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Beaucoup moins grave de conséquences sont les condamnations de trois Rennais en décembre 1940 pour voies de fait sur un officier allemand.
Beaucoup moins grave de conséquences sont les condamnations de trois Rennais en décembre 1940 pour voies de fait sur un officier allemand.
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Version du 3 octobre 2012 à 17:10


17 SEPTEMBRE 1940, LE PREMIER FUSILLÉ POUR ACTE DE RÉSISTANCE À RENNES

Un officier allemand lit l'avis d'exécution de Marcel Brossier

Marcel Brossier, mécanicien de 31 ans, célibataire, né le 3 mars 1909, demeurant 33 rue Duhamel, est condamné à mort par le conseil de guerre de la Feldkommandantur, le 12 septembre 1940, pour avoir sectionné un câble de transmission de l'armée allemande.

Il est fusillé à la Maltière le 17 septembre à 10 heures du matin, comme l'annonce la proclamation (Bekanntmachung) bilingue affichée en ville ce même jour et une autre affiche en noir et blanc superpose les deux versions de la proclamation. Le quotidien l'Ouest-Eclair du 19 septembre affichera la proclamation bilingue en haut de sa page de Rennes mais aussi dans toutes les éditions du journal pour valoir exemple. Marcel Brossier est le premier fusillé en Bretagne pour acte de sabotage après l'armistice. Son nom est gravé au Panthéon rennais mais ne cherchez pas la rue Marcel Brossier à Rennes : vous ne la trouverez pas.

Beaucoup moins grave de conséquences sont les condamnations de trois Rennais en décembre 1940 pour voies de fait sur un officier allemand.

condamnations de Rennais en décembre 1940[1]


Article connexe

Références=

  1. Ouest-Eclair du 18 décembre 1940