiment reconnu par le label Patrimoine du XXème siècle<ref>[[Bâtiments de Rennes Métropole reconnus par le label Patrimoine du XXème siècle]]</ref>, | *au n°43, la [[Maison Crespel]], construite en 1950-1954, par [[Louis Chouinard]], bâtiment reconnu par le label Patrimoine du XXème siècle<ref>[[Bâtiments de Rennes Métropole reconnus par le label Patrimoine du XXème siècle]]</ref>, | ||
*au n°61, dans l'enceinte du collège de l'Adoration, l'ancienne maison d'éducation pour jeunes filles pauvres de la noblesse bretonne, dite ''Hôtel des Demoiselles'', à l'instar de la réalisation de l'école pour jeunes gentilshommes fondée par l'abbé de Kergu qui se trouvait entre l'actuel [[boulevard de la Liberté]] et la [[rue Saint-Thomas]]. La construction comporte un rez-de-chaussée en | *au n°61, dans l'enceinte du collège de l'Adoration, l'ancienne maison d'éducation pour jeunes filles pauvres de la noblesse bretonne, dite ''Hôtel des Demoiselles'', à l'instar de la réalisation de l'école pour jeunes gentilshommes fondée par l'abbé de Kergu qui se trouvait entre l'actuel [[boulevard de la Liberté]] et la [[rue Saint-Thomas]]. La construction, aménagée entre 1746 et 1778, comporte un rez-de-chaussée construit en moellons de schiste et un étage en pan de bois hourdis en torchis. <ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat</ref> La fondation de l'Hôtel des Gentilshommes et de celui des Demoiselles fut au cœur d'une polémique dont Chateaubriand, dans les Mémoires d'outre-tombe, se fit l'écho. | ||
(A la veille de la Révolution, c'était la question de l’utilisation des fonds publics pour la noblesse au détriment du Tiers état, affaire vue par les historiens comme exemplaire des tensions noblesse - tiers état.) | (A la veille de la Révolution, c'était la question de l’utilisation des fonds publics pour la noblesse au détriment du Tiers état, affaire vue par les historiens comme exemplaire des tensions noblesse - tiers état.) | ||
Cet immeuble, pourtant marqué *** au plan local d'urbanisme, cédé à un promoteur, va être démoli pour faire place à un immeuble à appartements. | Cet immeuble, pourtant marqué *** au plan local d'urbanisme, cédé à un promoteur, va être démoli pour faire place à un immeuble à appartements. |
Version du 7 octobre 2013 à 10:58
Cette voie s’appelait jusqu’en 1792 rue de la Reverdiais, du nom d’une maison de plaisance entourée de jardins et de bosquets qui se trouvait sur son parcours. Le faubourg était nommé "Faubourg Saint-Laurent" ou "Pavé Saint-Laurent" car il menait vers cette paroisse.
Cette voie est dénommée par délibération du conseil municipal du 24 juillet 1923[1] et prolongée par délibération du conseil municipal le 19 décembre 1923[2].
La rue d'Antrain relie la rue de la Visitation au boulevard Volney et à la rue de la Motte Brûlon. Elle est prolongée par l'avenue Général George S. Patton.
A voir
- au n°2, une maison à pan de bois du XVIe siècle, dite de la Croix-Verte[3],
- au n°9, l'immeuble de l'ancien magasin Valton, décoré par le mosaïste Isidore Odorico père en 1897[4],
- au n°10, une maison à pan de bois du XVIe siècle[5],
- au n°29, le cinéma Le Club, construit en 1949[6], a été repris en 1983 par L'Arvor (Saint-Hélier)
- au n°43, la Maison Crespel, construite en 1950-1954, par Louis Chouinard, bâtiment reconnu par le label Patrimoine du XXème siècle[7],
- au n°61, dans l'enceinte du collège de l'Adoration, l'ancienne maison d'éducation pour jeunes filles pauvres de la noblesse bretonne, dite Hôtel des Demoiselles, à l'instar de la réalisation de l'école pour jeunes gentilshommes fondée par l'abbé de Kergu qui se trouvait entre l'actuel boulevard de la Liberté et la rue Saint-Thomas. La construction, aménagée entre 1746 et 1778, comporte un rez-de-chaussée construit en moellons de schiste et un étage en pan de bois hourdis en torchis. [8] La fondation de l'Hôtel des Gentilshommes et de celui des Demoiselles fut au cœur d'une polémique dont Chateaubriand, dans les Mémoires d'outre-tombe, se fit l'écho.
(A la veille de la Révolution, c'était la question de l’utilisation des fonds publics pour la noblesse au détriment du Tiers état, affaire vue par les historiens comme exemplaire des tensions noblesse - tiers état.) Cet immeuble, pourtant marqué *** au plan local d'urbanisme, cédé à un promoteur, va être démoli pour faire place à un immeuble à appartements.
- au 156, l'ancienne auberge Hôtel des Trois-Marches, actuellement Hôtel-restaurant Le Coq-Gadby[9].
Origine d'Antrain [10]
Antrain, Chef lieu de Canton d'Ille-et-Vilaine, situé à 11 kms au Sud de Pontorson et dans l'arrondissement de Fougères, au Nord-Ouest de cette ville. Il est situé à la confluence du Couesnon et de la Loysance, ce qui explique son étymologie latine. En effet, Antrain descend de inter amnes, qui signifie entre les rivières.
Cette particularité topographique explique certainement la puissance économique et commerciale passée de la ville d'Antrain. En effet, son port était, jadis, très actif.
Cette richesse explique certainement également la richesse de certains bâtiments de la cité. L'on se doit de citer la belle église dont certains éléments sont d'inspiration romane de la fin du XIIème siècle, ainsi que quelques maisons des XVè et XVIè siècles. Enfin, quiconque visite Antrain se doit de visiter le Château de Bonne-Fontaine, qui date du XVIè siècle.
Du XIè siècle à nos jours, le nom de cette commune a été modifié plusieurs fois, d’Intramnum ou Entrain en passant par Entreacum, Internium, Intraineyum puis Entrain ou Entrein au XVIè, puis Antrin et enfin Antrain. Et en aucun cas Antrain-sur-Couesnon qui est une appellation populaire datant du début du XXè siècle, période où “ la mode ” était aux noms composés et qui était un contre sens puisque Inter amnes veut dire entre les rivières. Bien sûr le Couesnon est plus connu que la Loysance puisqu’il se jette au pied du Mont-Saint-Michel et qu’il est responsable dans sa folie d’avoir mis le Mont en Normandie.
En 1793, il est à noter que la ville d'Antrain fut le cadre d'une Victoire des Vendéens sur les Républicains, pendant les troubles liés aux agitations chouannes.
Antrain compte actuellement 1 417 habitants et sont appelés Antrainais et Antrainaises.
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ Inventaire régional, [fiche du GLAD]
- ↑ Inventaire régional, [fiche du GLAD]
- ↑ Inventaire régional, [fiche du GLAD]
- ↑ Inventaire régional, [du GLAD]
- ↑ Bâtiments de Rennes Métropole reconnus par le label Patrimoine du XXème siècle
- ↑ Le Vieux Rennes, par Paul Banéat
- ↑ Inventaire régional, [fiche du GLAD]
- ↑ à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole