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« Piscine dans la rivière à Cesson-Sévigné » : différence entre les versions
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Plus de 200 jeunes cessonnais sont venus y prendre des cours et passer leur brevet de natation (25, 50 et 100 mètres). | Plus de 200 jeunes cessonnais sont venus y prendre des cours et passer leur brevet de natation (25, 50 et 100 mètres). | ||
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En 1947, il avait été décidé entre la Préfecture et la Fédération Française de Natation de construire une piscine dans la rivière de 50 mètres sur 15 mètres. Après des démarches plutôt houleuses avec le conseil municipal et Monsieur Besnard, le Maire de l’époque, il fut allouée par la commune, une somme de 25 000 francs et une subvention de 4 millions par l’Office National des sports. | |||
Une autorisation avait été verbalement donnée, et chacun avait participé à la construction de cette piscine dans la rivière. Des dizaines de jeunes, de parents, d’enfants et de cultivateurs ont brouetté, tous ces bénévoles entreprirent les travaux de terrassement. L’école des apprentis du bâtiment fut sollicitée pour la construction du barrage. | |||
Lorsque la piscine fut creusée, avant d’être bétonnée, la préfecture mis son hola en raison des eaux de la [[Vilaine]] qui n’étaient pas suffisamment sûres pour pouvoir autoriser une piscine. Les travaux furent stoppés après avoir pioché pendant des mois. Il faudra attendre 30 ans avant de voir une piscine à Cesson-Sévigné. | |||
« La piscine creusée se situait le long des vieux ponts, là où se trouve actuellement le restaurant ''Le Germinal'', sous le petit belvédère. La rivière était détournée sous le pont et il y avait un barrage juste après. L’eau était moins polluée que maintenant, mais nous nagions quand même parmi plein de choses, les ordures ménagères étaient jetées là, les habitants y vidaient leurs pots de chambre, mais nous n’avons jamais été malades ! » | « La piscine creusée se situait le long des vieux ponts, là où se trouve actuellement le restaurant ''Le Germinal'', sous le petit belvédère. La rivière était détournée sous le pont et il y avait un barrage juste après. L’eau était moins polluée que maintenant, mais nous nagions quand même parmi plein de choses, les ordures ménagères étaient jetées là, les habitants y vidaient leurs pots de chambre, mais nous n’avons jamais été malades ! » | ||
Quand il y eut la lèpre à Rennes, les lépreux étaient enterrés sur le site où | Quand il y eut la lèpre à Rennes, les lépreux étaient enterrés sur le site où les cessonnais apprenaient à nager. Des ossements ont été retrouvés au cours des travaux d’élargissement de La Vilaine dans le cadre de la lutte contre les crues. | ||
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Version du 3 avril 2013 à 12:53
En 1946, une piscine en bois, avec un tremplin d’un mètre, fut construite dans la prairie de Champagné face au château de Bourgchevreuil à Cesson-Sévigné. Il fallut nettoyer la rivière et arracher les arbres plantés au fond. Elle se trouvait juste avant les marches, toujours existantes, qui situent devant le parc de Bourgchevreuil.
Plus de 200 jeunes cessonnais sont venus y prendre des cours et passer leur brevet de natation (25, 50 et 100 mètres).
« Avant d’aller nager, nous faisions nos exercices, nous apprenions bras allongés, jambes écartées. Monsieur Marcel Forget dit Boulestin (moniteur diplômé de la Fédération Française de natation et de sauvetage et « créateur » de cette piscine) nous surveillait. Nous étions bien encadrés, nous avions des bouées, c’était très strict. Nous y avons passé nos brevets, à un moment, nous allions à vélo avec Boulestin à la piscine Saint Georges à Rennes participer à de petites compétitions. L’abbé Pettier était pour la piscine, mais pas son curé, c’était mal vu qu’on y aille, surtout garçons et filles mélangés ! ».
En 1947, il avait été décidé entre la Préfecture et la Fédération Française de Natation de construire une piscine dans la rivière de 50 mètres sur 15 mètres. Après des démarches plutôt houleuses avec le conseil municipal et Monsieur Besnard, le Maire de l’époque, il fut allouée par la commune, une somme de 25 000 francs et une subvention de 4 millions par l’Office National des sports.
Une autorisation avait été verbalement donnée, et chacun avait participé à la construction de cette piscine dans la rivière. Des dizaines de jeunes, de parents, d’enfants et de cultivateurs ont brouetté, tous ces bénévoles entreprirent les travaux de terrassement. L’école des apprentis du bâtiment fut sollicitée pour la construction du barrage.
Lorsque la piscine fut creusée, avant d’être bétonnée, la préfecture mis son hola en raison des eaux de la Vilaine qui n’étaient pas suffisamment sûres pour pouvoir autoriser une piscine. Les travaux furent stoppés après avoir pioché pendant des mois. Il faudra attendre 30 ans avant de voir une piscine à Cesson-Sévigné.
« La piscine creusée se situait le long des vieux ponts, là où se trouve actuellement le restaurant Le Germinal, sous le petit belvédère. La rivière était détournée sous le pont et il y avait un barrage juste après. L’eau était moins polluée que maintenant, mais nous nagions quand même parmi plein de choses, les ordures ménagères étaient jetées là, les habitants y vidaient leurs pots de chambre, mais nous n’avons jamais été malades ! »
Quand il y eut la lèpre à Rennes, les lépreux étaient enterrés sur le site où les cessonnais apprenaient à nager. Des ossements ont été retrouvés au cours des travaux d’élargissement de La Vilaine dans le cadre de la lutte contre les crues.