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Le 28 mars, dans l'opération ''Chariot'', les commandos de Sa Majesté avaient détruit la cale sèche du port de St-Nazaire et ainsi empêché que le cuirassé Tirpitz, monstre de 5000 tonnes, jumeau du Bismarck, puisse y être réparé après une guerre de course dans l'Atlantique. Ce raid exceptionnel, fut accompli au prix de la perte de 169 hommes et 200 prisonniers dont beaucoup de blessés. Certains furent ultérieurement fusillés.
Le 28 mars, dans l'opération ''Chariot'', les commandos de Sa Majesté avaient détruit la cale sèche du port de St-Nazaire et ainsi empêché que le cuirassé Tirpitz, monstre de 5000 tonnes, jumeau du Bismarck, puisse y être réparé après une guerre de course dans l'Atlantique. Il s'était agi de précipiter contre la porte de la forme Joubert (celle qui avait hébergé la construction du "Normandie") un vieux destroyer américain bourré d'explosifs, le destroyer ''HMS Campbeltow'', commandé par le Captain Stephen Halden Beattie, qui mena à bien l'opération aux environs de 1 H 30 du matin. Elle comportait un accompagnement par 18 vedettes rapides lance-torpilles et 611 commandos dont un peu plus de 200 réussirent à accoster dans les docks où ils causèrent de gros dégâts aux formes et abris de sous-marins. Beaucoup de vedettes lance-torpilles furent coulées.
 
Les Allemands croyaient avoir désarmorçé les charges explosives du "Campbeltow" quand 4 tonnes de TNT allumées par un système de retard  pulvérisèrent la seconde porte de la forme et l'ensemble des officiers et marins allemands qui étaient autour du destroyer américain.
 
Cette opération exceptionnelle fut accompli au prix de la perte de 169 hommes et 200 prisonniers dont beaucoup de blessés. Certains furent ultérieurement fusillés.
[[File:Tirpitz-2.jpg|right|thumb|250px|Le cuirassé Tirpitz.]]
[[File:Tirpitz-2.jpg|right|thumb|250px|Le cuirassé Tirpitz.]]
Un soldat britannique prisonnier était décédé le 11 avril à l'E.P.S. (École primaire supérieure de jeune fille qui servait d'hôpital-prison, [[rue Jean Macé]]), devenu depuis un lycée). Écossais, Thomas McCormack était un de ces militaires engagés dans l'opération avec le commando n° 2 - 5 et blessé à Saint-Nazaire le 28 mars<ref>Commando Veterans Association N° 2 Commando - Remembrance.</ref>. Un témoin a rapporté que plus de cinq mille Rennais participèrent à ses obsèques symboliques.
Un soldat britannique prisonnier était décédé le 11 avril à l'E.P.S. (École primaire supérieure de jeune fille qui servait d'hôpital-prison, [[rue Jean Macé]]), devenu depuis un lycée). Écossais, Thomas McCormack était un de ces militaires engagés dans l'opération avec le commando n° 2 - 5 et blessé à Saint-Nazaire le 28 mars<ref>Commando Veterans Association N° 2 Commando - Remembrance.</ref>. Un témoin a rapporté que plus de cinq mille Rennais participèrent à ses obsèques symboliques.

Version du 26 octobre 2012 à 20:00


Journal officiel de l'occupant militaire allemand symbole administratif de la dépendance

Le mercredi 15 avril 1942 fut l'occasion pour les Rennais d'exprimer leur reconnaissance aux soldats alliés et ainsi de manifester leur hostilité à l'occupant.


Le 28 mars, dans l'opération Chariot, les commandos de Sa Majesté avaient détruit la cale sèche du port de St-Nazaire et ainsi empêché que le cuirassé Tirpitz, monstre de 5000 tonnes, jumeau du Bismarck, puisse y être réparé après une guerre de course dans l'Atlantique. Il s'était agi de précipiter contre la porte de la forme Joubert (celle qui avait hébergé la construction du "Normandie") un vieux destroyer américain bourré d'explosifs, le destroyer HMS Campbeltow, commandé par le Captain Stephen Halden Beattie, qui mena à bien l'opération aux environs de 1 H 30 du matin. Elle comportait un accompagnement par 18 vedettes rapides lance-torpilles et 611 commandos dont un peu plus de 200 réussirent à accoster dans les docks où ils causèrent de gros dégâts aux formes et abris de sous-marins. Beaucoup de vedettes lance-torpilles furent coulées.

Les Allemands croyaient avoir désarmorçé les charges explosives du "Campbeltow" quand 4 tonnes de TNT allumées par un système de retard pulvérisèrent la seconde porte de la forme et l'ensemble des officiers et marins allemands qui étaient autour du destroyer américain.

Cette opération exceptionnelle fut accompli au prix de la perte de 169 hommes et 200 prisonniers dont beaucoup de blessés. Certains furent ultérieurement fusillés.

Le cuirassé Tirpitz.

Un soldat britannique prisonnier était décédé le 11 avril à l'E.P.S. (École primaire supérieure de jeune fille qui servait d'hôpital-prison, rue Jean Macé), devenu depuis un lycée). Écossais, Thomas McCormack était un de ces militaires engagés dans l'opération avec le commando n° 2 - 5 et blessé à Saint-Nazaire le 28 mars[1]. Un témoin a rapporté que plus de cinq mille Rennais participèrent à ses obsèques symboliques.

Et le lundi 13 juillet, répondant à un mot d’ordre lancé par le canal de la B.B.C., appelant à manifester symboliquement contre l’occupant, un impressionnant défilé de Rennais se déroula du Panthéon aux monuments du boulevard de la Liberté. [2].

références

  1. Commando Veterans Association N° 2 Commando - Remembrance.
  2. Les Heures douloureuses de Rennes, par V. Ladam, Imp. Les Nouvelles.