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En [[1788]], Arthur Young, agronome britannique, visite la Bretagne et donne à ses concitoyens un aperçu de la capitale d'une province où il trouve sans égal le fossé entre noblesse et roture. De ses quatre jours à Rennes début septembre, il restitue l'impression d'une ville bien bâtie, avec deux belles places dont la place Louis XV et sa statue, le jardin des Bénédictines, le "Tabour" qui vaut d'être vu. Le Palais du Parlement ne se visite pas, celui-ci étant "banni" et il note, aux portes de la ville, un camp où stationnent quatre régiments d'infanterie et deux de dragons en raison de l'opposition de la noblesse aux réformes et du mécontentement de la population face à la cherté du pain. Pourtant lui-même trouve la ville très bon marché et il détaille les menus de la table d'hôtes de la "''Grand maison''" et ses prix modérés - 6 livres dix sous par jour, bon vin compris.<ref>Extrait de ''Rennes dans les guides de voyages du XIXè siècle'', par Etienne Maignen, Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CXII - 2008</ref> Cette ''hôtellerie de la Grande Maison'', était située au bas de la [[place des Lices]], à l'angle du [[carrefour Jouaust]] et de la [[rue de la Salle Verte]].
En [[1788]], Arthur Young, agronome britannique, visite la Bretagne et donne à ses concitoyens un aperçu de la capitale d'une province où il trouve sans égal le fossé entre noblesse et roture. De ses quatre jours à Rennes début septembre, il restitue l'impression d'une ville bien bâtie, avec deux belles places dont la place Louis XV et sa statue, le jardin des Bénédictines, le "Tabour" qui vaut d'être vu. Le Palais du Parlement ne se visite pas, celui-ci étant "banni" et il note, aux portes de la ville, un camp où stationnent quatre régiments d'infanterie et deux de dragons en raison de l'opposition de la noblesse aux réformes et du mécontentement de la population face à la cherté du pain. Pourtant lui-même trouve la ville très bon marché et il détaille les menus de la table d'hôtes de la "''Grand maison''" et ses prix modérés - 6 livres dix sous par jour, bon vin compris.<ref>Extrait de ''Rennes dans les guides de voyages du XIXè siècle'', par Etienne Maignen, Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CXII - 2008</ref> Cette ''hôtellerie de la Grande Maison'', était située au bas de la [[place des Lices]], à l'angle du [[carrefour Jouaust]] et de la [[rue de la Salle Verte]].<ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat, J. Larcher éd.</ref>


--[[Utilisateur:Stephanus|Stephanus]] 27 janvier 2011 à 17:36 (CET)
--[[Utilisateur:Stephanus|Stephanus]] 27 janvier 2011 à 17:36 (CET)

Version du 30 novembre 2012 à 19:56


IMPRESSSIONS D'UN VOYAGEUR BRITANNIQUE SUR RENNES EN 1788


En 1788, Arthur Young, agronome britannique, visite la Bretagne et donne à ses concitoyens un aperçu de la capitale d'une province où il trouve sans égal le fossé entre noblesse et roture. De ses quatre jours à Rennes début septembre, il restitue l'impression d'une ville bien bâtie, avec deux belles places dont la place Louis XV et sa statue, le jardin des Bénédictines, le "Tabour" qui vaut d'être vu. Le Palais du Parlement ne se visite pas, celui-ci étant "banni" et il note, aux portes de la ville, un camp où stationnent quatre régiments d'infanterie et deux de dragons en raison de l'opposition de la noblesse aux réformes et du mécontentement de la population face à la cherté du pain. Pourtant lui-même trouve la ville très bon marché et il détaille les menus de la table d'hôtes de la "Grand maison" et ses prix modérés - 6 livres dix sous par jour, bon vin compris.[1] Cette hôtellerie de la Grande Maison, était située au bas de la place des Lices, à l'angle du carrefour Jouaust et de la rue de la Salle Verte.[2]

--Stephanus 27 janvier 2011 à 17:36 (CET)


Notes et références

  1. Extrait de Rennes dans les guides de voyages du XIXè siècle, par Etienne Maignen, Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CXII - 2008
  2. Le Vieux Rennes, par Paul Banéat, J. Larcher éd.