A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
« Rue Saint-Georges » : différence entre les versions
m (Ajout carte) |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 6 : | Ligne 6 : | ||
[[Fichier:Rennes 15rueSaintGeorges-01.jpg|thumb|Façade de l’hôtel de Chalain]] | [[Fichier:Rennes 15rueSaintGeorges-01.jpg|thumb|Façade de l’hôtel de Chalain]] | ||
[[Fichier:23ruesaintgeorges.JPG|250px|left|thumb|En levant le nez, rue Saint-Georges, n°23... - (de Wikipedia Commons)]] | |||
Cette rue, qui ne fut pas atteinte par l’[[incendie de 1720]], tire son nom de l’antique monastère des Bénédictines de Saint-Georges (actuel [[palais Saint-Georges]]) auquel elle conduisait. | Cette rue, qui ne fut pas atteinte par l’[[incendie de 1720]], tire son nom de l’antique monastère des Bénédictines de Saint-Georges (actuel [[palais Saint-Georges]]) auquel elle conduisait. | ||
Version du 11 octobre 2013 à 08:50
La rue Saint-Georges se situe dans le quartier Centre. Elle relie la place du Parlement de Bretagne à la rue Gambetta.
Histoire
Source : Lucien Decombes, Notices sur les Rues, Ruelles, Boulevards, Quais, Ponts, Places & Promenades de la ville de Rennes, Rennes, 1883, p. 62
Cette rue, qui ne fut pas atteinte par l’incendie de 1720, tire son nom de l’antique monastère des Bénédictines de Saint-Georges (actuel palais Saint-Georges) auquel elle conduisait.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles la rue Saint-Georges se composait en grande partie d’hôtels appartenant à des familles parlementaires, notamment les hôtels de Chalain, de Bréquigny, de Coëtlogon, de Fouesnel, de Lasse, etc.
L’hôtel de Lasse, devenu plus tard hôtel de la Moussaie, a conservé en partie son ancienne physionomie, ainsi que l’on peut s’en convaincre en pénétrant dans la cour du n° 3 où l’on remarque avec intérêt une jolie façade Renaissance en bois sculpté avec pilastres et consoles, touchant une autre façade en granit percée de fenêtres moulurées et flanquée d’une tour carrée en encorbellement.
Au n° 15 se trouvait au XIXe siècle, le presbytère de la paroisse Saint-Germain, établi dans l’ancien hôtel de Christophe Fouquet, seigneur de Chalain, président au Parlement de Bretagne. Ce fut plus tard l’hôtel de Montluc. En 1793, il reçut le nom d’hôtel de la Montagne et servit de résidence au proconsul Carrier.
Pendant le séjour de Carrier à Rennes, la rue Saint-Georges porta le nom de rue de la Montagne.
Patrimoine
Source : Liste des bâtiments protégés de Rennes sur la base Mérimée du ministère de la Culture.
La rue Saint-Georges est l’une des rues rennaises qui possèdent le plus riche patrimoine architectural : quatorze de ses bâtiments sont inscrits et/ou classés au titre des monuments historiques.
Ses habitants
La rue n'avait pas une population particulière, mais la proximité du parlement ne pouvait que favoriser la présence de juristes. Un acte sous seing privé du 19 juin 1810 oriente le projecteur sur un « praticien » et ce pour quoi on pouvait le solliciter loin de Rennes :
« Pouvoir par Marguerite Mehault, femme de Jean Percevaux demeurant à Rennes, demanderesse en séparation de corps et biens à Pierre Granger, praticien demeurant à Rennes rue St Georges de se transporter à Plélan et de requérir l'apposition des scellés sur tous les meubles, effets et marchandises qui appartiennent à son mari.
Reçu un franc. »
—
Origine : Cote 3Q 27 238 des Archives d'Ille-et-Vilaine. • licence
Bibliographie
- C. Pele, La rue Saint-Georges de 1370 à la révolution de 1789, DES : Arts, Rennes 2, 1964, 77 p. Bibliothèque des Arts, Lettres, Communication.
- Céline Chauvel, La Rue Saint-Georges (1750-1850), Maîtrise d'histoire, Rennes 2, 1997, 176 p. CERHIO.
- Régis Hamon, La Rue Saint-Georges (1850-1900), Maîtrise d'histoire, Rennes 2, 2000, 203 p. CERHIO.
Sur la carte
<googlemap version="0.9" lat="48.111836111111" lon="-1.6762666666667" zoom="16" width="500" height="350"> 48.111836111111, -1.6762666666667, Rue Saint-Georges Rue Saint-Georges </googlemap>
Liens utiles
Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur « Rue Saint-Georges ». |