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Un premier groupe de la Milice française avait été créé à Rennes en avril 1944 par Raymond du Perron de Maurin, commissaire aux questions juives et délégué départemental puis régional de la LVF. Le 15 mai arrivait un détachement d’une dizaine de miliciens commandé par Emile Schwaller, ancien de la LVF qui avait combattu sur le front russe  et qui recrute . Son « groupe de Bretagne »  qui atteint une centaine d’hommes, était cantonné à l’angle des routes de [[Vezin-le-Coquet]] et de Saint-Brieuc, au lieu-dit « La Croix-Rouge », alors que le siège est [[rue Le Bastard]]. Au début de juin 1944 arrive la 2e unité de marche de la Milice, forte de  250 francs-gardes, cantonnée à l’asile Saint-Méen  et 3[[ rue du Griffon]] et commandée par le capitaine di Constanzo.
Un premier groupe de la Milice française avait été créé à Rennes en avril 1944 par Raymond du Perron de Maurin, commissaire aux questions juives et délégué départemental puis régional de la LVF. Le 15 mai arrivait un détachement d’une dizaine de miliciens commandé par Emile Schwaller, ancien de la LVF qui avait combattu sur le front russe  et qui recrute . Son « groupe de Bretagne »  qui atteint une centaine d’hommes, était cantonné à l’angle des routes de [[Vezin-le-Coquet]] et de Saint-Brieuc, au lieu-dit « La Croix-Rouge », alors que le siège est [[rue Le Bastard]]. Au début de juin 1944 arrive la 2e unité de marche de la Milice, forte de  250 francs-gardes, cantonnée à l’asile Saint-Méen  et 3[[ rue du Griffon]] et commandée par le capitaine Raoul di Constanzo.


Après le débarquement du 6 juin, la Milice s’active contre les résistants en arrêtant, torturant et pillant. En Ille- et-Vilaine, les miliciens participent à des opérations à Rennes,  Fougères,  Talensac, Saint Hilaire des Landes,  Broualan, à La Lapinière, à St Rémy du Plain où huit membres du maquis de Broualan sont torturés et fusillés, à la Roche aux Merles, à Mordelles, à  la Mézière le 20 juillet où avaient été cachés deux aviateurs américains abattus le 12 juin, à Saint-Aubin d'Aubigné où fut arrêté Charles Brionne, dont le corps torturé sera retrouvé par des Américains, route de Saint-Brieuc à Rennes. . A Rennes les lieux d’interrogatoires et de tortures furent le château d’Apigné et le rue du Griffon. Dans la nuit du 30 juin trois Rennais sont assassinés en représailles de  l’exécution de Philippe  Henriot.<ref> [[Juin 1944 : des Rennais otages, fusillés, assassinés]]</ref>. Schwaller, qui avait torturé des résistants comme Ginette Lion, agent de liaison de la Résistance, arrêtée en gare de Rennes, sera condamné à mort et exécuté ainsi que de Constanzo.  
Après le débarquement du 6 juin, la Milice s’active contre les résistants en arrêtant, torturant et pillant. En Ille- et-Vilaine, les miliciens participent à des opérations à Rennes,  Fougères,  Talensac, Saint Hilaire des Landes,  Broualan, à La Lapinière, à St Rémy du Plain où huit membres du maquis de Broualan sont torturés et fusillés, à la Roche aux Merles, à Mordelles, à  la Mézière le 20 juillet où avaient été cachés deux aviateurs américains abattus le 12 juin, à Saint-Aubin d'Aubigné où fut arrêté Charles Brionne, dont le corps torturé sera retrouvé par des Américains, route de Saint-Brieuc à Rennes. A Rennes les lieux d’interrogatoires et de tortures furent le château d’Apigné et le rue du Griffon. Dans la nuit du 30 juin trois Rennais sont assassinés en représailles de  l’exécution de Philippe  Henriot.<ref> [[Juin 1944 : des Rennais otages, fusillés, assassinés]]</ref>. Schwaller, qui avait torturé des résistants comme Ginette Lion, agent de liaison de la Résistance, arrêtée en gare de Rennes, sera condamné à mort et exécuté ainsi que de Constanzo.  


Le 1er août, la Milice quitta Rennes, forfaits et crimes accomplis, en compagnie  de membres de la Bezen Perrot à bord d’un convoi su SD formé le long de l’hôpital complémentaire de l’EPS Jean Macé, en face de la cité des étudiantes.
Le 1er août, la Milice quitta Rennes, forfaits et crimes accomplis, en compagnie  de membres de la Bezen Perrot à bord d’un convoi su SD formé le long de l’hôpital complémentaire de l’EPS Jean Macé, en face de la cité des étudiantes.

Version du 1 décembre 2012 à 15:52


Un premier groupe de la Milice française avait été créé à Rennes en avril 1944 par Raymond du Perron de Maurin, commissaire aux questions juives et délégué départemental puis régional de la LVF. Le 15 mai arrivait un détachement d’une dizaine de miliciens commandé par Emile Schwaller, ancien de la LVF qui avait combattu sur le front russe et qui recrute . Son « groupe de Bretagne » qui atteint une centaine d’hommes, était cantonné à l’angle des routes de Vezin-le-Coquet et de Saint-Brieuc, au lieu-dit « La Croix-Rouge », alors que le siège est rue Le Bastard. Au début de juin 1944 arrive la 2e unité de marche de la Milice, forte de 250 francs-gardes, cantonnée à l’asile Saint-Méen et 3rue du Griffon et commandée par le capitaine Raoul di Constanzo.

Après le débarquement du 6 juin, la Milice s’active contre les résistants en arrêtant, torturant et pillant. En Ille- et-Vilaine, les miliciens participent à des opérations à Rennes, Fougères, Talensac, Saint Hilaire des Landes, Broualan, à La Lapinière, à St Rémy du Plain où huit membres du maquis de Broualan sont torturés et fusillés, à la Roche aux Merles, à Mordelles, à la Mézière le 20 juillet où avaient été cachés deux aviateurs américains abattus le 12 juin, à Saint-Aubin d'Aubigné où fut arrêté Charles Brionne, dont le corps torturé sera retrouvé par des Américains, route de Saint-Brieuc à Rennes. A Rennes les lieux d’interrogatoires et de tortures furent le château d’Apigné et le rue du Griffon. Dans la nuit du 30 juin trois Rennais sont assassinés en représailles de l’exécution de Philippe Henriot.[1]. Schwaller, qui avait torturé des résistants comme Ginette Lion, agent de liaison de la Résistance, arrêtée en gare de Rennes, sera condamné à mort et exécuté ainsi que de Constanzo.

Le 1er août, la Milice quitta Rennes, forfaits et crimes accomplis, en compagnie de membres de la Bezen Perrot à bord d’un convoi su SD formé le long de l’hôpital complémentaire de l’EPS Jean Macé, en face de la cité des étudiantes.


références